mercredi, octobre 31, 2007

L'engagement n°1 de "REUSSIR 2008"

La satisfaction du client

Le client se soucie peu de nos satisfactions de prestige. Il ne tient compte que de la satisfaction que, lui, retire de son séjour.
Nos efforts, notre argent, notre temps devront être par priorité investis dans la satisfaction de nos clients.

Ce qui est bon pour nos clients doit être appris auprès d’eux et non dans le bureau du maire. Si on avait interrogé nos clients sur la plupart des « grands travaux » qui ont jalonné cette mandature, ils auraient éclaté de rire…ou pris la fuite devant un gaspillage digne d’une république bananière !

Apprendre auprès de notre clientèle, voilà la source unique de l’information nécessaire pour être assurés de la satisfaire. C’est une des erreurs du passé de croire que l'on peut « formater le produit » d’en haut, parce que l'on saurait mieux que lui ce dont le client a besoin. Croyez-vous vraiment qu'il aurait demandé une patinoire-haricot muette et borgne ou bien une nouvelle piscine éloignée et enterrée ?

Apprendre de notre clientèle…oui, mais de quelle clientèle ? Si on interroge des propriétaires de mobiles homes, il est certain que leurs réponses seront bien différentes de celles des clients des bons hôtels ! Il n’y a pas UNE clientèle. Il y a PLUSIEURS clientèles. Quelle est celle qui correspond le mieux aux moyens et à l'intérêt de Val d'Isère ? Celle-là est la bonne, c'est notre cible de clientèle !

Il faut donc faire une chose inconnue à Val d’Isère, définir quelle est notre cible de clientèle idéale et nous déterminer par rapport à elle. Sinon, c’est la Tour de Babel ! Nous y reviendrons souvent car la maîtrise de cette question est au cœur de la définition d’une bonne stratégie de la Station sur le plan commercial et pour décider nos choix en matière d’infrastructures et de fonctionnement.

L’engagement n°1 de Val Différence :

La satisfaction de notre cible de clientèle, condition de l’efficacité et de la rentabilité de notre gestion



samedi, octobre 27, 2007

" Patience et longueur de temps...

...font mieux que force ni que rage


« Tristounet et décevant » juge un bloggeur intervenu récemment pour remarquer que le blog part au quart de tour sur une petite histoire « avalo-avaline » mais que personne ne bouge sur les grandes questions qui concernent notre avenir.

Que dire ? Les mêmes qui fustigent les mauvaises habitudes, clouent au pilori telle famille, telle coalition, tel responsable. Ils se complaisent à ressasser les mêmes invectives et ont pour seul véritable sujet de prédilection les querelles et les rancunes. J’ai eu un chef, dans une vie antérieure, qui m’a donné cette leçon : « Ne combattez pas les gens, combattez les faits ». Il n’était pas d’ici, il était anglais.

Les faits ennuient les Avalins. On ne peut pas leur crier dessus. Un exemple ? Le maire dit : « J’ai désendetté la Commune ! ». Un candidat adverse affirme : « La dette consolidée, venant de 18 000 000 €, se situera entre 50 000 000 € et 60 000 000 € dans deux ans » et le pauvre bougre s’époumone à montrer et à démontrer qu’il a malheureusement raison. Que lui dit son entourage ? « Arrête malheureux, tu emm… tout le monde, ça ne les intéresse pas, ce n’est pas comme ça que tu seras élu ! ». Cela devrait, pourtant.

« Tristounet et décevant » en effet. Car la vraie bataille de Val d’Isère, si nous la perdons, laissera notre Commune et la Station à genoux, sur le bord de la route. Et cette bataille-là, nous ne la gagnerons pas en licenciant un responsable, en crachant sur un ancien élu ou en attaquant des permis. Nous la gagnerons en mettant au service de Val d’Isère de l’intelligence, de l’expérience, de l’imagination, de la patience, de l’abnégation et beaucoup de travail.

Serge PAQUIN



vendredi, octobre 26, 2007

Si le ridicule tuait..

un bon nombre serait mort

Ici, on en fait des tonnes sur le divorce de monsieur et madame Sarkozy. Là, on fait des kilos sur la lettre de Guy Môquet qui, selon la droite n’aurait pas dû être lue parce que ce garçon de 17 ans était communiste et, selon la gauche, parce que l’Enseignement ne doit pas obéir aux injonctions d’un pouvoir de droite. Chez nous, on aurait bien pu en faire un peu sur une vraie fausse lettre de mise à pied, signée par l’un, non reçue par l’autre, mais qui a ému Berne et les palais parisiens.

