samedi, avril 20, 2013

Lettre-épilogue de Serge PAQUIN


Chers Avalins,

Le moment est venu de vous rendre compte des trois raisons pour lesquelles je vous ai tant parlé de cette affaire depuis plus de 4 ans :
  • Dès octobre 2008, j’ai compris qu’il y avait un « loup » derrière le flou entretenu autour de notre relation avec le CLO. Et j'ai découvert que ce loup était une malversation.
  • J'ai pensé qu'il n'était pas conforme à ma responsabilité d'élu de demeurer inerte devant une situation aussi répréhensible et si préjudiciable à notre Commune.
  • Du reste, ceux qui ont voté pour Val Différence en 2008 auraient condamné qu'au prétexte d'une très faible représentation au Conseil municipal, le conseiller qui incarnait l'opposition se réfugie dans un rôle de figuration.
 Ce que j’ai appris en vingt années de politique à Val d’Isère est que - pour être une petite communauté - nous n’en sommes pas moins à la merci des mêmes ambitions, des mêmes mensonges et des mêmes appétits féroces qu’à Paris.

Dès son élection Marc Bauer a été confronté à un choix : ou bien laver plus blanc dans l’intérêt de sa Commune mais au péril de la réputation et des carrières de quelques amis qui l'avaient soutenu ; ou bien détourner de la Commune ce qu'il était nécessaire au CLO pour échapper à une faillite qui aurait compromis les amis responsables de sa gestion (8 700 000 €).

N'épargnons pas à ceux qui ont abandonné le CLO en terrain miné l'honneur d'être cités ici : il s'agissait évidemment des dirigeants du CLO, c'est à dire le Président du Conseil de Surveillance et les dirigeants du Directoire. Ils sont partis sur la pointe des pieds en mars 2008, à une date où le trou sautait aux yeux. C'est la "patate chaude" refilée sans tambour ni trompette au nouveau président ! 

Le nouveau maire Marc Bauer, mal inspiré et sans doute instrumentalisé par les intéressés, a fait le choix détestable de les "couvrir". Il s'est alors engagé dans une spirale du mensonge, déniant la dette du CLO envers notre Commune pour justifier son abstention d'en poursuivre le recouvrement. Il s’est rendu coupable d’une imposture envers ses administrés et d’une forfaiture en s'autorisant à rayer de l’actif communal la dette envers la Commune de l'association dont il était devenu le Président.

J'espère que la Justice - qui pour être lente n'en est pas moins inexorable - lui  demandera de rendre compte. En attendant, qu'il rende compte à sa propre conscience. 

Bien cordialement,

Serge Paquin

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