samedi, avril 28, 2007

PLU

Le conseil municipal a adopté le projet du nouveau Plan Local d’Urbanisme (PLU). Le travail réalisé par la municipalité est un travail important. L’opposition municipale a toutefois refusé le texte.

Un aspect positif du projet est certes que le futur PLU est orienté en faveur de la construction hôtelière qui sera désormais exonérée de tout COS. Les responsables ont voulu ainsi favoriser - et il faut les en féliciter - la construction de lits conformes à l’intérêt de l’économie générale de la station. Mais c’est une chose que de faire un texte, c’en est une autre que de l’utiliser avec courage. Ainsi, après avoir fait ce bon choix, les auteurs du nouveau PLU ont pris la décision de classer la partie nord du « Coin » en « hébergement & commerces ». L’occasion était pourtant bonne d’affirmer la vocation hôtelière du « Coin ». Certes il aurait fallu – au moins partiellement – procéder à un classement « hôtels » de parcelles non encore construites. À l’évidence, il y aurait eu quelques grincements de dents. On leur a sacrifié la logique et l’intérêt de Val d’Isère.

Le PLU est par ailleurs adossé au PPR qui le conditionne étroitement. On se souvient que le projet de PPR a été en son temps rejeté à l’unanimité du conseil municipal, tout comme il l’avait été par un très grand nombre nos concitoyens qui se sont exprimés dans le cadre de l’enquête publique. Or le Préfet est passé outre. L’opposition a rappelé le reproche fait à la mairie de ne pas avoir exercé un recours contre ce passage en force.

jeudi, avril 26, 2007

Elections municipales, élection présidentielle… et certaines ressemblances

À Val d’Isère se forment des petits groupes qui réfléchissent au sujet de la prochaine mandature. On remarque, parmi eux, certains qui, dans le passé, ont participé à l’action municipale où ils ont le plus souvent laissé un bon souvenir. On ne peut que s’en réjouir. Car, ici comme ailleurs, l’avenir requiert des hommes et des femmes d’expérience, moins soucieux de rivalité que d’union dans l’action à entreprendre.

La campagne présidentielle nous confirme une chose : quand on ne parvient pas à combattre un homme sur ses idées et sur sa compétence, on caricature alors sa personnalité et son caractère en tentant de convaincre les gens que son esprit critique ne sert que son ambition, que sa combativité n’est qu’agressivité, que son discours est opportunisme et que sa détermination dissimule son autoritarisme. Ce n'est pas bien sportif. Mais ça marche...

mercredi, avril 25, 2007

Lettre à Bernard Catelan et à J-C. Killy
Renouveau de Val vient d’adresser une lettre ouverte à Messieurs Bernard Catelan, maire de Val d’Isère et Jean-Claude Killy, président du Directoire du CLO 2009. En voici le texte :

"Monsieur le maire, monsieur le président,
Si nous nous adressons à vous, c’est parce que vous tenez tous deux ensemble entre vos mains une décision qui est importante pour Val d’Isère. Il s’agit des conditions dans lesquelles nous accueillerons en janvier 2009 la presse qui couvrira les championnats du monde.

Pour régler cette question, une action est actuellement programmée : elle consiste en la construction d’un centre sportif – disons plutôt une piscine bien équipée - moins ambitieux que le centre sportif récemment abandonné à « Vers les Eaux », en raison de son coût trop élevé. La réalisation rapide de cet ouvrage – on peut dire précipitée, compte tenu des retards pris – fournira en 2009 les locaux où la presse sportive sera confortablement installée.

Quel est l’objet de cette lettre ? Il est de vous demander d’arrêter un projet qui est contraire à l’intérêt de Val d’Isère. Pourquoi ? Parce qu’il nous conduit, dans la précipitation, à dépenser beaucoup d’argent pour construire une installation inutile, futile et coûteuse. Inutile, futile et coûteuse parce qu’une piscine – voire un centre aquatique – ne correspond ni à une urgence, ni à une priorité, ni même à un besoin. Or des choses urgentes, prioritaires et qui commandent des investissements considérables, requièrent de notre Commune un effort financier concentré et opiniâtre : hébergement social, stationnement et circulation, transports en commun, infrastructures d’après-ski, mobilisation des lits froids, sécurisation etc. Qui du reste - vous le dernier monsieur Catelan - a jamais promis en campagne électorale la construction d’une nouvelle piscine ? La simple idée en était-elle même jamais venue à quiconque ?

