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Choisir, puis éliminer !
Dans un scrutin à deux tours la règle est :
« Au premier tour on choisit, au second tour on élimine ».
A Val d’Isère, le résultat des têtes de liste au premier tour montre que Marc Bauer recueille 570 voix et ses adversaires ensemble 758 voix. C’est dire que ses concurrents ont recueilli un tiers de voix de plus que lui.
Puisqu’au second tour on « élimine », chaque électeur doit se poser maintenant la question de savoir qui il préfère « éliminer », de Marc Bauer ou de Serge Paquin et de leurs listes.
Si votre réponse est que, tout bien pesé, c’est Marc Bauer et sa liste, dites-vous que vous êtes suffisamment nombreux pour contenir « vivons imaginons val » dans la minorité, si vous vous unissez en votant pour « Val Différence ».
Dimanche 16 est un jour bien différent du dimanche 9. Dimanche dernier vous avez marqué votre préférence pour l’une ou pour l’autre des 4 listes en présence. Dimanche prochain vous allez écarter celle des deux qui restent en lice et qui vous semble la moins désirable !
Electeurs du 1er tour qui avez voté pour les listes de Xavier Mattis et de Philippe Caillot, reportez vos voix au second sur « Val Différence » pour une démocratie avaline plus juste et pour une gouvernance moderne et expérimentée !
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La fièvre et le thermomètre…
Ce blog a été ouvert en novembre 2006. En 17 mois nous y avons écrit 300 articles qui ont suscité près de 3000 commentaires déposés par les bloggeurs.
Beaucoup se sont félicités de la création d’un espace d’information et d’échange propice à une communication entre les Avalins. D’autres ont critiqué l’abondance des commentaires, leur fréquent anonymat derrière lequel a pu parfois s’abriter des propos outranciers.
Nous avons, sauf erreur ou omission regrettées, supprimé l’insulte, l’injure et bien sur la diffamation. Nous avons publié en revanche reproches et critiques dirigées contre tel ou tel de nos adversaires ou contre nous.
Il n’est pas raisonnable de nous avoir reproché la publication de commentaires « anonymes ». Ce reproche n’a pu être fait que par des gens extérieurs qui n’apprécient pas le point auquel il est difficile à un employé communal, à un pisteur, au personnel d’entreprises privées locales, de dire tout haut – et a fortiori par écrit – ce qu’ils pensent.
Nous mettons enfin au défi quiconque d’avoir pu se plaindre d’une attaque personnelle contre lui. Nous appelons attaque personnelle toute attaque contre quelqu’un qui concerne sa famille, son argent, son passé, ses origines, son éducation, son instruction, ses mœurs, sa santé, son hygiène de vie, bref sa vie privée au sens le plus large. Il n'y a JAMAIS eu la moindre attaque de cette nature. Il ne faut pas confondre les critiques des projets et des actes politiques avec cette bassesse qui consiste à s'en prendre personnellement aux gens.
Mais ce blog n’était pas un « media » d’information, mais d’opinion. Son but était de porter à la connaissance des Avalins les erreurs d’une longue gestion écoulée et celles que promet une gouvernance future confiée à des mains inexpertes ou trop liées à des intérêts privés.
Un « media » d’opinion interpelle et parfois choque. Mais face à la maladie, faut-il chercher le médecin qui fera baisser la fièvre ou bien…casser le thermomètre ?
Serge PAQUIN@
Intervention intégrale de Serge PAQUIN au nom de Val Différence sur RadioVal le 14 mars, 18 h...
Au premier tour, les Avalins ont donné une large avance à la liste adverse. La discipline de vote a bien joué en faveur de cette liste, même si elle semble l’avoir fait à sens unique, dans la mesure où si un camp a loyalement voté en faveur des candidats désignés par l’autre camp, en revanche l’inverse n’a pas été vrai. C’est évidemment la raison du mauvais résultat enregistré par Le Président de l’Office du Tourisme.
