vendredi, mars 30, 2007

3 avril 2007, 19 :00 h : Assistez au conseil municipal !

La réunion la plus importante du conseil municipal est certainement celle du vote du budget. C’est pour la majorité l’occasion d’apporter son soutien au gouvernement de la commune. C’est pour l’opposition celle d’exprimer et de motiver son désaccord. Venez nombreux, mardi soir prochain, assister à la délibération et au vote du budget.

jeudi, mars 29, 2007

Garage de mécanique automobile

Patrick Martin vient d’écrire au maire au nom de l’opposition municipale. Selon lui, le procès-verbal affirme à tort que, lors de la réunion du conseil du 2 mars, les élus auraient autorisé le maire à lancer un appel d’offres auprès des entreprises et à passer les marchés. Or la seule autorisation qu’auraient donné les élus seraient qu’un permis de construire soit déposé pour tester la position de l’administration. De toutes les façons cette question est reprise à zéro lors du prochain conseil qui aura lieu le 3 avril : la Sous-Préfecture a en effet informé Val d’isère d’une irrégularité dans la délibération du 2 mars qui ne mentionne pas le montant estimatif des travaux.
Reprise à zéro, donc. Tant mieux.

mardi, mars 20, 2007

Avis aux blogueurs

Je viens de relire tous les commentaires envoyés sur ce blog depuis l’origine en novembre. Leur nombre démontre que le dialogue se noue volontiers entre les avalins si l’occasion leur en est donnée. Parmi ces commentaires, certains nous approuvent et nous soutiennent. Que leurs auteurs en soient remerciés ici. D’autres nous critiquent. Qu’ils soient remerciés aussi, parce que la critique est utile.
Certains blogs sont truffés de gros mots et d’insultes. C’est d’autant plus nul que c’est anonyme. Désormais nous éliminerons les commentaires qui se complaisent dans ce style. Pourquoi ? Parce que si leurs auteurs attaquent nos adversaires, nous ne voulons plus – en les publiant – passer pour leurs complices. Et si c’est à nous qu’ils s’adressent, qu’ils s’expriment poliment. Quant à ceux qui pensent du mal de ce que nous disons ou de ce que nous faisons, qu’ils continuent à le dire, ici, sur notre blog. Mais avec décence.

Serge Paquin

lundi, mars 19, 2007

Garage de mécanique automobile à La Daille

Sur rapport présenté par l’adjoint M. Xavier Mattis, le conseil municipal réuni le 2 mars a donné au maire l’autorisation de poser la demande d’un permis de construire pour un garage de 690 m2 à installer au rond-point de la Daille et de signer les marchés avec les entreprises retenues. Autant dire tous pouvoirs de mener l’opération jusqu’au bout.

Cela nous paraît discutable pour les 4 raisons qui suivent :

En premier lieu il est anormal de donner ainsi carte blanche au maire. Sur une affaire aussi importante, celui-ci devrait d'abord, une fois le permis obtenu, revenir devant le Conseil pour lui présenter le projet détaillé ; puis ensuite, le consulter à nouveau avec le résultat des appels d’offres en mains. C’est alors, et alors seulement, que le Conseil serait en mesure de prendre une décision finale et de donner son accord pour exécution.

En deuxième lieu, en quoi est-ce le rôle de la Commune de financer la construction d’un garage privé ? Aujourd’hui c’est un garage, demain ce sera quoi ? Si la raison est qu’il n’y a personne dans le secteur privé qui soit volontaire pour réaliser un tel projet à son compte, il doit être clair qu’avec l’argent public on ne finance que la construction d’installations publiques, et non privées. Faire l’inverse est malsain, voire irrégulier.

En troisième lieu, il y a, à deux encablures, le Centre Technique de La Daille. Ne peut-on y installer un atelier de dépannage géré à son compte par quiconque sera candidat pour y louer l’emplacement nécessaire ? Et s’il n’y a pas de candidat, la Commune est-elle incapable d’installer une petite équipe communale pour assurer un service minimum ?

