Il y a "La culture générale pour les NULS", " Le management pour les NULS", "L'histoire de France pour les NULS", "L'anglais pour les NULS", "La Bourse pour les NULS", "La comptabilité pour les NULS" ...
Tout, ou à peu près tout, a été écrit pour les NULS et les NULS en ont tiré profit.
Alors, pourquoi pas "Le CLO pour les NULS" ?
1.
L’Affaire CLO, c’est 10 000 000 €. Soit
environ le total des impôts locaux d’une année entière de la Commune ! C’est le
plus grand scandale de l’histoire de Val d’Isère.
2.
Au terme de sa mission, le CLO s'est avéré incapable de financer le loyer dû à Val. Il
se trouvait en situation de cessation de paiement pure et simple. Pour éviter le scandale d'un impayé de
cette taille envers la Station d'Accueil, on a élucubré une manœuvre (fin 2008) consistant à déclarer que le contrat de location était « une convention d’objectifs n’obligeant les parties qu’à
une obligation de moyens ». Plus
la ficelle est grosse, moins on regarde le paquet !
3.
Du coup - sans grande pudeur et avec un certain cynisme - le maire de Val d'Isère a annoncé - après le déroulement des championnats - que « La convention représente un budget prévisionnel et
non une créance formelle. Aucun tribunal ne pourrait se fonder sur un
texte aussi vague et aussi éloigné de la rédaction classique d’un contrat de
location pour en conclure l’existence d’une obligation de payer ».
4. Le
concepteur, rédacteur et maître d'œuvre de la machination visant à
gommer la créance de Val d'Isère pour renflouer le CLO se félicitait qu’ainsi le CLO, dramatiquement endetté à notre égard, cessait de l'être – en apparence du moins - parce que « aucun tribunal ne pourrait se fonder sur un texte aussi vague et aussi
éloigné de la rédaction classique d'un contrat de location ". C'est un coup bas conçu pour faire disparaître un contrat de location dont l'application était limpide et impossible à contourner, en lui substituant une convention rédigée et signée par le maire dont la propre Commune était la victime désignée !... Fait d'armes patriotique !
5.
En utilisant cette embrouille - et
fort de sa double casquette de chef de la Commune et de chef du CLO - le maire Bauer de Val a exonéré le Président Bauer d'honorer sa dette ! Il a
immédiatement écrit aux Avalins : « Le CLO a-t-il
une dette de 10 M euros envers la Commune ? Réponse : Non ».
(Communiqué de M. le Maire aux Avalins en date du 08/04/2009).
6.
But de la manœuvre ? Disculper les dirigeants d’un CLO devenu insolvable après avoir dépensé la totalité du budget alloué par la FIS (CHF 43 000 000) ! Sinon, imaginez
les titres : "A la veille de l’arrivée des équipes à Val d’Isère, trou
gigantesque dans les finances des organisateurs qui ont précipité le CLO en
cessation de paiement ! Val d’Isère, station d’accueil refaite des
10 000 000 € dus en vertu du contrat de location qui liait le CLO à la Commune ! Le Conseil de
Surveillance et le Directoire sur le grill !
7.
Pour le Président Marc Bauer et ses amis dirigeants du CLO, tout plutôt que cela ! C'est dans ces circonstances que M. Bauer-CLO et M. Bauer-Maire ont signé l’acte de décès du contrat de location, prétendument remplacé par une « convention d’objectifs n'obligeant les parties qu’à
une obligation de moyens ». C'était scandaleux au plan politique, et juridiquement absurde.
8.
Même les NULS s’étouffent devant un tel
enfumage : on spolie les intérêts de la Commune de Val d’Isère en déchirant un contrat de location dont l'application ne souffre aucune discussion pour lui substituer "un texte si vague et si éloigné d'un contrat classique de location" q'aucun tribunal ne pourrait l'interpréter ! Pourquoi ? Pour sauver la
peau d'un CLO insolvable, et la réputation, voire les carrières, de ses dirigeants incompétents et imprévoyants. Bel ouvrage !
9. Mais, dites-nous M. Bauer, cette prétendue et
improbable « convention d’objectifs », où est-elle donc passée ? Pourquoi refusez-vous de la
communiquer - comme la loi vous le commande - à celui de vos
conseillers municipaux qui vous en demande la copie ? N'aurait-elle été qu'une posture de communication le temps nécessaire pour enfumer les Avalins auxquels
« certaines rumeurs » mettaient la puce à l’oreille ?
Monsieur Bauer, cette "convention d'objectifs n'obligeant les parties qu'à une obligation de moyens" qui est votre raison de camper dans le rôle normal d'un maire normal qui ne saurait rien tirer d'un texte si vague et si éloigné d'un contrat classique de location, SE POURRAIT-IL QUE VOUS SOYEZ DANS L'IMPOSSIBILITE MATERIELLE DE LA COMMUNIQUER ?
Monsieur Bauer, cette "convention d'objectifs n'obligeant les parties qu'à une obligation de moyens" qui est votre raison de camper dans le rôle normal d'un maire normal qui ne saurait rien tirer d'un texte si vague et si éloigné d'un contrat classique de location, SE POURRAIT-IL QUE VOUS SOYEZ DANS L'IMPOSSIBILITE MATERIELLE DE LA COMMUNIQUER ?
10. De plus fort, si le CLO ne devait rien à la
Commune, pourquoi le maire – un an après l’avoir claironné sur tous les
toits (Communiqué du 6 avril 2009) -
a-t-il déclaré le contraire à l’Assemblée générale du CLO ( le 06 mai 2010) ?
Citons le PV de l'Assemblée : « Monsieur
Bauer rappelle que la Commune devait également percevoir la somme de
10 000 000 €, aujourd’hui non honorée » … !
11. Le sommet de l'intox consistera à prétendre ensuite que, de toutes les
façons, Val d’Isère n’aurait jamais rien touché, le CLO étant devenu insolvable. C’est faux ! Parce que, face à un Président du CLO droit dans ses bottes et opposant son refus à couvrir une association en faillite, Mme Bachelot (Ministre des Sports) et
M. Kasper (Président de la FIS) - quelques courtes semaines avant l’arrivée des premières équipes et des journalistes - n'auraient pas eu d'autre alternative que de renflouer l’indispensable organisation
plutôt que de l’exposer à un scandale international.
12. Pendant
quatre ans, Serge Paquin a porté des accusations précises et fortes contre le
responsable de la Commune de Val d’Isère. Par le silence assourdissant qu’il
lui oppose, M. Marc Bauer prouve qu’il est de son avis. Sans doute juge-t-il cela préférable à une explication devant la Cour ...
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