Nous ne l’avons pas fait. Nous avons trop honte.

mercredi, octobre 24, 2007

Val Différence présente...

" RÉUSSIR 2008 ! "


À peine plus de quatre mois nous séparent des élections municipales.

Pour certains est venu le temps de la course aux colistiers à recruter dare-dare, à grand renfort de tapes dans le dos et de promesses. Pourquoi ? Parce qu’il faut être 19, pardi ! Être 19, c’est la règle d’or. Et puis - trois semaines avant le vote - sortir LE programme. Ah ! LE Programme, LE Sacro-Saint Programme, il faut qu’il soit plein comme un œuf, rien ne doit y manquer, quelle fatigue, que de sueur, que de fautes d’orthographe à corriger avant de le livrer à l’imprimeur qui devra faire joli, polychrome, papier glacé, pour distribution massive dans les chaumières !

Au fait, il y aura quoi dans LE programme ? Ce que l’on aurait déjà écrit depuis 7 ans pour aider Val d’Isère ? Non puisque l’on n’a rien écrit, que c’est du bavardage à ne pas faire comme Paquin… Non le Programme, c’est des promesses, seulement des promesses...

Avalines, Avalins, les programmes électoraux de dernière heure, c’est aux électeurs ce que le papier collant est aux mouches. Où étaient-ils du reste tous ces futurs candidats-prometteurs fabricants de programmes, ces marchands de certitude, au cours de toutes ces dernières années ? Du côté de la majorité ? Prenez la fuite. Avec l’opposition ? Nous le saurions. Alors, ailleurs sans doute, à réfléchir, à vous consulter, à vous proposer ? Non. Ils cuisaient leurs petites soupes au coin de leurs petits feux, mijotant la seule chose qui vaille : prendre la place. Pour y faire quoi ? Peu importe, mais le faire à la place des autres.

Eh bien, Val Différence, non. Non,nous ne ferons pas de Programme.

Mais Val Différence propose en revanche aux Avalins de signer, aujourd’hui, un contrat de confiance. Ce contrat, nous l’avons appelé : « RÉUSSIR 2008 ! ». En échange de leur confiance, Val Différence va prendre 12 engagements à l’égard des Avalins . Nous vous les présenterons un par un, chaque semaine, au cours des trois prochains mois. Notre premier engagement vous sera soumis dès le début de la semaine prochaine.

Il a pour nom : « La satisfaction du client ».

La satisfaction du client, c’est le 1er engagement de « RÉUSSIR 2008 ! ».

Val Différence rend à César



...ce qui est à César


Je reviens sur le cas de cet adjoint au maire qui a trouvé parmi les commentaires déposés sur ce blog certains qu’il estime outrageants. Sans porter d'opinion sur la qualification juridique à donner aux commentaires incriminés, je les ai retirés du blog. Ce qui est certain est que quiconque se juge indument maltraité par le blog et les commentaires qu'il laisse publier est bienfondé à me demander des comptes, c’est la chose la plus normale du monde.

Ceci étant dit, j’avais été étonné, et même il est vrai un peu choqué, que la possibilité puisse exister de recourir aux renseignements généraux pour percer l’anonymat des bloggeurs. Après une courte enquête je ne pense pas que cela soit bien vraisemblable. J’estime donc être en mesure de vous rassurer.

Au demeurant, il vaut mieux prévenir que guérir et je ne saurais trop vous inviter à ne pas abuser de l’anonymat pour manquer à la décence et au respect des gens. Tout le monde y gagnera, y compris le blog qui a vocation à être une caisse de résonance de l’opinion avaline et non une déchetterie.

Serge PAQUIN

samedi, octobre 20, 2007

Val Différence

Communiqué

Un adjoint au maire - mécontent de certains propos tenus à son sujet sur ce blog - m’en tient pour personnellement responsable en ma qualité d’administrateur, et se réserve d’en tirer le cas échéant les conséquences.

Il m’a par ailleurs informé que l’anonymat des auteurs des commentaires qu’il incrimine peut facilement être percé grâce à ses bonnes relations avec les Renseignements Généraux, précisant en outre qu’il est loin d’être le seul à disposer de moyens équivalents d’investigation clandestine.

Selon cette dernière déclaration il pourrait ainsi y avoir, à Val d’Isère même, d’autres personnes capables, avec la complicité d’un service de l’Etat, d’identifier tout bloggeur déposant un commentaire anonyme sur le blog de Val Différence.

