"Une nation périclite quand l'esprit de justice et de vérité se retire d'elle"
A l’Elysée !
Survolons les championnats du monde et les mois qui suivent et rejoignons la date du 3
juin 2009. Cinq mois se sont maintenant écoulés depuis la grande fête. Il y a conseil municipal ce jour-là à Val d’Isère. Voici un extrait du
compte-rendu de la séance :
Visite à l’Elysée :
Monsieur le maire tient à faire le point sur les discussions qui se sont tenues avec deux conseillers de Monsieur Sarkozy à l’Elysée le 02 juin 2009. Les difficultés financières de la commune ont été évoquées en présence également de Monsieur le Préfet et du directeur général des Services du Conseil Général. Des propositions ont été faites, notamment sur les factures des services de l’Etat (Armées et Gendarmerie) et le versement d’une subvention de fonctionnement au CLO. »
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Commentaire
L'objet de la visite est de rencontrer deux conseillers du Président. L’affaire est grave : le maire évoque des « difficultés financières ». Il suggère à ses deux interlocuteurs de faire "une proposition de versement d’une subvention de fonctionnement au CLO" !
Avez-vous bien lu ? Ne s’agit-il pas plutôt d’une demande de subvention pour Val d’Isère ? Pas du tout : le CLO - qui doit encore 8 7000 000 € à Val d’Isère - s’avère en fait dans l'incapacité d'en régler le premier sou, alors que son contrat lui impose d'en effectuer maintenant le paiement. Bizarre, pensez-vous tout de même, cette démarche du maire à Paris ... Il nous avait pourtant adressé, moins de deux mois auparavant, un document intitulé "Communiqué de M. le maire " dans lequel on pouvait lire ce qui suit : « Le CLO a-t-il une dette de
Alors, une subvention de l'Etat au CLO, pour quoi faire ? A quel titre notre maire s'entremettait-il ainsi - 5 mois après les championnats du monde - en faveur d'un CLO qui, selon lui, ne nous devait rien ? Non ! avait-il affirmé deux mois plus tôt, le CLO n'a aucune dette envers Val d'Isère...
Eh bien voilà, ce n'était pas vrai. La réponse était : OUI !
Moyen idéal pour Marc Bauer de se débarasser des "rumeurs" qui stigmatisent la collusion entre le maire de Val d'Isère et le président du CLO - qui sont une seule et même personne - reprochant au premier d'avoir étouffé la dette du second et spollier ses administrés pour éviter la faillite du CLO.
Eh bien voilà, ce n'était pas vrai. La réponse était : OUI !
Moyen idéal pour Marc Bauer de se débarasser des "rumeurs" qui stigmatisent la collusion entre le maire de Val d'Isère et le président du CLO - qui sont une seule et même personne - reprochant au premier d'avoir étouffé la dette du second et spollier ses administrés pour éviter la faillite du CLO.
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