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...scandale à 3 temps
En 2004, Jean-Claude Killy informe notre maire que le CLO dont il est Président du Directoire versera à la Commune de Val une somme de 10 000 000 € pour la location des sites et installations mis à disposition des championnats du monde. Cet engagement est, plus tard, confirmé dans un contrat. Il ne sera pas respecté.
Le CLO, chacun le sait, est l’association sportive conçue, créée et financée par la FIS. Son rôle est d’assurer, indépendamment de la Station, l’organisation des championnats, Val d’Isère ayant pour seule tâche (ce n’était du reste pas rien) de mettre sites et installations avalines à sa disposition. Pour accomplir sa mission, le CLO est financé exclusivement par la FIS (à hauteur de CHF 43 000 000), qui confie sa direction générale à Jean-Claude Killy.
Dans le cadre du contrat signé à Miami entre FIS, FFS et Val d’Isère, la FIS a inséré une clause qui dit que « la FFS, Val d’Isère et le CLO seront responsables conjointement et solidairement de tous les engagements signés individuellement ou collectivement par eux. »
En pratique, cette disposition signifie que toute défaillance du CLO à l’égard de l’un de ses créanciers doit être supportée conjointement par les deux autres, c'est-à-dire moitié par Val, moitié par la FFS.
Conclusion :
- La FFS doit partager avec Val d’Isère la responsabilité solidaire des dettes impayées du CLO puisqu’elle en est responsable conjointement et solidairement. Cela vaut quel que soit le créancier.
- Il nous semble toutefois que la FIS peut difficilement échapper à sa responsabilité : C’est elle qui a créé, installé, imposé et financé le CLO. En fait la FIS dispose avec le CLO de l’organisme qu’elle charge, tous les deux ans - ici et ailleurs - de l’organisation des championnats du monde. Elle lui assigne ses missions, pourvoit à l’intégralité de son financement et désigne son management. Dans ces circonstances peut-elle rester indifférente à un désastre étroitement lié à sa gestion financière imprévoyante ?
- Enfin, si l’Etat s’est récemment déclaré sensible aux difficultés que rencontre Val d’Isère, il a une bonne occasion de le prouver en sorte que la défaillance du CLO ne retombe pas sur notre Commune.
Car n’oublions pas ce que l’on nous a si souvent rappelé : c’est la France qui accueillait ces championnats du monde.
Note : Les 19 et 20 mars, Radio Val a abordé le même sujet et exprimé une opinion radicalement inverse de la nôtre. D’après elle, les comptes du Comité seraient « plutôt bons » et Val d’Isère pourrait espérer un « reversement ». Pourtant, aucun "reversement" du CLO n’est prévu pour Val d’Isère dans le contrat FIS-Val-FFS. En termes simples, nous n’avons ni à escompter ni à espérer que le CLO nous reverse aimablement ce qu'il lui restera quand il aura fini ses comptes.
Nous avons en revanche - c'est mieux et plus - une créance de 10 millions qui résulte d’un contrat signé en décembre 2007 réitérant l’engagement pris en 2004 par le Président du Directoire du CLO