samedi, juin 30, 2007

Conseil du 28 : « centre sportif »

La dernière question à l'ordre du jour du conseil de jeudi dernier était de loin la principale. Il était demandé aux élus de désigner un Jury pour recruter le concepteur-réalisateur du "centre sportif" si contreversé par ailleurs. L’opposition municipale a répété à nouveau son opposition à une procédure de construction imprudente et inadaptée. « Construire votre projet, ce n’est pas construire un simple hangar en plaine a ironisé Serge Paquin » pour stigmatiser la procédure de conception-réalisation qui prive la Commune de la collaboration et du soutien du cabinet d’architectes et des ingénieurs conseils qu'elle devrait au contraire recruter pour l'assister tout au long du chantier et de la réception des travaux.

« Avant qu'ait lieu le vote, êtes-vous disposé ce soir à nous expliquer les conditions dans lesquelles le Jury recevra un Programme soigneusement défini par le maître d’ouvrage ? Pouvez-vous confirmer quels seront les responsables de la Commune en charge d’élaborer ce Programme ? Quel type d’assistance extérieure sera mis à leur disposition ? Quels délais leur seront impartis ? » a demandé l’opposition au maire sans recevoir de réponse satisfaisante.

Par ailleurs l'opposition a affirmé qu’il était surréaliste d'installer un Jury pour recruter le concepteur-réalisateur d’un projet dont le conseil municipal n'a jamais été saisi. « Peut-on en effet vous rappeler que ce projet que vous appelez « centre sportif » n’a jamais été débattu, ni a fortiori adopté par notre conseil ? » a insisté Serge Paquin.

« Mais Il y a plus fort » a martelé l’intervenant en s’adressant au maire : « Ce projet ni débattu ni voté, ce projet qui donc pour nous n’existe pas, figure néanmoins dans le dossier du budget 2007 voté par ce conseil dans sa séance du 3 avril dernier pour une somme de 22 451 348 € ! Comment votre majorité a-t-elle pu mettre à votre disposition une somme de
22 451 348 € pour réaliser un projet inconnu du conseil ? »
.

Plus loin, dans la vaine tentative de retourner quelques membres de la majorité, Serge Paquin a ajouté: « Car à partir du moment où celui qui réalise l’ouvrage est le même que celui qui l’a conçu et que cet intervenant unique livre son travail à prix forfaitaire et à date convenus à l’avance, le jury recruteur et lui doivent être enfermés dans un cahier des charges d’une précision millimétrique, conçu et rédigé par le maître d’ouvrage c'est-à-dire par la Commune elle-même. Je ne fais là que répéter ce que dit la Cour des Comptes que vous avez citée lors de notre conseil municipal du 18 avril dernier. Voici les propres mots qu'elle utilise pour préciser les conditions impératives de la conception-réalisation : « Ces avantages (ceux de la conception-réalisation) ne jouent réellement que si le programme est défini préalablement et en termes précis, grâce à des études suffisantes menées à l’initiative du maître d’ouvrage ».

Il est inquiétant de constater que cette condition ne semble pas satisfaite dans cette affaire dont la préparation est au contraire caractérisée par la précipitation et la légèreté. La majorité municipale est restée sourde à tous ces arguments et a malgré tout voté comme demandé par le maire.

7 commentaires:

Anonyme a dit…

Suite à la démission de Monsieur Killy, la majorité doit prendre ses responsabilités et démissionné en bloc

Anonyme a dit…

Nous allons avoir une pub superbe dans le monde entier avec la démission de JC Killy, merci à vous le conseil municipal, tout le monde doit démissionner et de suite.
Monsieur le Préfet va peut-être enfin bouger...
Le peuple doit descendre dans la rue, nous ne pouvons plus supporter celà.
MR

Anonyme a dit…

Vous ne faite pas de detail ! vous dites TOUT LE MONDE et pourquoi TOUT LE MONDE ? Il y en a quelquesuns qui tirent la sonette depuis 3 années sans qu'on les ecoute.

Anonyme a dit…

oui c'est vrai vous avez raison ma plume a été plus vite que ma pensée mais que tous les conseillers de Catelan démissionnent avec lui ou plusieurs pour qu'il y ai de nouvelles élections au plus vite

Anonyme a dit…

Risquer ou mourir
Aujourd'hui nous sommes dans un cas de responsabilité collective.
laisser faire
on bouge pas
on défend les acquis
on voudrait que cela change mais sans faire de vague. Ce qui en terme de diplomatie conduit à vouloir défendre le statu quo, c'est exactement cela l'immobilisme
Nous devons rapidement passer a l' offensive d'une statégie de changement. c'est de pouvoir
"accéder au meilleur", tendre vers le meilleur implique de passer par une crise, c'est à dire par faire des choix.
Si on préfére le statu quo dans un monde qui bouge, c'est choisir de reculer
Face à un miroir il y a deux attitudes: s'y complaire ou le traverser- non pour le rejoindre ce qui s'y réfléchi, mais pour en changer la représentation.
"mais quand est-ce que cela va commencer?"
Or, plus on espère et moin on agit. Nous devons ETRE REACTIF
Nos élus ne sont pas sortis du modèle monarchique.
le sommet stratégique est difficile d'accès mais une fois qu'on y est, on est indéboulonnable, indécrottable.
Cela devient un fonctionnement d'"intouchable".
Il y a urgence à mon sens,
Val d'Isère est meurtrie
Val d'Isère est défigurée
La gestion du conflit passe par le
Face à Face
le conseil démissionne ou nous signifions une action.
Il faut mieux y aller TOUS ENSEMBLE. C'est tellement plus simple.

Anonyme a dit…

On est à la une de partout: F inter, l'Equipe...Alors Mr le maire qui à le courage de nous envoyer droit dans le mur en gaspillant notre argent et compropmettant notre avenir, devrait avec son équipe faire comme Killy: Démissionner....Il serait tant que les avalin bougent et les contraignent à partir: Paquin et son team leur tire la sonnette d'alarme depuis des années, et ils continuent....2009 au lieu de nous faire de la bonne pub à grand frais va comme prévu nous faire de la très mauvaise pub, à très très grand frais: la ruine de Val....Il y a déja tant de stations qui ont coulées cette année: c'est que le début....

Anonyme a dit…

La commune de Val d'Isère a le budget et les responsabilités d'une GRANDE ENTREPRISE. Une telle entreprise doit être dirigée par des personnes hautement qualifiées, avec une certaine ouverture d'esprit, qui ont l'expérience et de sérieuses compétences concernant la maîtrise des hommes et la gestion de gros budget....même s'il ne faut dévaloriser aucune profession, je doute très sincèrement qu'un moniteur de ski, qu'un agriculteur, qu'un simple commerçant,...(il ne faut pas se voiler la face!) aient l'envergure nécessaire pour diriger une station comme Val d'Isère.
Continuer de tout gacher, de n'en faire qu'à votre petite tête, et de jouer avec notre argent qui ne vous appartient pas!
Bonne continuation.