vendredi, novembre 30, 2007

L'engagement n°5 de "REUSSIR 2008" est de ...










...débarrasser Val du tracas des autos par une politique gobale de la Voiture

Le coût d’une place de parking souterrain est de l’ordre de € 25 000. On peut s’étonner – et regretter - que nos pouvoirs publics aient si volontiers investi en parkings et fait si peu d’efforts pour explorer les autres solutions susceptibles d’apporter une contribution à l’amélioration du stationnement. Il nous semble en effet qu’une politique globale de la voiture mérite d’être envisagée, mettant en œuvre différents autres moyens, sans doute plus impliquant, mais moins dramatiquement coûteux que l’empilage des parkings souterrains.

L'approche globale impacterait les différents aspects suivants :

  • La modernisation de nos transports en commun
  • Une gestion beaucoup plus agressive du stationnement aérien
  • Une politique de communication, voire d’incitation, pour encourager notre clientèle à rejoindre Val sans voiture
  • Le civisme de nos propres concitoyens pour qu'ils utilisent moins leur voiture, conscients qu'ils doivent être du coût pour notre collectivité de la construction de parkings souterrains supplémentaires.

Une bonne politique « Voitures », c’est un tout. Un tout qu’il est ruineux et inefficace de prétendre régler exclusivement à coups de parkings souterrains dont le coût est exorbitant quand on sait le petit nombre de semaines où ils sont amortissables.

Notre « Plan Voitures » pourrait comporter 6 volets qu’il faut faire interagir entre eux :

  1. Un volet stationnement souterrain
  2. Un volet stationnement aérien dans la Commune
  3. Un volet stationnement de dissuasion hors-Commune
  4. Un volet transports en commun
  5. Un volet « Police »
  6. Un volet information/communication/incitation

Au mois de janvier 2007, Renouveau de Val a consacré sa tribune n°33 à la présentation d’un projet détaillé. Résumons-en les grandes lignes :

  • Des parkings à prix et à emplacements modulés (de Val jusque dans…la vallée)
  • Des transports en commun confortables, esthétiques, non polluants et bien maillés (ce qui implique une renégociation avec la STVI)
  • Une réglementation stricte en ville que notre police municipale doit faire scrupuleusement appliquer
  • Une information, une communication et une incitation en direction de la clientèle
  • Un effort civique de notre population et de nos travailleurs

L’objectif n’est pas Val d’Isère sans voitures. Car Val d’Isère sans voitures est une utopie. L’objectif est Val d’Isère sans pollution automobile, c'est-à-dire, pour l’essentiel, sans stationnement inesthétique et désordonné. Ce ne serait déjà pas si mal.

L’engagement n° 5 de Val Différence :


Débarrasser Val d’Isère du tracas des voitures




mardi, novembre 27, 2007

Dans la série idées fausses, "REUSSIR 2008"


...vous met en garde contre : L'idée fausse n°4, selon laquelle les promesses engagent ceux qui les font !

Pourquoi Val Différence vous met-elle en garde contre les promesses ? Parce que la politique nous enseigne qu’il est imprudent de leur faire crédit. Toujours des exemples ? En voici :

  • « Encouragement d’initiatives culturelles d’ouverture : club informatique pour adultes et pour enfants, activités théâtrales, expositions d’arts, concerts, spectacles, débats et conférences » (« Val Champion »- programme 2001).

ou bien encore :

  • "Un bureau Orientation-Formation sera mis en place à la mairie pour que les jeunes y trouvent la possibilité de s'épanouir hors-ski..." ( "En Avant, Val d'Isère !" -liste Mattis-Moris, programme 2001)

Mais, direz-vous, si on ne peut pas se fier aux promesses, comment juger les candidats ? Et d’abord, quelle différence y a-t-il entre la « promesse » des autres qu'il ne faudrait pas croire et les « engagements » de Val Différence qui seraient plus crédibles !

Nous l’avons expliqué dans ce blog, au début de novembre ; dire par exemple : « Nous rétablirons l’équilibre des finances publiques compromis par l'aggravation de l’endettement consolidé de la Commune », c’est un « engagement ». Mais dire : « On construira une patinoire sur le parking des Lèches », c’est une « promesse ». Une « promesse » porte sur un fait, une chose concrète et précise.

