mercredi, mars 26, 2014

LA VERITE sur l'ENDETTEMENT (suite & fin)



La demande faite au maire par la lettre qui précède est restée sans réponse. le sujet n'a pas été abordé au Conseil du 14 mars.

mardi, mars 11, 2014

DERNIER CONSEIL : LA VERITE SUR L'ENDETTEMENT

Lettre ouverte à M. le Maire en vue
du conseil municipal du Vendredi 14 Mars



Monsieur le Maire,

Comme suite à votre convocation au conseil du 14 mars, j’use de votre offre de répondre à toute question éventuelle susceptible de vous être posée et je vous adresse simultanément un email sur le sujet suivant.

J’ai bien noté que – “Tous budgets communaux confondus”-  la dette de notre Commune a évolué au cours de cette mandature de 28,4 M€ (2008) à 38,8 M€ (2013).
Je crois que vous vous félicitiez récemment d’une récente réduction de l’endettement. C'est exact pour ce qui concerne la période 2011 -  2013, puisque celui-ci est passé de 39 M€ en 2011 à 38,9 M€ en 2013, soit une réduction de 2,6%. En revanche, c’est bien inexact si l’on considère la période 2008 - 2013 inclus (votre mandat). L'endettement aura en effet augmenté, pendant cette période, de 28,4 M€ à 38,9 M€, soit une augmentation de ... 37%.

La question que je souhaite vous poser concerne la SOGEVALDI, qui est sérieusement endettée du fait des constructions entreprises en particulier par votre prédécesseur. Pouvez-vous m’indiquer quelle a été l’évolution de la dette de cette Société de 2008 à 2013 ? Par ailleurs quelle en est l’annuité ? Car je crois me souvenir (et m’y être opposé auprès de M. Catelan) que, pendant une période qui n’est peut-être pas encore échue, elle ne comprend que le paiement des intérêts, M. Catelan ayant négocié avec ses banquiers un moratoire de quelques années du remboursement du capital. Cette manoeuvre a évidemment amélioré les comptes publics qu’il a présentés avant son départ ...aux dépens de ceux de ses successeurs qui devront évidemment rembourser le capital que M. Catelan leur aura abandonné.

Si je pose cette question c’est en raison du fait que l’endettement de la SOGEVALDI - dans le capital de laquelle la Commune est majoritaire - n’a, à mes yeux, aucune raison d’être délaissé lorsqu’on publie l’endettement global de notre Commune. En effet, les revenus de la SOGEVALDI ne sauraient couvrir le service de sa dette (si on y inclut évidemment la part du capital qui devrait y être comprise). Cela veut dire que tôt ou tard – à supposer que ce ne soit pas déjà nécessaire - la Commune devra boucher le trou de sa filiale. Or si elle n'en  détient que les 2/3 du capital, elle est en revanche caution à 100 % vis à vis des banques (situation anormalement généreuse envers les actionnaires minoritaires, sur laquelle j’avais attirer votre attention au cours d’un des premiers conseils de votre mandat).

En bref - et à supposer que les emprunts souscrits par la SOGEVALDI se chiffrent toujours au montant élevé que je crois mais que je vous remercie de me confirmer, les 38,8 M€ que vous affichez comme endettement consolidé de notre Commune doivent être sensiblement majorés de l'endettement en cours de la SOGEVALDI. On constatera alors que les prévisions faites il y a quelques années par certains esprits chagrins étaient prémonitoires ...et que vous pêchiez par optimisme lors de la campagne électorale de 2008 quand vous déclariez avoir regardé les comptes à la mairie et que vous considériez que la situation financière était bonne !
Dans cette attente, je vous adresse, Monsieur le maire, l’expression de ma considération distinguée.


Serge Paquin
Conseiller municipal

mercredi, mars 05, 2014

LE CHANT DU CYGNE

Certains, voyant mal ce que Bauer avait à voir là-dedans, m’ont demandé pour quelle raison j’embrouillais les Avalins avec Cahuzac et Copé.

Je vais leur répondre.

Le croirez-vous ? Certains responsables politiques font des saloperies. Que ce soit à Paris ou dans l’une quelconque des 37000 Communes de France, il advient parfois - et même plus souvent que cela - qu’un responsable serve ses intérêts aux frais de la collectivité. La population est rarement informée. Quand elle l’est, l’accusation émane évidemment d’un journaliste ou d’un opposant malfaisant. Et comme elle est bonne fille, la population ne peut pas y croire. Que se passe-t-il ensuite ?

