dimanche, mars 30, 2008

Centre Sportif...


URGENCE !

En raison de l’urgence imposée par les échéances nous avons écrit il y a quelques jours à M. Marc Bauer au sujet du Centre Sportif.

Nous lui avons répété que la réalisation de ce projet mettra à mal nos finances publiques, en raison du cout de sa construction et des frais de fonctionnement qu'il engendrera. Nous lui avons redit que c’est en outre un projet peu en ligne avec les goûts et les besoins de notre cible de clientèle. Nous avons enfin stigmatisé le gâchis qui consiste à désarmer une piscine qui marche pour la reconvertir en une installation improbable.

A notre lettre était joint un tableau explicitant le coût total brut des constructions soit 52 4000 000 € (Centre Sportif + Pistes + Parking Face). Après subventions, assistance CLO, et récupération TVA, il reste à la charge de la Commune 28 900 000 € à emprunter pour boucler les financements des travaux décidés dans la perspective des seuls championnats du monde 2009.

Le Centre Sportif pèse 80 % de ce total, soit 23 230 000 €. Nous ne souhaitons par harceler la nouvelle municipalité pendant l’« état de grâce » auquel elle a droit en prenant ses fonctions. Mais malheureusement, dans cette affaire de Centre Sportif, il y a « le feu au lac » ou plutôt le feu aux bassins, car Bouygues débarque dans quelques jours pour engager le processus du chantier « Catelan », c'est-à-dire le mauvais.

Changer de direction commande la définition urgente d’un projet et d’un plan nouveaux. Puis il faut parler et s’accorder avec Bouygues, avec la CDA ou tout autre opérateur privé, avec le CLO et la FIS, et enfin avec le Secrétariat d’Etat aux Sports. Et tout cela en un temps record si l'on ne veut pas être débordés par le calendrier.

Autant dire qu’il n’y a pas une seconde en perdre pour se donner une chance d’arrêter, au bord du gouffre, le désastre financier et touristique vers lequel nous précipite le chantier ouvert – et abandonné derrière lui - par M. Catelan.

M. Bauer, il n’est jamais trop tard pour bien faire sauf…quand on tarde trop !



samedi, mars 29, 2008

Le cambrioleur et


le gendarme


Lundi 10 mars – 03 :00 am…

Clôture du 1er tour. Le président du bureau Bernard Catelan invite les scrutateurs et les délégués de liste à signer le procès-verbal de l'élection. Au préalable, il demande aux délégués de liste de faire part de leurs observations éventuelles.

Jean-Luc Renevier, délégué de la liste « Val Différence » demande alors au Président de joindre au PV – comme suggéré par la Préfecture – les 3 observations principales suivantes :

"I Le maire de Val d'Isère a confirmé, lors du conseil municipal en date du 28 février dernier, avoir autorisé la liste « Vivons Imaginons Val » à se rendre dans les locaux de travail communaux - auprès du personnel communal ou para-communal - pour y faire campagne. Selon certains, ce prosélytisme politique aurait même eu lieu pendant les heures de service, dans une atmosphère festive.

Ce comportement nous semble répréhensible à plusieurs égards et nous avons peine à croire que le chef de la Commune s'en soit rendu responsable et les chefs de service complices.

Reste par ailleurs que les personnels - tenus à une obligation de réserve - se sont ainsi trouvés pris en otage par des gens qui, demain, seront certes peut-être leurs chefs mais qui, s'ils ne le sont pas, les auront compromis vis à vis de leurs adversaires.

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II. En outre, la liste Vivons Imaginons Val a lancé – par la poste et par son site - une invitation aux Avalins à assister le mercredi 5 mars à 20 :00 h à une réunion publique avec la participation active de messieurs Chabert et Nguyen, spécifiquement désignés comme dirigeants de la Compagnie des Alpes, société propriétaire de notre délégataire de service public de remontées mécaniques.

L’incompatibilité entre les fonctions de messieurs Chabert et Nguyen et leur participation active à une réunion à caractère électorale, prévue de surcroît quelques jours seulement avant le scrutin, a conduit la direction générale de la Compagnie des Alpes, sur notre demande, à inviter ses deux dirigeants à s’abstenir.

Il n’en reste pas moins que la publicité donnée à cette invitation par Vivons Imaginons Val et le prestige de leurs invités – monsieur Chabert est de surcroît président du Syndicat National de l’ESF – couplés à l’apparence de liste « officielle » dont se pare, à travers son logo, la puissance invitante, tout cela a indiscutablement fait sur l’ensemble de l’électorat une impression influente.

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III. La propagande électorale de « Vivons Imaginons Val » est réalisée sous l’égide d’un logo qui emprunte beaucoup à celui de la station de Val d’Isère : même emblème stylisé de l’aigle mythique de la station, même « rouge », même « police » d’écriture du mot Val (« Bookman Old Style »).

Le maire de Val d’Isère, tout comme M.Gérard Mattis, Président de l’Office du Tourisme qui est candidat sur cette liste, ont été priés d’intervenir. En vain.