S’engager, c’est garantir que l’on appliquera certaines règles de gouvernance que l’on a décrites et expliquées. C'est définir les lignes de force du projet politique que l'on entend mettre en oeuvre. C'est afficher des principes que l'on s'engage à respecter dans le domaine moral, social, commercial et financier. Promettre, ce n'est, le plus souvent, que racoler les gens en faisant miroiter la garantie de quelques satisfactions individuelles ou localisées.

La bonne foi oblige à admettre que l'on peut fort bien ne pas respecter ses engagements. Selon nos adversaires, les nôtres ne seraient que "parlottes politiciennes" ! C'est en cela que la responsabilité de l'électeur est lourde. Aussi qu'il se souvienne - lorsqu'il devra choisir - de l'avis de ce grand penseur : "Ce n'est pas l'esprit qui fait les opinions, c'est le coeur".


samedi, novembre 24, 2007

Quand on veut tuer son chien...


...on dit qu'il a la rage


Hormis quelques amabilités qui me dénient toute compétence à être le maire de Val d’Isère, un bloggeur drapé dans l’habituel anonymat a exprimé hier que, n’étant ni restaurateur ni commerçant, mon aptitude à faire maire est plus que douteuse. Il s’est écrié, je le cite :

« Vous parlez de clientèle, de cible, que connaissez-vous de la clientèle, quel contact avez-vous eu avec celle-ci ? Commerce, hôtels, moniteur, restauration…sur quel vécu se situe vos belles analyses… »

Je réponds à cet opposant :

« Val Différence organise une réunion publique le 20 décembre. Venez y reposer votre question. J’y répondrai en donnant le détail de ce qu’a été, de 1957 jusqu’à mon retrait de la vie active en 1996, le déroulement de ma carrière ainsi que de mes responsabilités dans le syndicalisme professionnel. Ce sera pour vous l’occasion de découvrir que l’hôtellerie ou la restauration n’ont pas le monopole des expériences commerciales et marketing, et que ce qui a été appris en aval du tunnel de la Daille peut utilement resservir…en amont ! Ce qui est vrai des expériences commerciales et marketing est du reste également vrai des expériences juridiques, sociales, financières et comptables qui sont utiles pour diriger une lourde Commune comme la nôtre »

J’ajoute ici qu’il est contradictoire de se féliciter qu’un candidat se présente sans intérêts économiques personnels et de lui reprocher en même temps…de ne pas en avoir !

Je précise enfin que je n’ai pas 67 ans comme l’a indiqué récemment un de nos bloggeurs. J’en ai 68. Cela ajoutera de l’eau au moulin de ceux qui ne se privent pas de déplorer mon âge. Je me consolerai de leurs critiques en me souvenant que le Général de Gaulle avait exactement le même âge lorsque les français l’ont rappelé pour diriger notre Pays en 1958. Cela ne lui a pas si mal réussi.

Serge Paquin



mercredi, novembre 21, 2007

L'engagement n°4 de "REUSSIR 2008" est ...


...d'agir en faveur du redressement
de notre hébergement touristique :


Tel lit, tel client !


Les trois outils principaux de la saison hivernale sont :

  • L’excellence du ski
  • La fantaisie de notre après-ski
  • La qualité de notre hébergement touristique

Pour le ski, nous avons des atouts forts : notre domaine skiable, ses remontées mécaniques et son enneigement artificiel. Également des écoles de ski professionnelles, une sécurité et un service de santé de bonne qualité. Mais il faut ouvrir quelques chantiers : retours faciles skis aux pieds, ski hors-pistes, la récupération et l’acheminement des skieurs, la diversité et la qualité de la restauration d’altitude.

Pour l’après-ski, beaucoup reste à faire, avant et après le diner.

Pour l’hébergement touristique, une action volontariste doit être engagée. Notre structure d’hébergement est déséquilibrée, orientée « volets clos », c'est-à-dire pléthore de lits insuffisamment occupés et pas assez de lits à taux d’occupation élevé (hôtellerie, parahôtellerie, location professionnelle). Nous conduirons l’action nécessaire pour mobiliser les lits, c'est-à-dire favoriser l’augmentation des lits à meilleur taux d’occupation et nous rechercherons les moyens susceptibles d’améliorer la rotation des " lits froids ".