Alors pourquoi ? Disons-le franchement : Essentiellement pour respecter la mise à disposition du CLO du centre de presse de qualité promis. Convenez pourtant que c’est un choix déraisonnable que de se doter, dans la précipitation, d’un équipement coûteux et sans intérêt durable pour régler un besoin provisoire, si honorable soit-il.

Or il est une chose, monsieur Killy, que vous pouvez dire à notre maire monsieur Bernard Catelan pour l’aider à changer de cap. Cette chose est la suivante :

« Ne nous entêtons pas. Le projet du Centre sportif initial a du être abandonné. Soit. Eh bien, pour lui succéder, ne construisons pas « à l’arraché » un projet coûteux et critiqué. Réfléchissons au contraire à une solution alternative pour installer la presse pendant les quelques courtes semaines où nous devrons l’accueillir en janvier 2009. Cela peut être fait dans des installations provisoires. C’est ce qui se passe très souvent pour certaines manifestations commerciales, tout comme à l’occasion d’épreuves importantes dans le sport professionnel - ski, golf et autres - qui requièrent, un court espace de temps, des locaux spacieux pour les journalistes. Faisons de même. Présentons un projet alternatif acceptable par la FIS. Nous avons plus d’un an et demi devant nous pour régler la question. C’est largement suffisant. Au travail ! ».

Monsieur Killy, en disant cela, vous rendrez un service considérable à une municipalité déstabilisée par les ennuis causés à « Vers les Eaux », qui a peur de mal faire et peut-être aussi de perdre la face en prenant l’initiative d’un changement commandé par le contretemps qu’elle vient d’essuyer. Mais ce n’est ni l’échec, ni l’erreur qui sont graves. Le grave est d’y répondre sans flexibilité, ni imagination. Puissiez-vous par votre action inspirer une nouvelle appréciation des choses favorable à Val d’Isère et à son développement à long terme.

Croyez, monsieur le maire, monsieur le président…"


vendredi, avril 20, 2007

Devenir n’est pas avenir

La mairie a consacré un article entier de la Lettre de Val d’Isère n°6 au « Devenir du Centre sportif ». En dépit du titre, l’article est en fait un faire part nécrologique de l'ancien Centre Sportif. Le « devenir » du Centre annoncé par l’article, se limite à la confidence de la municipalité qu'"elle travaille, d’ores et déjà, sur un nouveau programme avec comme priorité le respect de la commande faite par le comité d’organisation 2009 ". Travaille sur quoi ? Ni les élus, ni les avalins ne le savent. Pourquoi ? Peut-être bien parce que la municipalité ne le sait pas trop elle-même, hormis le fait qu'il faut respecter la commande du CLO". Diable…
Il y a un peu plus d’un mois nous écrivions dans ce blog ce qui suit :

« jeudi 8 mars 2007
Le grave n’est pas d’arrêter le projet. Le grave serait de louper sa reconversion par entêtement vis-à-vis de ses amis et par crainte de perdre la face vis-à-vis des autres. Il y a pourtant plus de mérite à admettre un échec qu’à en aggraver les conséquences en cherchant à en dissimuler la taille. Si on réduit le centre nautique à une simple piscine, histoire de « faire malgré tout quelque chose qui y ressemble quand même un peu » et surtout de procurer en 2009 le centre de presse annoncé, on se tire à nouveau dans le pied, un peu comme on l’a fait en doublant l’actuelle patinoire avec la future. Il vaut mieux une reconversion courageuse que s’enfoncer dans une continuité sans avenir. »

Si nous nous répétons, c’est parce qu’il s’agit d’une histoire de l’ordre de 20 à 30 millions d’euros : cela vaut tout de même la peine.

De grâce, messieurs du pouvoir : il y a plus de grandeur à admettre une erreur qu’à s’entêter à la nier. Faites zéro piscine, zéro bassin ludique, zéro spa, zéro sauna, zéro tout ça. Négociez en revanche avec le CLO une solution honorable pour caser la presse en 2009 : il n’y a pas de honte à ce que cela soit dans des installations à caractère provisoire.
Mais, sous prétexte de « respecter la commande du CLO », ne nous faites pas financer une installation durable, très durable, d’un coût prohibitif et d’une utilité ultérieure discutable.