Il est clair que cet agissement confère à la liste « Vivons Imaginons, Val » une apparence usurpée de liste officielle, susceptible d’abuser certains électeurs."

Certains colistiers de VivonsVal affirment avoir reçu de Val Différence une lettre recommandée avec AR initiant une procédure en annulation des élections. C’est un mensonge. Val Différence précise ici n’avoir initié aucune poursuite d’aucune sorte ni assigné au tribunal administratif qui que ce soit, comme cela avait été entrepris en 1983 et 1995 par la liste Mattis contre les listes Degouey puis Paquin.

Il semble plutôt que la Préfecture jugeant sans doute sérieuses les infractions commises par VivonsVal ait transmis au Parquet qui ouvre une enquête, comme c’est son rôle dès lors qu’il y a abus de pouvoirs et entorses légales.

Ce qui prête à rire sont les protestations et les reproches de procédure qui circulent du côté du Nouveau Pouvoir. Car enfin, qui est répréhensible, le cambrioleur ou le gendarme qui l’arrête ?

samedi, mars 22, 2008

D'un dimanche...

…à l’autre


Dimanche dernier, Val Différence était battue dans des conditions pires que celles auxquelles on s’attendait et qui donnent à Val Imaginons Val et à Marc Bauer une victoire sans partage.

Près de huit jours se sont écoulés et le moment est venu d’en tirer l’enseignement.

La campagne de Val Imaginons Val a été flamboyante et dynamique. Celle de Val Différence, plus sobre et moins chatoyante. Faut-il y trouver la raison du succès de Val Imaginons Val ? Nous ne le pensons pas. D’abord parce que, s’il est probable que certains ont été séduits par la (couteuse) modernité de la campagne de Marc Bauer, d’autres s’en sont trouvés agacés.

En outre la séduction exercée sur les uns a été compensée par des erreurs de communication qui ont détourné certains autres (Monos en Père Noël, rattracks déguisés en cerfs, épreuves ESF cannibalisées, vrai-fausse invitation de responsables CDA, logo copié sur celui de la station, casquettes, tee-shirts etc.). Les Avalins, étant ce qu’ils sont, n’ont pas trop vocation à marcher au « bling-bling » et aux pom-pom girls !

D’un autre côté, certains n’ont cru voir dans notre blog qu’une machine à démolir. Eh bien, admettons-le, il y a du vrai ! Car quand ce blog a été créé fin 2006 par l’opposition municipale, il avait indiscutablement pour mission de porter à la connaissance des Avalins les erreurs et les insuffisances – inconnues ou méconnues alors de notre population - de la gestion de notre Commune, et barrer la route au troisième mandat qui pointait à l'horizon ! Cette mission a certes été remplie, mais s’est en partie retournée contre Val Différence, stigmatisée habilement par nos adversaires comme le « parti du refus » (ce qui est injuste pour ceux qui ont lu notre « contrat de candidature » ou assisté à nos réunions publiques).

Mais les deux principales raisons de notre échec sont ailleurs :

  1. La première est que notre adversaire regroupait ce que nous avons appelé le « Parti conservateur ou Parti des propriétaires ». Nous prétendions incarner au contraire un courant plus « libéral » (ce qui a porté M. Bauer à me lancer devant les caméras et les micros que j’étais « de gauche » !). Eh bien, il apparaît sans doute tout simplement que le premier de ces deux partis dispose de plus de moyens, de soutien, de copains, de cousins, et finalement de voix, que le second ! La démocratie commande donc sa victoire.

  1. La deuxième raison est que les deux principales listes opposées à Vivons Imaginons Val disposaient pourtant , après le premier tour, d’un résultat voisin de celui de leur adversaire, et supérieur en comptant les voix de la troisième liste. Notre faute est de n’avoir ni su ni pu rassembler au second tour. Certains prônaient depuis longtemps une ouverture dont l’absence a perdu ceux qui auraient dû en être les acteurs. Voilà tout.

Serge Paquin

dimanche, mars 16, 2008

Début de la mandature...

"Vivent mes ennemis !

"Vivonsimaginonsval" a gagné les élections. Dans 3 jours, Marc Bauer sera élu maire de Val d’Isère par un conseil municipal quasi unanime. Que succès, mais aussi quel défi !

Nous lui adressons nos félicitations et formons pour Val d'Isère le voeu que ce mandat qui débute dans l'enthousiasme d'une victoire électorale complète tienne les promesses que le pays en espère, parce qu'il vraiment besoin d'un effort de redressement.

L’opposition municipale, réduite à un seul homme, n'existe pas. Seul élu au conseil municipal, Serge Paquin, grand perdant de ces élections, ne disposera guère du moyen d'opposer résistance à une majorité de 18 conseillers.

L'accès à un certain niveau d'information que lui donnera sa situation d'élu fera néanmoins de lui un observateur privilégié. Il pourra, s'il l'estime nécessaire, utiliser cette position pour alerter notre opinion publique sur tel ou tel aspect de l'action conduite.