Cette action doit être conjuguée avec la volonté d’œuvrer en faveur de l’amélioration de la qualité de notre hébergement touristique. Car il faut accepter deux choses :

1. La première est que l’on reçoit les clients que l’on mérite. À quoi cela sert-il de disposer de nombreux atouts si le principal s’avère insuffisant ? Selon l’adage « Tel lit, tel client », nous sommes confrontés au fait que notre clientèle ne sera jamais supérieure - en pouvoir d’achat et en taux de fréquentation - à la qualité des lits que nous sommes en mesure de lui proposer. On voit bien, pour donner un exemple, que 12 000 lits de résidences secondaires n’offrent qu'une quarantaine de jours de fréquentation par saison hivernale.

2. La seconde est que – contrairement à une idée reçue – l'augmentation du nombre des hôtels est favorable à l'activité globale de l’ensemble du parc hôtelier, et non le contraire comme certains ont pu le craindre dans le passé. En créant de nouveaux hôtels, on ne crée pas une concurrence préjudiciable à ceux qui existent, mais l’inverse. Car un parc hôtelier abondant favorise en retour la demande, en quantité et en variété.

« Tel lit, tel client » doit donc être la règle qu’il faut privilégier si l’on souhaite recruter une clientèle de meilleure qualité.

L’Engagement n° 4 de Val Différence :


Privilégier la qualité et le taux de fréquentation
des lits touristiques




dimanche, novembre 18, 2007

Dans la série des idées fausses, "REUSSIR 2008"...


vous met en garde contre :

L'idée fausse n°3, celle de croire que le maire est élu par les électeurs. Eh bien, non !

Ne jugez pas les candidats qui se présentent en gobant leurs promesses préélectorales, enveloppées dans de jolis programmes sur papier glacé, rédigés à la dernière minute. Ce sont le plus souvent des miroirs aux alouettes ! Parmi les quelques candidats qui briguent le poste de maire, posez-vous plutôt les questions suivantes :

Lequel est l’homme le plus compétent ?

Lequel est l’homme le plus disponible ?

Lequel est l’homme le plus indépendant ?

Quand vous aurez fait votre choix, souvenez-vous alors que ce n’est pas de vous que dépend sa désignation !

Car si les électeurs élisent bien les conseillers municipaux, ce sont ensuite ces derniers - les "grands électeurs" comme on dit - qui, une fois eux-mêmes élus, vont élire le maire, dès la première réunion du nouveau conseil. Aussi ne tombez pas dans l'erreur qui consiste à désirer une chose...et à faire son contraire. Or c'est précisément ce que font certains le jour du scrutin qui, en panachant, font finalement élire des conseillers municipaux qui ne voteront pas pour le maire qui avait leur préférence.

Le panachage est un enfer pavé des meilleures intentions ! Car il est compréhensible que chacun souhaite envoyer au Conseil les 19 personnes qui ont sa préférence. Ne se dit-on pas qu'en désignant les meilleurs, on aura le meilleur Conseil ?

Bien sûr. Mais ce faisant, il est simple de voir aussi que chacun des 19 élus votera ensuite pour le maire de son choix et non...du vôtre !

Si parmi les candidats qui prétendent au poste de maire vous estimez qu'il y en a un qui est plus compétent, plus disponible et plus indépendant, bref une personne qui a votre préférence, alors n'hésitez pas : votez pour les colistiers qui soutiennent sa candidature.

Sinon, soyez-en sûrs, vous risquez fort d'ouvrir la boite de Pandore d'où sortira, à votre grand étonnement puis - mais trop tard - à votre grand mécontentement, le maire dont vous ne vouliez pas !





mardi, novembre 13, 2007

L'engagement n°3 de "REUSSIR 2008"...


Fréquentation n'est pas consommation

Un plus grand nombre de clients peu consommateurs valent moins pour la Station qu’un moins grand nombre qui sont plus dépensiers. Du reste, l’augmentation du nombre de nos clients étant limitée par nos possibilités d’hébergement, le progrès pour la Station, pour la Commune, pour les acteurs économiques, ne peut provenir que de l’amélioration du profil moyen de consommation de nos clients.