Enfin, et surabondamment, l’emplacement est saugrenu.

dimanche, mars 18, 2007

Stations de sports d'hiver et développement durable
"Blogueur anonyme" du 16 mars a bien raison d'attirer l'attention sur le Forum international tenu à Avoriaz le 19 janvier dernier sur ce thème.
Cette rencontre, au cours de laquelle une vingtaine d'intervenants se sont exprimés, a balayé l'ensemble des questions que posent l'existence et le développement des stations de sports d'hiver au regard du développement durable. M. Jean-François Blas est intervenu brillament pour souligner un certain nombre des actions qui illustrent la détermination des entreprises de remontées mécaniques qu'il dirige : il cite - parmi d'autres choses - le souci de veiller à ne pas réaliser un investissement sans quantification préalable de son impact sur l'éco-système, ou encore de n'entreprendre des travaux (par exemple implantation de nouveaux pylones) que considération prise du mode vie de la faune susceptible d'être dérangée (Tetras-lyre). M. Jean-François Blas a également insisté sur les efforts consacrés au choix d'installations de neige de culture de moins en moins polluantes (eau, électricité, bruit) et aux précautions prises dans la construction de retenues collinaires.
Arnaud Dutheil (CAUE Haute-Savoie) a stigmatisé que le développement durable, ce n'est pas que l'énergie, c'est aussi résister dans les stations à la densification d'un urbanisme qui, sous la pression d'un immobilier de tourisme de plus en plus envahissant, tend à refouler les habitants historiques vers "en bas". Monsieur Dutheil a bien raison. Il aurait pu précisé que le phénomène ne tient pas seulement à l'envahissement des lits touristiques mais aussi à la nécessité de loger dans les stations le personnel recruté à l'extérieur par les employeurs locaux. Nous y reviendrons sous peu.

lundi, mars 12, 2007

Réponse au commentaire du 9 mars de "blogueur fou" sur le sujet "centre nautique" qui précède

Nous proposerons bientôt dans la Tribune de Renouveau de Val - dans le cadre du logement social que nous avons fait le choix de traiter par étapes successives - la distinction que la Commune doit faire, selon nous, entre les logements sociaux proposés aux avalins qui travaillent à l'année, et les autres. Tu constateras alors que - contrairement à ce que tu affirmes - ce n'est pas une question qui nous laisse indifférente.
Serge Paquin

jeudi, mars 08, 2007

Centre nautique

Le grave n’est pas d’arrêter le projet. Le grave serait de louper sa reconversion par entêtement vis-à-vis de ses amis et par crainte de perdre la face vis-à-vis des autres. Il y a pourtant plus de mérite à admettre un échec qu’à en aggraver les conséquences en cherchant à en dissimuler la taille. Si on réduit le centre nautique à une simple piscine, histoire de « faire malgré tout quelque chose qui y ressemble quand même un peu » et surtout de procurer en 2009 le centre de presse annoncé, on se tire à nouveau dans le pied, un peu comme on l’a fait en doublant l’actuelle patinoire avec la future. Il vaut mieux une reconversion courageuse que s’enfoncer dans une continuité sans avenir.

mardi, mars 06, 2007

L’art et la manière…

Le 6 février dernier, nous nous étonnions ici des malfaçons révélées dans la sécurisation de la A et de leurs conséquences possibles sur l’accueil à Val d’Isère des Championnats de France à la fin du mois de mars. Nous posions la question : À qui la faute ? Celle de l’entreprise italienne à laquelle le chantier a été confié ? Celle du cahier des charges et, dans ce cas, rédigé sous la signature de qui ? Celle du responsable de la Commune mandaté pour assurer le suivi des travaux ? Ou bien alors celle d’un maire qui aurait fait l’impasse sur la définition des rôles et responsabilités respectives des collaborateurs impliqués dans ce dossier pour le conduire à bien ?

A la question posée par un élu en séance du conseil municipal du 2 mars, monsieur le maire a répondu clairement : selon lui, il entrait dans la mission de la Régie des Pistes d’effectuer la réception des travaux ce qui implicitement inclut la surveillance de leur bon déroulement. Cette opinion n’est guère partagée dans l’entourage des responsables de la Régie qui affirment au contraire qu’aucune mission ne leur avait été dévolue, les comptes -rendus de ce chantier placé sous une autre responsabilité leur étant seulement transmis « Pour information ».
4x4