La personne incriminée se déclare victime d’une manœuvre politique, d’un complot médiatique, de la vengeance haineuse d’un adversaire. Les yeux dans les yeux, elle jure de son innocence, publie et lit à la Télévision et à la Radio une déclaration solennelle où sa loyauté rivalise avec son intégrité, et fait dire et répéter dans les médias que son détracteur invente et ment, fut-ce au prix de la calomnie et de la diffamation.

Parfois cette personne a raison. Elle est accusée à tort. Parfois c’est l’inverse.

Ce que je viens dire ici - et je sais de quoi je parle – est qu’il est plus facile pour un responsable installé dans la place de contredire un détracteur isolé, que l’inverse. Les armes à disposition de l’un et de l’autre sont inégales, en particulier dans le domaine de la communication, mais pas seulement.

Il faut aussi savoir que sur le détracteur qui ment pour nuire pèse une sérieuse menace : être jugé et puni pour diffamation. Donc celui qui accuse ne peut se contenter d’affirmer. IL DOIT PROUVER.

Nous y voilà. Cahuzac, Copé, Bauer !

Cahuzac a clamé qu’il était innocent de l’accusation portée contre lui par MEDIAPART et affirmé qu’il porterait plainte contre ce journal.
Copé a clamé qu’il était innocent de l’accusation portée contre lui par LE POINT et vient de porter plainte contre l’hebdomadaire.
Bauer a encaissé, cinq années durant, l’accusation portée contre lui par PAQUIN et …c'est tout.

Le premier n’a pas eu le temps de mettre son projet à exécution, la vérité l'ayant finalement rattrapé.
Le deuxième a tenu parole et a saisi la Justice. 
Le troisième a été accusé d’avoir organiser et perpétrer une machination financière mise en oeuvre dans le seul intérêt d’une institution étrangère à Val d’Isère (le CLO) au prix de la spoliation des Avalins, pour un montant équivalent à la totalité de leurs impôts locaux annuels. Le Parquet d’Albertville en a eu vent et a diligenté une enquête dont le secret de l’Instruction nous prive de savoir où elle en est. En revanche, ce que nous savons tous est que Marc Bauer, accusé d’imposture, de forfaiture et de divers délits collatéraux, est resté inerte et muet.

Le fait qu’il n’ait pas porté plainte ne devrait guère plaider en sa faveur, ni auprès de vous ni auprès du Parquet. Mais Il a dû comprendre qu’il se tirerait une balle dans le pied en s'engageant sur un terrain judiciaire où apparaîtrait que les accusations portées contre lui étaient étayées par des preuves indiscutables.


Et les Avalins ?

Comme je vais les quitter sous peu, je veux leur dire - c’est-à-dire vous dire - qu’il n’est pas bien glorieux de leur part d’avoir si docilement gobé pendant toutes ces années la pensée unique distillée dans les bistrots par les copains et les cousins d’un pauvre maire innocent et persécuté. Ce n’est pas glorieux, mais quoi ? C’est difficile de s’en prendre au pouvoir dans un village où il y a souvent une demande de permis qui attend, un boulot aux Pistes espéré pour le garçon, un petit bout de concession municipale à ne pas compromettre, ou tout simplement un gros client à ménager. Alors, comme aimait à me dire Mike Killy, autant faire le canard. C’était le bon vieux temps ! 

Serge PAQUIN

lundi, mars 03, 2014

Déclaration "solennelle" de Jean-François COPE



Monsieur Jean-François Copé vient d’achever sa déclaration solennelle à la télévision.

L’outrance de son propos et le cynisme de la méthode dilatoire imaginée pour échapper à l’explication des comptes qui lui sont reprochés par la Presse me convainc de publier sa lettre du 27 février et la réponse que je lui ai adressée (voir ci-dessous).

Je reviendrai plus tard auprès des Avalins pour leur expliquer pourquoi je leur parle de cette affaire : elle offre en effet un parallèle entre ce qui se passe au plus haut niveau de l’Etat et dans notre petite Commune.