Je n’ai pas la naïveté de croire, Benoit, que les quelques minutes d’antenne que vous m’offrez vont suffir à retourner la situation. Ce que j’espère de ces quelques minutes est qu’elles encouragent les Avalins à modérer cette situation qui est excessive, c'est-à-dire en donnant une chance à Val d’Isère que siège au conseil municipal – face à un pouvoir qui menace d’être très fort - une opposition suffisante.
Dans 3 jours, si le second tour n’infléchit pas le premier, Val d’Isère tombera dans une sorte de monarchie élective, c'est-à-dire qu’elle sera gouvernée par un système où tous les pouvoirs seront concentrés entre les mains du maire et de son proche entourage.
Ce pouvoir ne pourra être ni interpellé, ni contré. Une chape de plomb s’abattra sur l’information critique, et celle qui restera ressemblera alors à de la simple propagande, ne trouvant rien ni personne en face pour répliquer.
Pourtant, c’est utile qu’il y ait une opposition. Et c’est d’autant plus utile que le Pouvoir en place est puissant. Le rôle de l’opposition est en effet de :
1. Critiquer quand il le faut
2. Réfléchir à l’écart des responsabilités
3. Infléchir si possible
4. Proposer des alternatives
5. Et surtout, garantir une information indépendante
Au cours de toutes ces années passées, est-ce M. Catelan qui a tenu les Avalins au courant des grands dossiers qui dérangeaient? Il y a dix ans, déjà, celui dit de la Bailletta ? Celui des investissements de la STVI ? Celui des désaccords relatifs au montage des championnats du monde ? Celui du centre Sportif ? Celui de la Patinoire des Lèches ? Surtout, et plus que tout, celui d’un surendettement annoncé, conséquence d’une politique d’investissements trop généreuse ?
Oui vraiment un pouvoir en face duquel ne siège aucune opposition est un pouvoir qui n’informe pas, ou bien qui n’informe que de ce qui lui convient. En un seul mot, c’est un pouvoir totalitaire !
N’est-ce pas déjà commencé quand on entend un adversaire affirmer, au mépris de toute analyse responsable, que les caisses de Val d’Isère sont pleines ! Alors que la vérité est inverse et que la dette qui s’installe compromet au contraire gravement l’avenir de nos finances publiques ? C’est un sujet que je connais bien, que je suis de près depuis longtemps, vous le savez Benoit, et que - beaucoup l’admettent, y compris parmi mes adversaires - ma formation professionnelle me prédispose à ne pas comprendre plus mal qu’un autre !
Evidemment, ce n’est pas le Pouvoir d’un seul parti, d’un seul clan, qui informe objectivement. Partout dans le monde – et Val d’Isère ferait-elle exception au monde entier ? - c’est toujours l’opposition qui contribue à garantir l’objectivité de l’information. Ici, cela a été – pendant 7 ans - l’opposition municipale que j’ai eu l’honneur de conduire.
Avalines et Avalins, voulez-vous que cette action cesse ? Si c’est oui pour certains, alors – avec ce premier tour - c’est presque gagné pour eux. Et c’est perdu pour la grande Val d’Isère.
Il est trop tard pour affirmer que l’équipe Val Différence vaut mieux que celle qui entoure Marc Bauer. Nous l’avons fait, et le premier tour montre que vous ne nous avez pas cru. C’est trop tard, parce qu’en votant vous avez exprimé que vous préfériez Marc Bauer à Serge Paquin comme maire, et ainsi de suite pour toute sa liste qui occupe les 19 premières places du vote de dimanche dernier.
Mais si grande semble être votre préférence, peut-elle; a-t-elle le droit d’aller jusqu’à éliminer - et pour 6 longues années - toute forme de questions, de critiques, de propositions alternatives, bref toute opposition municipale à Val d’Isère?
Dans de nombreuses circonstances, certes autrement tragiques, survenues dans l’histoire de tous les pays et hélas du nôtre, ce choix-là a été fait : donner les pleins pouvoirs à un homme et à son entourage. Mon Dieu, comme le prix finalement payé en a été élevé !