Il y a seulement deux pistes saines :

1) À nombre de lits constants, réussir à augmenter malgré tout le nombre de nuitées-clients vendues

2) Améliorer notre productivité

Première observation :

Nos moyens pour augmenter le nombre de nuitées-clients par saison sont limités par notre capacité globale d’hébergement. Nous avons 27 000 lits et il est probable que ce chiffre ne pourra pas augmenter sensiblement dans l’avenir (sauf urbanisation d’un nouveau secteur).

Deuxième observation :

Notre chiffre d’affaires collectif ne peut donc augmenter que par l’amélioration du taux de fréquentation de nos lits. 100 lits fréquentés à 85% valent mieux que 200 lits fréquentés à 35%. Pourquoi nous sommes-nous tant acharnés depuis près de 25 ans à construire surtout les seconds - lits froids ou volets clos - plutôt que les premiers ? Nous devons mobiliser tous les opérateurs et particulièrement la STVI pour cette bataille du taux de fréquentation.

Troisième observation :

Un nombre déterminé de clients dépensiers valent mieux pour la Station qu’un nombre plus élevé de clients moins consommateurs. Le meilleur moyen d'améliorer notre productivité consiste à mériter une augmentation progressive du profil de consommation de notre clientèle.

De cette analyse découle 3 choses :

1) Notre offre doit être tendue vers la satisfaction du client

2) Nous devons focaliser sur l'amélioration progressive du profil de consommation de notre clientèle. Cela ne tombe pas du ciel, cela se gagne.

3) Une augmentation volontariste du taux de fréquentation de nos lits doit compenser leur limitation en nombre.

L’Engagement n° 3 de Val Différence :


améliorer le profil de consommation
et le taux de fréquentation de la clientèle


samedi, novembre 10, 2007

"REUSSIR 2008" vous met en garde contre...


... certaines idées fausses

Idée fausse n°2 : Le Conseil municipal dirige
les affaires de la Commune !

Le conseil municipal que vous élirez en mars prochain sera l’assemblée souveraine du pays. Et les 19 élus qui le composeront seront - par leurs votes - à l’origine des projets et décisions dont le maire a seulement en charge l’exécution. C’est la loi.

Oui, mais est-ce bien la vie ? Car d’un côté il y a le maire, conseillé par de nombreux collaborateurs municipaux, qui dispose de l’aide de la Préfecture et de la Sous-préfecture, des services de l’Etat, d’avocats et qui peut recourir aux avis rémunérés de consultants extérieurs. Il consacre en outre lui-même la plus grande partie de son temps à l’exercice de son mandat. De l’autre, il y a des conseillers municipaux, réunis une dizaine de fois seulement dans l’année et qui, par la force des choses, disposent d’un temps de réflexion et d’un niveau d’information insuffisants.

C’est dire la place prédominante du maire dans le pouvoir exécutif de la Commune. C’est dire que faire le bon choix à son sujet est important. Et c’est dire aussi que - une fois ce choix fait en conscience - chaque électeur doit veiller à tout mettre en œuvre pour que son candidat, qu’il ne désigne (hélas !) pas lui-même, dispose après les élections d’une majorité de conseillers pour l’élire à son poste, puis pour l’accompagner, le soutenir, et certes le contrôler durant son mandat.


Rappel de l’idée fausse n°1 :
les bons programmes font les bons candidats

« Demandez le Programme ! »…Nous continuons à parcourir les promesses des programmes électoraux 2001 pour les comparer, avec le recul, à ce qui a été réellement entrepris. Ci-dessous, 2 nouveaux morceaux choisis :

« Créer une piste de luges accessible hiver comme été » (programme 2001 de Val Champion – B. Catelan)

« Hôtellerie – Constitution d’un organisme charger d’éviter la disparition des hôtels au profit des copropriétés » (programme 2001 de Val Champion – B. Catelan).

Sans commentaire.



mardi, novembre 06, 2007

L'engagement n°2 de "REUSSIR 2008" ...

Italique

...Nous recentrer sur nos métiers de base


Dans l’action, certains s’éparpillent en s’aventurant dans des initiatives diverses et variées. Ils espèrent ainsi donner des gages de leur dynamisme. Mais les voilà, du coup, oublieux de s’appliquer à bien faire leur métier de base. Ils ont tort. Car ce n’est pas la diversité et la dispersion de l’offre qui séduit la bonne clientèle. C'est son excellence.

