Message de Serge
Paquin
Il
est plus confortable d’être du côté du Pouvoir que de s'y opposer.
Je dis cela à à l'intention de ceux qui me lisent sans
intérêt, voire avec hostilité. Soit qu'ils ne comprennent
pas, soit qu'un préjugé les incite à ne pas chercher à comprendre. Inutile pensent-ils de remuer l’eau qui dort.
Je dis également cela à l'intention de ceux que
je dérange dans leurs amitiés. Ils répugnent – et c’est
humain – à accorder du crédit à quelqu’un qui compromet le camp où ils ont des amis.
Je dis cela enfin à l'intention de ceux qui
mettent mon opiniâtreté sur le compte d’un règlement de compte ou d’une revanche. A ceux-là, je dis qu’ils se trompent. En 2008 j’ai conduit une
liste aux élections municipales, tout comme d’autres du reste. Marc Bauer a
fait de même et il a gagné facilement. Il l’a fait au terme d’une campagne
honorable au cours de laquelle le
combat a été loyal. Rien n’a sérieusement porté atteinte à la dignité et au
respect des personnes elles-mêmes. Au soir du second tour, je me suis approché
de lui pour lui tendre la main et le féliciter d’une victoire éclatante.
Mais voilà ! Six mois plus
tard, en octobre 2008, ce que j’appelle l’affaire CLO aura montré le
bout de son nez. En tant que conseiller municipal, il m’incombait d’autant plus de regarder les choses de près que je suis le seul élu à ne pas l'avoir été sur la liste de Marc Bauer. A ce titre j'ai une responsabilité de témoin.
A mes yeux – et je n’ai pas
changé d’avis depuis plus de quatre ans – cette affaire démontre clairement la collusion d’un
créancier et de son débiteur. Les sommes en cause sont énormes : environ 30 %
du budget annuel de notre Commune. L'initiative en revient à une seule
et même personne, ayant par sa double fonction un pied dans chaque camp.
Or le créancier était Val d'Isère, et Marc Bauer en était le maire. Ce dernier a été l'auteur, le concepteur et le bénéficiaire d'un système avantageux pour l'association (CLO) dont il était le président, et hautement préjudiciable à la Commune dont il était le maire. C'est exactement le reproche que le Tribunal Correctionnel de Paris a adressé à l'ancien Président de la République dans une récente affaire célèbre et similaire. Ici , seul désormais un tribunal de Savoie peut faire bouger les lignes.
Or le créancier était Val d'Isère, et Marc Bauer en était le maire. Ce dernier a été l'auteur, le concepteur et le bénéficiaire d'un système avantageux pour l'association (CLO) dont il était le président, et hautement préjudiciable à la Commune dont il était le maire. C'est exactement le reproche que le Tribunal Correctionnel de Paris a adressé à l'ancien Président de la République dans une récente affaire célèbre et similaire. Ici , seul désormais un tribunal de Savoie peut faire bouger les lignes.
Pour ma part, je n’occupe désormais plus qu’une toute petite place dans la
Commune de Val d’Isère. Mais pour petite qu’elle soit, elle existe : un
pourcentage des Avalins - même s’il s’était minoritaire – a
souhaité que je siège à leur conseil municipal. Ce n'était pas pour inaugurer les
chrysanthèmes ou faire le beau lors des vins chauds. Ce n’était certes pas non plus
pour faire l’imprécateur.
C’était – en cas de circonstances exceptionnelles – pour défendre ce que j'estime être leur intérêt. Eh bien, nous sommes dans ce cas.
C’était – en cas de circonstances exceptionnelles – pour défendre ce que j'estime être leur intérêt. Eh bien, nous sommes dans ce cas.
J’adresse aux Avalins et à Val d’Isère mes meilleurs vœux pour 2013 !
Serge Paquin
Conseiller municipal
(à suivre samedi prochain)
(à suivre samedi prochain)
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