Toujours dans ce blog, nous écrivions le 16 janvier qu’il serait préférable, en échange d’une concession durable, de proposer à la Compagnie des Alpes « d’accepter de reprendre les installations en cours à "Vers les Eaux". On peut alors imaginer que - évidemment en concertation avec la Commune - notre nouveau partenaire CDA installerait là un Parc d'attraction couvert, un bowling, des cinémas etc...Bref un forum de loisirs autrement attractif qu'une piscine.

mardi, avril 17, 2007

Quand on aime, on ne compte pas...

Bulletin d’informations municipales n° 6, page 4 : le Centre Sportif. La municipalité publie loyalement (enfin) qu’on arrête tout. Il aura fallu plus de deux ans de travail gaspillé, de millions d’euros et de temps perdus pour que s’impose l’évidence.

Crise certes, mais crise salutaire ? Nenni ! Voilà au contraire que l’aveu échappe. Lisons le bulletin : « Mais cette rupture ne doit pas être une fin en soi. La municipalité travaille d’ores et déjà sur un nouveau programme avec comme priorité le respect de la commande faite par le Comité d’Organisation 2009 de bénéficier d’un centre de presse de 4000 m2 à l’automne 2008…"

Ainsi, à peine relevés d’un profond fossé, qu’on se jette, tête la première, dans le suivant. Pourquoi ? « Par respect de la commande faite par le CLO... »

Car bien que les élus n’aient pas l’honneur d’en être informés - puisque la moindre information leur a été refusée au conseil, tout comme les avalins du reste en sont également privés dans ce bulletin municipal n°6 - le « devenir » du Centre Sportif est assuré, si on peut dire. Du reste, une somme de 2 505 121 € « réservés aux travaux qui seront engagés pour la poursuite du projet… » a d’ores et déjà été votée le 3 avril par une majorité-godillots pour financer le mystérieux projet sur le cadavre du précédent. « Avec comme priorité le respect de la commande du CLO ».

Le téléphone avalin ayant fonctionné, on croit savoir qu’il s’agit encore d’un projet d’eau. D’eau, toujours d’eau…. Une sorte de mini-Centre Aquatique implanté à quelques mètres de notre actuelle piscine municipale, devenue bonne à nous coûter quelques millions supplémentaires pour la désarmer et la reconvertir en… on ne sait pas.

Rappelons donc le mérite du nouveau projet : Respecter la commande du CLO. Autre avantage : fournir (enfin!) un client à la chaudière à bois..

Comme dit sans rire le maire, on financera avec des emprunts qui « doivent rester compatibles avec notre capacité de remboursement ». Ouf !
Faux et usage de faux (suite)

Nous avons déjà relaté qu'une transaction immobilière concernant un terrain au Fornet a nécessité l’intervention d’un grand nombre de vendeurs. À cette occasion, une ou plusieurs procurations ont été établies dont la ou les signatures ont été certifiées par la Mairie. Cette ou ces procurations sont des faux. La Mairie a porté plainte contre X, son cachet ayant été – selon elle - copié ou utilisé frauduleusement pour authentifier la ou les signatures apposées. Ce sont les faits – imprécis et incomplets – que nous sommes, faute de mieux, en mesure de relater.

Pour en savoir plus - en qualité d’élus - nous aurions souhaité que le maire accepte d’inscrire cette affaire à l’ordre du jour du conseil municipal de demain. Il nous semble en effet que nous avons le droit d’avoir une opinion, et de souhaiter un débat pour discuter l’opportunité de la plainte portée contre... X. Cette voie de procédure nous paraît en effet assez « soft » au regard des faits connus…

Toutes allégations contenues dans des commentaires prématurément formulés sur ce blog au sujet de telle ou telle responsabilité n’engagent que ceux qui les formulent. Pour notre part, ce que nous souhaitons, c’est une instruction judiciaire diligente et que la mairie y collabore de la façon la plus efficace possible.
L'opposition municipale

lundi, avril 16, 2007

« Sans liberté de blâmer, il n’est point d’éloge flatteur » (Beaumarchais)

« Sarcasme et cynisme ». Tel est le reproche adressé aux « paquinistes et sympathisants » par un blogueur qui intervient souvent et utilement dans ce blog, sous pseudo ou sous anonymat. Il aurait observé nos mauvaises manières au conseil municipal… Faisons-lui remarquer qu’à cet endroit il n’y a pas grand monde, hormis quelques élus, et lui sans doute…

Toutefois, son propos ne dépasse-t-il pas sa pensée ? Le mot « ironie » - tout au plus le mot « insolence » – ne serait-t-il pas plus approprié ? Si c’est le cas, cher ami blogueur, les quelques « paquinistes » que tu vois au conseil avouent bien volontiers. Ils leur arrivent de pratiquer l’ironie. T’es-tu demandé pourquoi ?