Il me paraît parfaitement normal que toute personne s’estimant victime d’un préjudice que lui cause le blog puisse rechercher la responsabilité de celui qui l’administre, et en tirer les conséquences que bon lui semble.

En revanche, je suis stupéfait que mon interlocuteur m’ait dit, et confirmé, que les RG - « grandes oreilles » du gouvernement dont la mission est la recherche et la centralisation de renseignements, essentiellement dans le domaine de la sécurité intérieure de l’Etat - puissent ainsi être sollicités à titre privé et acceptent de réunir des informations ou des preuves dans l’’intérêt exclusif de certains particuliers.

Dans ces circonstances, j’invite ceux qui interviennent sur ce blog à le faire désormais sous leur nom. Quant à ceux qui préfèreraient continuer à le faire sous anonymat, je leur demande de faire preuve de la circonspection et de la prudence nécessaires.

Je ne méconnais pas le tort ainsi causé à la liberté et à la spontanéité de nos échanges. Mais le risque de violation de vos droits exige que vous ayez connaissance de cette situation.

Serge PAQUIN
Val Différence

mercredi, octobre 17, 2007

Roselyne Bachelot souffle le chaud, souffle le froid...


mais reste charmante !



« Vigilante mais confiante ». C’est dans ces termes que Roselyne Bachelot a qualifié son état d’esprit après sa tournée des popotes sur les sites. Le climat était apparemment plus cool qu’en septembre, lorsque notre maire avait été convoqué à Paris pour se faire sérieusement remonter les bretelles au sujet des dysfonctionnements et lenteurs municipales déplorés par Jean-Claude Killy. Monsieur le maire, après cette visite, on vous met 12/20. Cela correspond au fond assez bien l’appréciation du ministre : « Satisfaisant, mais doit mieux faire. Poursuivre l’effort ».

Quant à Serge Paquin (c’est moi) qui a cru devoir donner son avis sur le Centre Sportif, Roselyne l’a vertement remis à sa place : le Centre Sportif est un choix avalo-avalin, auquel le « Ministre de la République » n’a ni à se mêler, ni à être mêlée. D’ailleurs, le centre sportif lui semble épatant « ’il y a un même un mur d’escalade », s’est-il émerveillé. Madame Bachelot martèle que l’hébergement du centre de presse est une affaire « capitale » que rien ne doit retarder, « il y va de l’honneur de l’Etat », et comme l’honneur de l’Etat, elle en est gardien, le ministre « ne veut voir qu’une seule tête », rentrez dans le rang et marchez droit !

Vous savez quoi ? Elle a raison, Roselyne. Et dans une réunion de 30 personnes - exclusivement soucieuses qu’il y ait un centre de presse tip-top pour lequel on ne dispose que de 5 mois de travaux - et un seul bonhomme en face qui ronchonne que le prix à payer pour sa petite Commune est horriblement élevé, en argent, en nullité d’intérêt et en futurs déficits de fonctionnement, à votre avis, où est la raison du plus fort ? M. Catelan buvait du petit lait : c’est si bon quand Paquin se fait engueuler par quelqu’un !

Tout de même une petite goutte de vinaigre lâchée sur les raisons d’état et le charme de Roselyne Bachelot. Pour mieux convaincre Serge Paquin - ou plutôt pour mieux le réduire - le ministre a eu un mot de trop, un chiffre de trop plutôt. Prenant à témoin le maire de Val d’Isère tout enamouré des délices ministériels et prêt à dire oui à n’importe quoi, Roselyne ajoute : « Et puis, M. Paquin, vous ne vous rendez pas compte à quel point vous boudez votre chance ; moi, j’en connais beaucoup qui seraient demandeurs à votre place d’une belle installation comme cela, « financée à 70% par les subventions »… !

Pardon, madame ? L’opération « Vers les Eaux », c’est à dire la construction du Centre dit Sportif et les travaux rendus nécessaires dans son sillage coûteront, TTC :

Terrassement et dévoiement réseaux 3,5 M
Travaux Bouygues 22,0 M
Chauffage chaudière bois (ou autre) 2,5 M
Provision pour TS 2,0 M
___________________
TOTAL hypothèse A 30,0 M

+
Désarment et reconversion
de l’actuelle piscine
faisant double emploi 6,0 M
_________________________________ _____
TOTAL hypothèse B 36,0 M

Il y aura certes, à terme de la TVA partiellement récupérable qui allègera un peu l’addition.


