…ou l’art de ne pas dirigerLes Français ont voté en avril dernier et ont choisi massivement Nicolas Sarkozy pour être leur Président de la République pour les 5 années à venir. Son discours de campagne était largement basé sur la notion de rupture et de changement pour la société française. La « valeur » travail était quant à elle mise très en avant.
De nombreuses personnalités politiques mais également certaines issues du monde de l’industrie et des spectacles se sont engagées à ses côtés afin de le soutenir et pour dire haut et fort qu’il était bien l’homme dont la France avait besoin.
Depuis bientôt 4 mois, le nouveau Président, avec volontarisme et autorité met en place une équipe capable d’appliquer la politique promise aux français. Il pratique avec un bonheur certain, l’ouverture par delà les clivages traditionnels, mobilise les énergies, tient dans la mesure des possibilités constitutionnelles la plupart de ses promesses et est omniprésent tant sur le terrain que dans les médias. A un point tel que certains « esprits chagrins », sans doute bousculés par tant de changements, l’ont surnommé l’hyper-président.
On peut bien sûr ne pas avoir voté pour lui ou ne pas adhérer avec toutes ses idées, voire être un peu irrité par cette omniprésence, mais force est de constater que ceux qui craignaient sont autoritarisme doivent être aujourd’hui surpris de ses capacités d’écoute et d’ouverture. A l’inverse, certains membres de son parti sont quelquefois déçus de voir à quel point sa capacité à fédérer par delà les clivages prend le pas sur la logique de parti.
A Val d’Isère ce candidat de droite à la magistrature suprême, d’origine étrangère (je fais ici référence aux racines hongroises de notre Président) a été plébiscité comme rarement ailleurs en France ! Alors pourquoi diable ce qui a été jugé bon pour notre pays, ne le serait pas également valable pour notre commune ?
Loin de moi l’intention de comparer Serge PAQUIN à Nicolas SARKOZY même si certains parallèles sont troublants. C’est pourquoi je soutiens Serge PAQUIN. Je serai à ses côtés au mois de mars car ma conviction profonde est que s’il y a une mandature où Val d’Isère a bien besoin d’un homme de la trempe de Serge, c’est bien celle qui va s’ouvrir en mars 2008. Car de quel bilan va hériter Val d’Isère de la part de « l’équipe soudée» de Bernard CATELAN ?
Dans quel état se trouvent les comptes de la commune ? Et pire encore, dans quel état moral se trouvent les employés municipaux et l’ensemble des Avalins ? Il va falloir avoir les épaules larges, les idées claires et l’indépendance suffisante pour redresser tout cela.
En effet, là où en France nous découvrons un hyper-président, à Val nous venons de passer douze ans avec un hypo-maire ! Pas de perspective, pas de management, pas de vision à long terme, pas d’ouverture, c’est désespérant. De plus, face à la présence critique mais juste et efficace d’une vraie opposition, la municipalité pratique le black out complet sur tous ses projets. Comme si le fait d’être transparent vis à vis de « l’infâme opposition » risquait de mettre en péril des projets qui concernent tout le monde. Le tout est souligné par une communication alambiquée et peu sincère, exprimée à grands frais de manière exclusive et partisane !
Or les affaires de la Commune, ce sont les affaires de tous ! Il faut s’engager et se positionner pour exprimer des choix très clairs. Les leaders d’opinions avalins aujourd’hui se cachent, espérant sans doute tirer un quelconque profit de cette situation détestable. Or, plutôt que de se camoufler ou de tenter de monter des listes sans leader crédible, disponible et sans « casserole », ces barons devraient, en se servant de leur influence, pousser leurs ouailles à avoir une démarche citoyenne ou s’engager eux-même.
Sans cette implication de tous autour d’un leader solide et efficace les prochaines élections municipales ressembleront une fois de plus à une loterie et Val d’Isère ne s’en remettra pas ! Je ne veux plus revivre cette situation et je doute que Serge désire cela également.
On doit choisir un futur maire non pas sur les relations personnelles qu’on entretient avec lui ou sur les avantages que l’on pourrait retirer de sa présence à la tête de la commune mais sur sa capacité à bien diriger et ce même dans un petit village.
Un homme compétent et disponible ayant fait preuve d’une grande capacité de travail, n’ayant pas de prise aux pressions et intérêts particuliers et défendant vraiment l’intérêt général, entouré d’une équipe dynamique et efficace, bien implantée localement, ou chacun exprime son opinion et s’engage à la hauteur de ses compétences et de son temps disponible : voilà ce que nous vous proposons !
C’est maintenant qu’il faut s’engager pour Val d’Isère en espérant qu’il n’est pas déjà trop tard tant la fuite récente de tous nos talents est inquiétante !
Préparons-nous un bel avenir !
Patrick MARTIN