jeudi, mars 29, 2007

Garage de mécanique automobile

Patrick Martin vient d’écrire au maire au nom de l’opposition municipale. Selon lui, le procès-verbal affirme à tort que, lors de la réunion du conseil du 2 mars, les élus auraient autorisé le maire à lancer un appel d’offres auprès des entreprises et à passer les marchés. Or la seule autorisation qu’auraient donné les élus seraient qu’un permis de construire soit déposé pour tester la position de l’administration. De toutes les façons cette question est reprise à zéro lors du prochain conseil qui aura lieu le 3 avril : la Sous-Préfecture a en effet informé Val d’isère d’une irrégularité dans la délibération du 2 mars qui ne mentionne pas le montant estimatif des travaux.
Reprise à zéro, donc. Tant mieux.

5 commentaires:

Anonyme a dit…

Bonsoir,
Concernant la nécessité de conserver un garage de mécanique auto à Val, il y a presque unanimité car c’est un service quasi indispensable aussi bien pour nos clients que pour tous les acteurs économiques locaux. Par contre sur les moyens d’y parvenir, il reste à définir les différentes solutions possibles pour choisir la meilleure, sinon la moins mauvaise.
Sur ce point, comme sur d’autres dossiers traités lors du Conseil Municipal du 2 mars auquel j’ai assisté comme spectateur, il est frappant de voir le manque de préparation des dossiers présentés en Conseil ; ce qui explique le vote de projets pas assez précis. Peut-être s'agit-il de bonnes idées, certes, mais qui peuvent être terriblement hasardeuses comme l’ont démontré de nombreux exemples récents (piscine, patinoire… entre autre)
En effet, les projets présentés et discutés par les conseillers municipaux semblaient être d’avantage du domaine du feeling ou de l’opportunisme que le résultat d’une démarche complète, construite et aboutie (études marketing, techniques, économiques, juridiques et commerciales).

D’autre part, à la lecture des commentaires à la suite de «Garage de mécanique à la Daille» du 19 mars, il est intéressant de constater les différents points de vue sur l’écologie à Val. Vous trouverez ci-dessous un article de JM Vittori dans les Echos qui conclut : « La seule vraie solution, c'est de trouver collectivement les moyens d'une autre croissance, en accomplissant une formidable révolution technique, sociale, culturelle » C’est un enjeu mondial, mais certainement l’un des enjeux majeurs de Val d’Isère pour les 5 à 10 ans à venir, et aussi un changement nécessaire des mentalités.