Eh bien, voilà : parce que - pour nous - l’ironie est l’honneur, le courage et l’arme des faibles contre le fort. L’arme d’une opposition convaincue et consternée contre un pouvoir sourd et impuissant, de cette impuissance qui est la pire, celle de ne rien entendre. L’arme de ceux qui parlent en plein jour face à ceux qui les critiquent, masqués, dans l’ombre.

Et comme tu sembles aimer lire, amuse-toi à rechercher le nom de ceux qui ont dit que « sans l’ironie, le monde serait comme une forêt sans oiseaux », « qu’elle est la pudeur de l’humanité », ou bien que « sachant que c’est à l’ironie que commence la liberté, redouter l’ironie, c’est craindre la raison »…

Pas de souci pour toi : ce ne sont ni des « paquinistes », ni des « sympathisants » qui ont dit ces bêtises.

Renouveau de Val

dimanche, avril 15, 2007

PLU

Le point essentiel inscrit à l'ordre du jour du conseil de mercredi prochain est la révision du Plan Local d'Urbanisme (PLU). L'importance du sujet justifie votre présence.
Faux et usage de faux…

Par lettre en date du 9 courant, l’opposition a demandé à Monsieur le maire d’accepter d’inscrire à l’ordre du jour du conseil municipal qui se tiendra mercredi soir une affaire de faux et usage de faux qui entache une opération immobilière réalisée au Fornet. La Mairie est impliquée dans la mesure où son sceau se trouve apposé sur des documents falsifiés. Cette demande est restée sans réponse et n’a pas été inscrite à l’ordre du jour adressé aux élus. Cela ne devrait toutefois pas priver un conseiller du droit d’interroger la municipalité en séance au sujet d’une affaire qui interpelle la réputation de la Mairie.

mardi, avril 10, 2007

Parenthèse…

Certains amis à Val d’Isère estiment que nous ne nous intéressons pas suffisamment aux questions écologiques. Nos préoccupations locales leur semblent un peu terre à terre face aux défis lancés par l’effet de serre, le réchauffement de la planète, sa terrible conséquence pour l’eau, autant de choses qui – selon eux - devraient être mieux prises en compte, ici.

On peut leur faire observer que nous postulons tout au plus à la mairie de notre Commune, non à la Présidence de la République française. Notre rôle est d’aborder les problèmes qui concernent Val d’Isère – y compris, certes, dans le domaine de l’environnement. Mais, s’agissant de ce dernier point, ce ne sont pas les mêmes que ceux du vaste monde.

Que nos amis n’en concluent pas pour autant que nous sommes indifférents à l’enjeu planétaire lancé par la réduction des pollutions d’origine humaine. Même si – naïveté ou optimisme - nos convictions nous portent plus vers Claude Allègre que vers Nicolas Hulot, vers Nicolas Hulot que vers José Bové. Il nous semble en effet qu’il faut faire de la résolution des problèmes écologiques – que la science a identifiés et auxquels elle est capable d’apporter des solutions – le moteur de la croissance, celui du développement des pays du tiers-monde et celui de la réduction des inégalités, et non nous mortifier en cultivant un catastrophisme qui brandit la décroissance comme la juste punition que nous devrions nous infliger pour avoir eu l’arrogance d’arracher à la nature une amélioration imméritée de la condition humaine.

Le développement et la croissance ont pour partie généré des effets nocifs, identifiés, mesurés et possibles à résoudre, au prix d’une prise de conscience qui est en cours et d’actions que l’humanité commence à leur consacrer. Celle-ci poursuivra son effort comme elle a su le faire dans le passé contre les épidémies, les fléaux et d’autres malheurs ou obstacles placés sur sa route, tout au cours de sa préhistoire et de son histoire. Cela lui sera d’autant plus facile que, dans le cas particulier du réchauffement de la planète – et en espérant qu’il est dû à la seule pollution humaine et non pour partie à un cycle indépendant – l’homme est le sujet du problème et non l’objet. A-t-on si peu confiance en lui qu’on le croit capable – lui qui s’est tant battu pour survivre et pour vivre – de s’autodétruire ?

samedi, avril 07, 2007

Endettement ou surendettement ?