Madame, la seule et unique subvention attachée à cette opération précise est actuellement de 7 M, soit : 23 % de l’opération en abandonnant l’actuelle piscine en friche (hypothèse A) ou, plus réalistement de : 19 % (hypothèse B) en incluant le coût de son désarmement/reconversion. Hors TVA - récupérée partiellement après plusieurs années - ces pourcentages s’améliorent légèrement.

Je ne sais vraiment pas où vous êtes allée chercher, madame, que – cadeau ! - 70 % du prix de la chose nous sont offerts ! Nous serions, il est vrai, assez ingrats de cracher sur pareille générosité, même si le bébé n’est pas du tout de notre goût. Mais, madame, ce centre nautique, aquatique, cette piscine municipale, installation populaire s’il en est, totalement décalée ici par rapport à nos besoins, à notre cible de clientèle et à notre climat, nous allons en payer 77% à 81% du prix.

Vous m’avez clairement déclaré que vous êtes venue à Val d’Isère pour booster une organisation qui met en jeu « l’honneur de l’Etat ». J’avais espéré qu’il ne vous paraitrait pas oiseux d’en profiter pour aider les avalins à être moins… disons à être plus imaginatifs, plus flexibles, plus « gagnant-gagnant ». Je me suis trompé, vous ne me l’avez pas envoyé dire, votre affaire, c’est que « l’honneur de l’Etat » soit assuré, l’intendance, elle, peut bien suivre, à genoux.


Serge PAQUIN
leader de l’opposition

PS : Il y a un adjoint au maire qui, lui de son côté, déclare à la Presse que l’ouvrage est « aidé » à 50 %. Voici comment il fait : dans les dépenses, il omet beaucoup de choses (le terrassement et le dévoiement déjà réalisés en 2006, la chaudière à bois, les Travaux Supplémentaires etc. et bien entendu tout ce qui a trait aux dépenses que nous devrons engager sur l’ancienne piscine, du fait de sa mise au rencart par la nouvelle). Dans « l’aide », il compte bien les 7 M de subvention officielle mais il y ajoute 5 M en provenance du CLO. C’est tout à fait incorrect puisque le CLO versera cette somme à Val d’Isère en tout état de cause, centre sportif ou pas. Monsieur Mattis, ce n’est pas très bien de manipuler les gens comme cela. Je te l’ai déjà dit : « Ce qui est odieux dans la mauvaise foi, c’est qu’elle donne mauvaise conscience à la bonne foi. »

mercredi, octobre 10, 2007

L'Ancien...


...et le Nouveau Régime

15 jours se sont écoulés depuis ce matin du 27 septembre où le conseil, par 11 voix contre 8, a voté le projet du centre sportif. Dans cette affaire, le pays était-il derrière le maire et sa majorité ? A lire les commentaires déposés sur ce blog, on en douterait. Pourtant, le jour en question, la faible assistance aux délibérations n’a-t-elle pas été pour lui un double encouragement : le premier que son projet passerait sans problème, le second que son adversaire avait sans succès tenté de rameuter les avalins contre lui ?

Je suis de son avis : si 100 ou 150 avalins s’étaient présentés à 7:50 am devant la salle du conseil pour enjoindre à leurs amis conseillers municipaux de ne pas commettre une grosse erreur, je crois sincèrement que le vote eût été différent. Et je crois surtout que, même avec un vote en faveur du projet, le doute se serait installé dans l’esprit de plusieurs conseillers de la majorité qui les aurait encourager à user de leur influence pour qu’on diffère la signature avec l’entreprise.

Conclusion ? Nous sommes un tout petit village. La population vit aux côtés-même de ceux qui sont au pouvoir. Si son rôle se borne à ronchonner par ci par là, ou à griffonner sur notre blog sous couvert d’anonymat, mon opinion est faite : rien ne remettra en cause le funeste système des copains, des coquins, des cousins qui se refilent le mistigri, mandature après mandature, avec le soutien muet et inerte de colistiers recrutés non pour leurs qualités mais au nombre de voix qu’ils sont susceptibles de racoler pour les élections.

Y en-a-il quelques uns parmi vous que cette analyse interpelle ? Je le souhaite. Alors qu’ils nous rejoignent au grand jour et nous aident à monter cette fameuse « liste vainqueur » nécessaire pour gagner, et qu’ils convainquent leurs entourages de remiser une fois pour toutes au musée des accessoires usés ce virus catastrophique qu’est le panachage.

En rentrant chez moi, le 27 septembre - mes adversaires l’ont bien deviné - j’étais un peu sonné. Pourquoi ? Parce que, chères avalines et chers avalins, je vous le demande, quel sens y a-t-il à s’investir autant dans des affaires publiques auxquelles le Public qu’elles concernent ne s’intéressent pas lui-même ?