J’attends avec intérêt vos réactions éventuelles.
TH

Réconcilier écologie et économie
[ LES ECHOS 28/03/07 ]
PAR JEAN-MARC VITTORI
Ça ne peut plus durer. L'économie mondiale va devoir trouver un nouveau modèle. Pendant deux siècles, l'homme a tiré allègrement sur les entrailles de la Terre pour produire son énergie. Il a pollué l'air et l'eau en abondance sans même en avoir conscience. Il a fait disparaître des milliers d'espèces animales et végétales. Il a fabriqué un prodigieux développement économique dans l'ignorance totale de l'environnement. Mais cette domination de l'homme sur la nature est condamnée à disparaître. Nous allons devoir « changer la croissance pour sauver la Terre », comme l'indique le titre de notre cahier de 16 pages, publié juste avant deux manifestations auxquelles sont associés « Les Echos » - le Forum européen pour le développement durable et une entreprise responsable (Feder), jeudi et vendredi, et la deuxième université de la Terre, samedi à l'Unesco.
Ça ne peut plus durer, parce que le climat change peut-être irrémédiablement. La température monte parallèlement aux émissions de gaz à effet de serre. Les scientifiques du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat estiment que les deux sont très probablement liés. Et que le réchauffement va se poursuivre, menaçant des équilibres écologiques précieux. Le film d'Al Gore, « Une vérité qui dérange », a accéléré la prise de conscience. Tout comme la douceur de l'hiver... et le rapport de Nicholas Stern sur la colossale facture du réchauffement. A Pékin, les dirigeants parlent de la nécessité d'un «développement plus viable». Même à Washington, l'état d'esprit change.
Ça ne pourrait plus durer, même si le réchauffement climatique n'était pas dû à l'activité humaine. Car les signes d'épuisement de notre bonne vieille planète se multiplient. Avec le triplement des cours du pétrole, les majors ont fini par admettre que les ressources d'or noir n'étaient pas illimitées. Leurs dirigeants situent le pic au-delà duquel la production reculera dans les années 2020 - c'est-à-dire demain. Les ressources en poisson diminuent dangereusement. Des nappes souterraines d'eau se vident. Des millions d'hectares de forêts disparaissent chaque année. Et il n'y a pas assez de terres cultivables pour nourrir toute la planète et remplir tous les réservoirs de voiture.
Face à ces constats, certains prônent la décroissance. La perspective est non seulement déprimante mais aussi criminelle sur une planète où près de 1 milliard d'humains ne mangent pas à leur faim. La seule vraie solution, c'est de trouver collectivement les moyens d'une autre croissance, en accomplissant une formidable révolution technique, sociale, culturelle, d'une ampleur comparable à celle de la révolution industrielle. Il nous faudra aussi élargir nos horizons, transformer nos systèmes de mesure pour calculer un « PIB bio » et des « profits reproductibles ». En se rapprochant de l'écologie, l'économie renouera avec l'une des définitions les plus classiques de la science économique : l'affectation de ressources limitées à des besoins illimités.

Anonyme a dit…

je suis parfaitement d'accord avec votre analyse et si l'on veux que nos enfants puissent continuer à vivre dans nos montagne il faut penser en terme de décroissance à présent...tout développemnt doit intégrer la notion de durabilité environemental, social et économique, d'autant plus que ça devient un critère de choix de destination pour les touristes (qui va en s"emplifiant).
oeuvrons pour un tourisme responsable et respectueux de l'environement et de sa polulation
...

Anonyme a dit…

ENVIRONNEMENT :
Bonjour à la personne anonyme du 30/03 à 14:42,
Juste un correctif à votre message. Il n’y a pas de décroissance à accepter car les actions à mettre en œuvre pour un meilleur respect de notre environnement, au contraire, sont sources de croissance pour Val, mais autrement. Par exemple l’activité touristique décroitra inexorablement si Val reste en retard par rapport au progrès « écologique » nécessaire car nos clients iront alors ailleurs ; à l’inverse le nombre de clients augmentera s’ils trouvent à Val d’Isère la meilleure proposition. D’ailleurs l’article des Echos du 28/03/07 précise bien l’enjeu : « La seule vraie solution, c'est de trouver collectivement les moyens d'une autre croissance »
TH
Nota bene : pour un dialogue plus efficace, ce serait bien de retrouver sur ce blog l’usage des pseudos

Anonyme a dit…

Des "pseudos", certainement. Mais pourquoi pas des noms ? Va-t-on indéfiniment avancer masqués ? Et ne vaudrait-il pas mieux se connaître, se réunir et échanger face à face les uns avec les autres ?
Serge Paquin

Anonyme a dit…

PSEUDOS
Bonjour,
Les pseudos utilisés dans les blogs ont l’intérêt de pouvoir dialoguer sur la toile, sans les inconvénients des spams et autres sollicitations malvenues, en provenance du monde entier, et sans les préjugés trop convenus, non plus. Dans un petit village comme le notre, cela ne devrait pas empêcher les échanges directs, en appui et en complément des commentaires écrits dans les blogs.
Par contre il est effectivement dommage sur ce blog que la majeure partie des commentaires soit totalement anonyme, ce qui effectivement empêche des dialogues constructifs et surtout laisse parfois place à des débordements.
TH