Un blogueur nous reproche de prédire un surendettement prochain. Selon lui, cette prédiction méconnait l’allègement de nos dettes qui résultera, dans quelques années, de l’arrivée à échéance de remboursement d’emprunts anciens. Certes. Mais son appréciation méconnait qu’il y aura une vie pour Val d’Isère après 2007. Cette vie commandera de nouveaux travaux, de nouvelles constructions, de nouveaux projets, donc de nouveaux investissements, indépendants de ceux qui sont pris en compte dans la prévision d’endettement présentée par la mairie lors du vote du budget. La présentation de la mairie est statique, c'est-à-dire qu’elle fige les besoins au jour où nous sommes, comme s' il n' allait pas y avoir une vie, après . Elle ne tient pas compte des besoins financiers futurs créés par l’entretien, le développement, la modernisation de notre pays. Ces besoins rendront nécessaire un nouvel endettement, non pris en compte par la présentation faite au conseil. A moins qu’on ne puisse pas les satisfaire, tout occupés que nous serons alors à tenter de payer le surendettement légué. En tout cas, pour savoir qui a tort ou qui a raison, il ne va hélas pas y avoir longtemps à attendre.

vendredi, avril 06, 2007

Conseil du 3 avril : chaufferie mixte bois

En dépit d’une vigoureuse opposition, la majorité du Conseil s’est incompréhensiblement entêtée à voter la construction d’une chaufferie à bois (2 500 000 €) pour chauffer principalement l’ex-futur Centre Sportif dont le maire a pourtant confirmé l’abandon (après quelques millions déjà dépensés dans l’histoire) en raison de son coût… exorbitant. Certains, nous semble-t-il, avaient prédit la chose.

À la question de savoir ce que cette chaufferie chauffera, en dehors de ce qui l’est déjà de façon satisfaisante [piscine municipale actuelle, CHO, Résidence Plein Sud (?)], zéro réponse aux conseillers trop curieux. En revanche, dans les bistrots, on finit par apprendre que la municipalité cogite une nouvelle piscine plus petite et d'un coût moins indécent, dont l'un des mérites - et non le moindre - serait d’être la cliente de l'imposante chaufferie. Il pourrait tout de même en coûter 22 à 23 millions d'euros... Outre la dépense, on se demande pourquoi - après une deuxième patinoire à 50 m. de la première (astreintes = 615ème jour) - on veut faire maintenant une nouvelle piscine à côté de celle qui existe déjà. D’autant que, devant l’absurdité du cumul, on désarmerait alors - évidemment à grands frais - notre piscine actuelle, perdue alors comme bonne cliente de la chaufferie bois… Remarquez que les conseillers qui ont voté cette chaufferie l'ont fait sans se soucier de l'usage qu'on en fera.

mardi, avril 03, 2007

Conseil municipal de ce soir...

Ceux parmi vous qui ne pourront pas assister à la réunion en trouveront sur ce blog un écho dans la soirée-même.

lundi, avril 02, 2007

Conseil municipal : Vote du Budget 2007

Ce soir, le budget 2007 de la Commune a finalement été voté par 11 voix pour, 7 voix contre, et 1 abstention .

Serge Paquin a procédé à l'explication de vote de son Groupe. Après avoir démontré que les constructions et travaux prévus ou engagés commanderont, après 2007, un endettement supplémentaire massif, il a affirmé qu'en conséquence la prochaine municipalité « héritera » de l'obligation de contracter 32 000 000 € d’emprunts supplémentaires pour financer les engagements de la municipalité précédente.

