Endettement de la Commune
Ci-dessous, copie du mail de ce jour faisant suite à une lettre sans réponse adressée à la fin de l'année dernière :
"Monsieur le maire,
Le 23 décembre dernier, je me suis permis de vous écrire au sujet de l'état prévisionnel de l'endettement de notre Commune. Vous trouverez ci-joint la copie de cette lettre . Mon souci tenait en deux points :
> D'abord, quel endettement résultera-t-il des emprunts effectués et encore rendus nécessaires pendant les deux ans qui viennent, par l'ensemble des travaux et installations prévus, qu'il s'agisse de constructions liées aux Championnats du Monde ou bien de constructions d'un tout autre ordre, comme par exemple de logements à caractère social ?
> Ensuite, je souhaitais que soient consolidés avec l'endettement de la ville les emprunts déjà contractés ou bien susceptibles de l'être dans les deux ans qui viennent par nos satellites (Régie des pistes, Sacoval etc...) car, au bout du compte , tout cela se termine, si je puis dire, dans la même poche.
Je m'étais donc permis de vous adresser un projet de tableau dont le renseignement par vos services - après peut-être qu'ils l'eussent amélioré - aurait répondu aux questions préoccupées que nous nous posons au sujet du futur équilibre de nos finances publiques.
Plus d'un mois et demi s'est écoulé et je n'ai malheureusement pas encore reçu de réponse à notre demande. Je me demande si vous prenez la mesure exacte de ce qu'il y a d'indécent - dans une démocratie moderne - à tenir pour nulles et négligeables les questions qu'adresse au pouvoir le chef d'une opposition qui représente une quarantaine de pour cent (40 %) du Conseil municipal responsable du gouvernement de la ville. D'autant que le sujet n'est ni passionnel, ni polémique. Il concerne au premier chef ce dont nous sommes responsables : l'argent de nos concitoyens. J'espère donc que, par retour du courrier, vous voudrez bien apporter une réponse à une interrogation dont le sérieux ne peut pas vous échapper.
Croyez, monsieur le maire, en ma considération distinguée.
Serge Paquin"