Serge Paquin

REPONSE à la LETTRE de JEAN-FRANCOIS COPE


LETTRE de Jean-François COPE (adressée par mail du 27 février 2014)

From: Jean-François Copé
Sent: Thursday, February 27, 2014 6:00 PM
To: s.paquin@wanadoo.fr
Subject: Je dénonce fermement les propos diffamatoires tenus à mon encontre




UMP



Cher Serge,

A l'heure où les médias relaient activement des propos calomnieux à mon
 encontre, c'est à vous, qui qui apportez régulièrement votre soutien
à notre Mouvement, que je veux m'adresser en premier lieu.

Outré et scandalisé par les accusations graves et diffamatoires portées
 par le journal Le Point, je démens formellement ces accusations et vous
 assure de mon intégrité  la plus totale.

NON, je n’ai pas favorisé mes proches, NON, je n’ai pas surfacturé
des prestations.

Comment ne pas s’étonner par ailleurs, que ce soi-disant « scoop »
 tombe à trois  semaines  du premier tour des élections municipales ?
 Ne serait-ce pas les sondages,  favorables à nos candidats depuis
 plusieurs semaines,  qui poussent certaines personnes bien mal
 intentionnées à user des méthodes  les plus abjectes pour tenter
 d’inverser la tendance ?

Je vous informe que j’ai préféré répondre par la voie de justice
 en portant  plainte  ce jour pour diffamation.

Encore une fois, je vous assure que ma probité est à la hauteur de mon
implication au service des valeurs que je défends pour vous et avec vous.

Très fidèlement.



Jean-François Copé
Président de l'UMP



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dimanche, mars 02, 2014

Cahuzac, Copé, Bauer : Envers et revers des pouvoirs …



Trois responsables politiques ont estimé ou déclaré être victimes de diffamation. A Paris, ce sont Jérôme Cahuzac et Jean-François Copé.

A Val d’Isère, c’est Marc Bauer.


Le premier a juré, les yeux dans les yeux plongés dans ceux du Chef de l’Etat, du Premier ministre et dans ceux des députés : « je n’ai pas, je n’ai jamais eu, un compte bancaire non déclaré en Suisse ». Il mentait.

Le deuxième m’a écrit et je lui ai répondu. Si cela vous intéresse, vous pourrez lire sa lettre et ma réponse sous quelques jours dans ce blog. « Outré et scandalisé », il y affirme « son intégrité la plus totale ». C’est rassurant.
Du reste, il soutient que son détracteur – l’hebdomadaire LE POINT - accuse sans preuve, qu’il est « la victime de personnes mal intentionnées qui usent des méthodes les plus abjectes ».  
Sa lettre laisse transparaître une émotion à fleur de nerfs, mais elle est dénuée des arguments probants dont il reproche à l'article du POINT d'être lui-même dépourvu. Il conclut en garantissant que « sa probité est à la hauteur de son implication au service des valeurs qu’il défend pour nous et avec nous ».Tant mieux !

J’accuse depuis plusieurs années le troisième – Marc Bauer - d’imposture et de forfaiture pour avoir organisé et perpétré la spoliation de sa Commune par une machination qui a coûté 8,7 millions d'euros à ses concitoyens. Rappelez-vous son communiqué du 8 avril 2009 :

« Le CLO a-t-il une dette envers la Commune ?
Réponse : NON »

C'était un mensonge qu'il a fini par admettre treize mois plus tard à l'Assemblée générale du CLO tenue le 6 mai 2010, et dans une lettre qu'il ma adressée le 20 juillet suivant. Poursuivi par les arguments et les accusations que j'ai portées contre lui tout au cours de son mandat,  Marc Bauer, maire de Val d'Isère et président du CLO, s'est emmuré dans le mutisme, faisant gros dos, en attendant que la Justice le rattrape ou qu’elle l’oublie. Accusé aussi gravement, pourquoi - s'il était diffamé - ne m’a-t-il pas traîné au tribunal ? Certainement parce qu’il pressentait que je n’attendais que cela pour confirmer à la barre ce qui avait été démontré contre lui en détail dans ce blog !


Nous savons que M. Cahuzac, du temps où il s’enferrait dans le mensonge, avait promis de porter plainte contre son accusateur MEDIAPART. Il n’a pu le faire, submergé par la vérité.

M. Copé, lui aussi, promet de poursuivre l’hebdomadaire LE POINT. Attendons.

M. Bauer, quant à lui, se terre. 


Serge Paquin