Le représentant de l'opposition municipale a conclu dans les termes suivants :

« Vous constatez que la Commune affiche au 1er janvier 2007 (page 43) une dette de 18 000 000 €. À cette dette actuelle, il faut évidemment ajouter les 32 000 000 € supplémentaires qu’il faudra emprunter à partir de 2008 pour financer votre lourd « héritage ».
Cela portera l’endettement de notre Commune à plus de 50 000 000 € !
Ce chiffre de 50 000 000 €, nous le prédisions déjà dans une publication de décembre 2005 intitulée « la feuille des Deux Savoie ». Tout au cours de 2006 nous sommes revenus souvent sur la question, soit dans la « Tribune de Renouveau de Val », soit à la table de ce Conseil. Il y a un an, dans cette salle, nous étions réunis pour le budget 2006. Au cours de notre explication de vote, nous avons présenté la même analyse et avons interpellé Monsieur le maire dans ces termes : « Vous laisserez derrière vous un surendettement intolérable ». Dans une « Tribune » du mois d’avril 2006, nous l’exhortions à nouveau « à parler ou à partir ». Nous l’interrogions ainsi : « Vous avez des projets. Il faudra les financer. Comment financerez-vous ? Comment rembourserons-nous ? ».

Nous attendons toujours la réponse. Vous attendez toujours la réponse. Et ce silence a une excellente raison : il n’y a pas de réponse. Ce que nous venons de dire, et que nous répétons depuis des années est vrai. La gestion de nos finances publiques nous précipite dans le mur. Je le demande : en son âme et conscience, qui, parmi vous ce soir, est encore déterminé à partager la responsabilité de ce désastre en approuvant un budget qui en est l’expression ? »

La Tribune de Renouveau de Val publiera dans son prochain numéro l’intégralité de la déclaration de l’opposition municipale.

dimanche, avril 01, 2007

Les mots pour le dire…

Il semble que plusieurs blogueurs s’expriment le plus souvent comme si l’Écologie était une fin en soi - l’alpha et l’oméga de tout le système - et non seulement le moyen de rendre plus saine, plus durable et plus paisible la vie de l’humanité, des espèces vivantes, et de la nature qui constituent son environnement. Vais-je gâcher mes chances électorales en affirmant ma conviction que les remèdes ne doivent pourtant pas tuer le malade ?

Le développement économique et ses deux mamelles - le profit et la croissance - ont permis à l’humanité de s’extirper progressivement de la faim, du froid, de la maladie et de la mort prématurée. Ce qui a été vrai pour la plus grande partie du monde l'a également été pour Val d'Isère. Ce n’est pas si mal. Au nom de la déesse Écologie, faut-il compromettre ce succès ? L’Écologie nous aide à borner le développement économique, à corriger les défauts des progrès techniques et technologiques, à modérer la quantité dans l’intérêt de la qualité. C’est bien. Mais cela ne doit pas être trop, sauf à tomber dans le parti-pris politique et dans le sectarisme idéologique.

Pourquoi dis-je cela ? Parce que certains dans ce blog semblent penser différemment et que, étant candidat aux élections, j'ai le devoir de leur dire ce que je pense.

Eh bien, je pense que Val d’Isère est avant tout une magnifique station de sports d’hiver et qu’elle doit protéger et développer sa vocation : un domaine skiable chaque année amélioré, un accueil de plus en plus performant, un village de plus en plus attractif par son hébergement touristique et par son commerce de détail, par ses écoles de ski, par la qualité de l’ensemble des services qu’elle met à disposition de sa clientèle, etc. Dans ce panorama, l’Écologie a un double rôle à jouer, dans l’intérêt des habitants de Val d’Isère et dans l’intérêt de ses hôtes : Soin attentif porté à ce que le ski cohabite paisiblement avec la faune et la flore, détermination farouche de limiter la circulation automobile et d’éliminer le stationnement anarchique, limitation des pollutions énergétiques et d’abord de celles produites par les transports en commun qui doivent être nombreux, maillés, ludiques et non polluants, économies énergétiques dans la construction et réduction de la pollution du chauffage urbain, dans le secteur public aussi bien que dans le secteur privé.

Si j’écris cela c’est parce que la « décroissance » envisagée par certains, à l’instar de la « croissance zéro » que prônait le Club de Rome dans les années 70, me paraît un remède - ou plutôt une philosophie à caractère sectaire - qui consiste à jeter le bébé avec l’eau du bain. Si l’on veut un modèle, il n’y a qu’à regarder par exemple du côté des « mesures compensatoires ». J’appartiens à une génération qui a vécu la guerre, la faim, la peur et la mort : on n’aura du mal à la convaincre de se tromper de cible.

Serge Paquin