Si une nouvelle génération ne se lève pas, ne se rassemble pas, pour refuser ce régime des vieilles soupes indéfiniment recuites au coin des mêmes petits feux, alors, je vous le dis, les cuistots de l’ancien système continueront sans fin à se repasser les plats.

Serge PAQUIN

samedi, octobre 06, 2007

Je prends ici l'engagement


de ne pas me présenter...

Le 6 octobre 2007

Monsieur le maire,


Bon nombre d’avalins - confiants dans votre entourage - pensent que mes allégations concernant le futur endettement de Val d’Isère sont mensongères et que je brandis des chiffres faux pour nuire à la municipalité.

Je pense qu’il existe un moyen de régler cela convenablement. Je vous le propose :

Je prends ici, par cette lettre, l’engagement de ne pas me présenter aux élections municipales de Val d’Isère en 2008, s’il est établi que la prévision d’endettement consolidé de Val d’Isère et de ses satellites (Régie, Office, SACOVAL etc.) au 31/12/2009 n’est pas au moins égale à 50 000 000 €, chiffre que l'on me reproche d'affirmer, soit près du triple de son niveau au 1er janvier 2007.

Pour établir la vérité, je vous demande :

I. Que soit recruté un cabinet d’expertise comptable agréé.

II. Que la mission confiée à l’expert soit précise et convenue entre nous, à savoir que :

1) L’endettement s’entende quelle que soit la forme qu’il emprunte : emprunt proprement dit, avance de trésorerie, créances autres que celles relevant de la gestion courante etc.

2) Les investissements en cours, ou d’ores et déjà décidés par le conseil (centre sportif, pistes, logements SACOVAL etc.) soient normalement pris en compte pour leur valeur estimée.

3) Soient également pris en compte certains autres investissements dont la réalisation est incontournable à court terme, tels que :

a. Sécurisation de l’Isère.

b. Désarmement et reconversion de la piscine actuelle qui ne peut rester en friche.

c. Un volant raisonnable pour les investissements annuels courants (remplacement de matériels, voierie etc.) des années 2008 et 2009.

III. Que vous vous engagiez à donner au rapport d’audit la plus large publication dans les journaux municipaux et à Radio Val.

Pour une fois, monsieur le maire, un audit aura le mérite de clarifier quelque chose : conserver ou éliminer un candidat dans la course électorale. Je pense en outre qu’en travaillant avec les bons interlocuteurs - vous-même, Jacques Martinasso, Emmanuel Cordival, Eliane Paltz et moi - l’audit pourra aisément être réalisé en deux ou trois jours, ce qui ne rend pas hors de prix une manœuvre dont l’objet est de fournir à la population une information claire, juste et très importante.

Accessoirement, cet audit me permettra, si j’ai tort, de quitter la scène politique avaline dans l’honneur de quelqu’un qui, après s’être trompé, l’aura reconnu et en aura tiré les conséquences. J’ajoute que, dans ce cas - si l’intention que l’on vous prête de vous représenter est exacte - vous pourrez alors le faire dans les meilleures conditions possibles.

Il me semble que vous ne sauriez refuser une proposition où je suis au fond le seul à prendre un risque, ou plutôt au sujet de laquelle le seul risque que vous pourriez prendre serait de la refuser.

Croyez, monsieur le maire, en l’expression de ma meilleure considération.


Serge Paquin

PS : la copie de cette lettre sera portée à la connaissance des avalins.




mercredi, octobre 03, 2007

Bilan...


...de blog

Depuis sa création, fin novembre 2006, plus de 700 commentaires ont été déposés sur ce blog. C’est un succès qu’il faut malgré tout nuancer.

C’est un succès parce que le blog a démontré qu’un véritable besoin d’information et de communication existe à Val d’Isère qui a pu, en partie, être satisfait par ce moyen. La nuance est que les choses partent souvent dans tous les sens : sous couvert d’anonymat certains se livrent à des attaques excessives, à caractère personnelles, parfois vulgaires. En outre la fonction « commentaires » est cannibalisée par d’autres pour chatter à tout va. Pour ce faire il existe pourtant sur le net des moyens appropriés auxquels peuvent recourir ceux qui le désirent.

A l’avenir, Val Différence veillera à plus de décence dans les commentaires déposés. Nous demandons par ailleurs aux bloggueurs de limiter leurs interventions aux sujets traités dans le blog.