On dit souvent des scrutins à deux tours : « Au premier tour, on choisit, au second tour, on réfléchit ». Je dis ce soir aux Avalins, ne privilégiez pas trop vos sentiments, privilégiez Val d’Isère, en lui offrant après-demain un conseil municipal équilibré et raisonnable !
Oui, réfléchissez. Réfléchissez qu’il n’est pas raisonnable, dans l’euphorie d’une victoire annoncée, de jeter le bébé avec l’eau du bain, en sacrifiant toute forme d’opposition sur l’autel d’un enthousiasme passager.
Installez au contraire véritable opposition au conseil municipal de Val d’Isère. Mais surtout ne vous dites pas : « oui, pourquoi pas, votons Paquin il sera au Conseil, il fera le gendarme ! ». Ne vous dites pas cela, parce qu’une opposition n’est jamais un homme seul ! Un homme seul, c’est Don Quichotte. Je n’ai pas cette vocation !
Une opposition digne de son nom doit se composer d’hommes et de femmes suffisamment nombreux pour mettre en commun leur expérience, leur compétence et leur force. Votez dimanche « Val Différence » liste pleine pour mettre une note de véritable différence dans cette campagne à sens unique.
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J’ai été attaqué : Tour à tour on m’a accusé de n’être qu’un retraité, un homme du passé, trop riche pour certains, trop parisien pour d’autres, d’être de gauche, autoritaire, tyrannique et finalement, comble de l’ignoble, certains m’ont affirmé gravement malade.
Je suis peut-être tout cela. Peut-être aussi par certains aspects de mon passé, de mon action, de ma réputation et finalement de ma vie, je vaux un peu mieux que ceux qui m’accablent.
Et c’est vrai aussi que je suis malade. Non pas de la terrible maladie dont on m’a a affublée. Mais malade de chagrin. Ce n’est pas le chagrin de quitter la scène politique de Val d’Isère. Avant d’en occuper un petit bout, j’ai eu une autre vie, et si je quitte cette scène, ma vie continuera.
Comment disait très bien Yves Montand après avoir perdu quelqu’un auquel il tenait beaucoup – et je vous assure que je ne tiens pas au poste de conseiller municipal de Val d’Isère autant qu’Yves Montand tenait à Simone Signoret ! – on ne refait pas sa vie. On la continue. Eh bien, je continuerai la mienne !
Mais je suis malade du chagrin de voir Val d’Isère – que je connais depuis si longtemps, et que j’aime si fort, qui a donné leurs métiers à mes deux fils aînés – atteinte d’une grave maladie, la maladie de la décadence, et qu’elle répugne à se faire correctement soigner.
Merci, Benoit.
Avalines et Avalins, je vous remercie également et je vous dis à bientôt …ou bien au revoir.
C’est curieux… Au premier tour, la moyenne des voix recueillies par chaque colistier de « vivons imaginons val » est 512. La moyenne des voix recueillies par chaque colistier de la liste conduite par Philippe Caillot est 69. Xavier Mattis retire sa liste au second tour en raison des résultats décevants du premier. Pourtant sa liste a recueilli près de 2.5 fois plus de voix que celle de Philippe Caillot qui, lui, prend la décision de se maintenir.
Il fait pourtant peu de doute que l’électorat de Philippe Caillot se recrute moins dans les beaux hôtels ou chez les riches commerçants que parmi les travailleurs de la Station : En maintenant sa liste, il confisque donc des voix qui, sinon, se reporteraient sans doute vers « Val Différence », encouragées à le faire par Philippe Caillot lui-même qui ne cache pas l’estime qu’il porte à Serge Paquin qu’il qualifie souvent d’ « homme de la situation ».
Il est donc raisonnable de lui demander la raison pour laquelle, en prenant la décision de maintenir sa liste au second tour, il prive « Val Différence » de voix qui se serait reportées naturellement vers elle, c'est-à-dire vers une liste dont les idées sociales ont conduit Marc Bauer a qualifié son chef Serge Paquin d’ « homme de gauche »devant caméras et radio. Ce faisant, il donne un signe fort de soutien à « vivons imaginons val ».
C’est curieux.