Après avoir failli céder à la tentation de recruter la SEPELCOM pour remplacer le Groupe Audhui (voir les blogs de Val Différence en date du 24 novembre et 11 décembre derniers), le conseil municipal - conscience prise des risques causés par une manœuvre qui exposait Val d’Isère à un nouveau contentieux initié par notre organisateur traditionnel sur le fondement de la concurrence déloyale - s'est finalement rallié à la décision de maintenir en 2007 l’organisation du salon du 4 x 4 entre les mains du Groupe Audhui. Que ceux qui souhaitaient un changement comprennent bien que l’alternative n’était pas SEPELCOM ou Audhui, mais Audhui ou bien un procès supplémentaire engagé contre nous par l’organisateur évincé.

lundi, mars 05, 2007

Le grand centre nautique : suite et fin

Le conseil municipal réuni le 5 mars a pris la décision de déclarer infructueux l’appel d’offres lancé pour la construction du centre nautique au motif que l’ouverture des plis a révélé que les offres présentées par les entreprises excédaient de 40 % ce qui était prévu, portant le coût global de l’installation à une somme supérieure à … 35 000 000 €. !

Aucune solution alternative originale ne semble toutefois être envisagée par la mairie autre que de ramener le grand projet à un petit projet : une piscine. Pour nos édiles, le plus préoccupant ne semble pas au fond être ce que l'on fabrique mais qu'une structure soit créée dare-dare pour accueillir la Presse pendant une quinzaine de jours en 2009 . Ce n’est pas –selon nous - le bon choix et par conséquent nous déplorons que, lors du même conseil du 2 mars, ait été confirmée la construction d'une chaudière à bois, d’un coût considérable. Où se trouve en effet le sens de construire pareille installation, envisagée à l’origine pour chauffer principalement le centre nautique si ce projet est abandonné ? Les raisons données sont bien discutables, nous y reviendrons plus tard, non sans rappeler que, en l'occurence, nous avons proposé clairement dans ce blog même la démarche qui nous paraît la bonne. La Tribune de Renouveau de Val a repris la proposition dans son n° 34 de février et Serge Paquin au micro de Radio Val.

samedi, mars 03, 2007

Les belles promesses n'engagent que...ceux qui les croient !
L’un des arguments forts utilisés par Monsieur Catelan et son entourage en faveur de la candidature de Val d’Isère à l’organisation des championnats du monde était l’amélioration routière qui – selon eux – en résulterait pour notre station. À entendre ces messieurs, si Val d’Isère était désignée par la FIS, le bénéficie qui en résulterait serait une pluie d’améliorations de nos infrastructures routières en récompense de notre succès à Miami. Il s’agissait d’un boniment que toutes les personnes un peu informées s'efforçaient de démentir, le plan routier actuellement en cours ayant été défini et voté de longue date, et appliqué sans le moindre changement, hormis un retard notoire, particulièrement visible à Bourg-Saint- Maurice pour ne citer qu’un seul exemple.

Or donc, notre maire et sa majorité ont copieusement enfumé voici trois années la population de Val d’Isère avec des arguments mensongers, répandus à seule fin de faire triompher leur ambition d’avoir les championnats du monde. On serait tenté de dire « Bien joué ! », en dépit de la malhonnêteté de la méthode retenue pour convaincre.

Oui, mais voilà que l’on apprend maintenant qu’un vent de fronde souffle au Conseil Général de Savoie. Pour quelle raison ? Parce de nombreux élus, de droite comme de gauche, estiment que cela ne rimait à rien de verser à Val d’Isère une subvention qu’ils jugent démesurée (2 000 000 €) au prétexte d’accueillir en Savoie une manifestation, soi-disant promise à rivaliser en notoriété avec une épreuve olympique. Or, Are est tombée comme une douche glacée avec l’indifférence des télés et un Audimat détestable. « Ce n’est pas parce qu’on intervient avec de l’argent public qu’il ne doit pas y avoir de retour sur investissement » s’est exclamé Daniel Dufresnay maire et conseiller général de La Chambre (Maurienne). Quant au député UMP Michel Bouvard, il prévient tout simplement qu’il s’opposera au moindre investissement routier supplémentaire en Tarentaise sous prétexte des seuls Championnats du Monde !

Les Championnats du Monde nous étaient, paraît-il, livrés, sur un plateau d’argent. Nous les avons eu, certes. Mais nous ignorions que nous aurions à payer le plateau.