Oui, il faut avant tout nous recentrer et nous concentrer sur nos métiers de base, dans l'intérêt de notre cible de clientèle.

En premier lieu le ski, où nous devons être excellents. Faut-il donner un exemple ? En voici un : notre inertie devant la dégradation du ski hors-pistes de Val d'Isère. Est-ce une fatalité ? N’y peut-on rien ? Nous ne le pensons pas. Un autre exemple ? : le « retour facile ski aux pieds » ; dans ce domaine, avons-nous tenu les promesses que nous nous faisons à nous-mêmes depuis si longtemps ?

Dans le sillage du ski, il y a la qualité de l’hébergement touristique. Nous y reviendrons ici dans une quinzaine de jours.

Et puis, nous devons sérieusement revisiter l’après-ski à Val d’Isère (certainement pas en poussant les gens dans des piscines !), tout comme la fête la nuit. Pour cette raison bien simple que beaucoup viennent chez nous tout autant pour faire la fête que pour le ski !

Bref, Val d’Isère doit cesser de butiner à droite et à gauche, confondant éparpillement avec dynamisme et initiatives avec satisfaction du client. Le véritable dynamisme est d’être excellents dans nos métiers de base : le ski et l’accueil du client.

Car en nous éparpillant dans des comportements et des choix divers et futiles, confondant la variété avec la qualité, la notoriété avec la satisfaction du client, non seulement nous consommons un temps et un argent fous mais nous délaissons nos métiers de base qu'on prive de l'argent et du temps qu’il aurait fallu leur consacrer.

Bien faire, ce n’est pas tout faire. Bien faire, c’est se concentrer sur une cible - notre cible de clientèle - et ne pas saupoudrer. Chaque euro de fonctionnement, chaque euro d’investissement doit être dépensé avec un seul souci : la satisfaction d’un client qui aime le ski, le charme d’un village et la distraction de ses soirées. Nous devons agir dans nos métiers et nous tenir à l’écart du reste.

L’engagement n° 2 de Val Différence :

Nous recentrer sur nos métiers en quête de l’excellence




samedi, novembre 03, 2007

"REUSSIR 2008" vous met en garde contre..


certaines idées fausses

Idée fausse n°1 : Les bons programmes font les bons candidats

Nous écrivions le 24 octobre en lançant « RÉUSSIR 2008 » que les programmes électoraux sont aux électeurs ce que le papier collant est aux mouches.

Les électeurs doivent certes se faire une idée précise des convictions, de la compétence, de l’expérience et de la personnalité des candidats qui se présentent. Ils le feront en regardant leur parcours passé, et d’abord celui des têtes de liste, c'est à dire de ceux qui prétendent au poste de maire. Il jaugeront attentivement la pertinence de leurs engagements.

Mais surtout, que ces électeurs ne se laissent pas prendre aux programmes électoraux ! Ce ne sont généralement qu’un catalogue de voeux pieux, un étalage complaisant de tous les petits besoins fébrilement ramassés dans la rue pendant les trois mois qui précèdent le scrutin et démagogiquement alignés à la queue leu leu sur un « Programme à tout plaire » dont l’objectif est de ne rien omettre, non pas de ce qu’il faut faire, non pas de ce qu'ils voudraient faire, non pas de ce que l’on pourra faire, mais de ce qui est le mieux susceptible de faire plaisir à tout le monde pour ramasser des voix.

Le plus souvent ce qui figure dans le programme n’est jamais réalisé. Le plus souvent ce qui est réalisé n’a jamais figuré dans un programme. Le programme électoral est une supercherie. Nous allons vous en donner de nombreux exemples, d’ici aux élections, en parcourant avec vous les programmes électoraux 2001 de ceux qui ont ensuite gouverné pendant les 7 années suivantes. A tout seigneur, tout honneur, prenons pour commencer une des promesses faites dans son programme 2001 par Monsieur Catelan :

"Aménagement d'un half pipe équipé d’un fil neige, ouvert en soirée » (Programme Val Champion 2001).

Voilà une jolie petite promesse, bien précise...