Nous souhaitons à Marc Bauer bonne chance. La place qu'il occupe doit changer un homme. Il doit s'élever, se détacher des emprises et des ambitions partisanes. Il doit s'habituer à la critique et se préparer à déplaire, sans sourciller.

S'il doit écouter, il doit aussi se méfier autant des conseils en tous genres que des tentations, car son rôle n'est pas d'être le petit télégraphiste de ses entourages. Il doit décider et trancher.

Il verra que le plus souvent c'est en contrariant des gens qui estiment avoir sur lui des droits que leur confèrent le rôle qu'ils revendiquent dans son accession au pouvoir.

Puisse-t-il aussi parfois écouter ses adversaires et se souvenir de ce mot de Montherland dont j'ai souvent eu dans ma vie l'occasion de constater la justesse :

"Vivent mes ennemis, eux du moins ne peuvent pas me trahir !"

Serge PAQUIN



vendredi, mars 14, 2008

14 mars 2008...


Choisir, puis éliminer !


Dans un scrutin à deux tours la règle est :

« Au premier tour on choisit, au second tour on élimine ».

A Val d’Isère, le résultat des têtes de liste au premier tour montre que Marc Bauer recueille 570 voix et ses adversaires ensemble 758 voix. C’est dire que ses concurrents ont recueilli un tiers de voix de plus que lui.

Puisqu’au second tour on « élimine », chaque électeur doit se poser maintenant la question de savoir qui il préfère « éliminer », de Marc Bauer ou de Serge Paquin et de leurs listes.

Si votre réponse est que, tout bien pesé, c’est Marc Bauer et sa liste, dites-vous que vous êtes suffisamment nombreux pour contenir « vivons imaginons val » dans la minorité, si vous vous unissez en votant pour « Val Différence ».

Dimanche 16 est un jour bien différent du dimanche 9. Dimanche dernier vous avez marqué votre préférence pour l’une ou pour l’autre des 4 listes en présence. Dimanche prochain vous allez écarter celle des deux qui restent en lice et qui vous semble la moins désirable !

Electeurs du 1er tour qui avez voté pour les listes de Xavier Mattis et de Philippe Caillot, reportez vos voix au second sur « Val Différence » pour une démocratie avaline plus juste et pour une gouvernance moderne et expérimentée !

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La fièvre et le thermomètre…

Ce blog a été ouvert en novembre 2006. En 17 mois nous y avons écrit 300 articles qui ont suscité près de 3000 commentaires déposés par les bloggeurs.

Beaucoup se sont félicités de la création d’un espace d’information et d’échange propice à une communication entre les Avalins. D’autres ont critiqué l’abondance des commentaires, leur fréquent anonymat derrière lequel a pu parfois s’abriter des propos outranciers.

Nous avons, sauf erreur ou omission regrettées, supprimé l’insulte, l’injure et bien sur la diffamation. Nous avons publié en revanche reproches et critiques dirigées contre tel ou tel de nos adversaires ou contre nous.

Il n’est pas raisonnable de nous avoir reproché la publication de commentaires « anonymes ». Ce reproche n’a pu être fait que par des gens extérieurs qui n’apprécient pas le point auquel il est difficile à un employé communal, à un pisteur, au personnel d’entreprises privées locales, de dire tout haut – et a fortiori par écrit – ce qu’ils pensent.

Nous mettons enfin au défi quiconque d’avoir pu se plaindre d’une attaque personnelle contre lui. Nous appelons attaque personnelle toute attaque contre quelqu’un qui concerne sa famille, son argent, son passé, ses origines, son éducation, son instruction, ses mœurs, sa santé, son hygiène de vie, bref sa vie privée au sens le plus large. Il n'y a JAMAIS eu la moindre attaque de cette nature. Il ne faut pas confondre les critiques des projets et des actes politiques avec cette bassesse qui consiste à s'en prendre personnellement aux gens.

Mais ce blog n’était pas un « media » d’information, mais d’opinion. Son but était de porter à la connaissance des Avalins les erreurs d’une longue gestion écoulée et celles que promet une gouvernance future confiée à des mains inexpertes ou trop liées à des intérêts privés.

Un « media » d’opinion interpelle et parfois choque. Mais face à la maladie, faut-il chercher le médecin qui fera baisser la fièvre ou bien…casser le thermomètre ?

Serge PAQUIN


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Intervention intégrale de Serge PAQUIN au nom de Val Différence sur RadioVal le 14 mars, 18 h...


Au premier tour, les Avalins ont donné une large avance à la liste adverse. La discipline de vote a bien joué en faveur de cette liste, même si elle semble l’avoir fait à sens unique, dans la mesure où si un camp a loyalement voté en faveur des candidats désignés par l’autre camp, en revanche l’inverse n’a pas été vrai. C’est évidemment la raison du mauvais résultat enregistré par Le Président de l’Office du Tourisme.

Je n’ai pas la naïveté de croire, Benoit, que les quelques minutes d’antenne que vous m’offrez vont suffir à retourner la situation. Ce que j’espère de ces quelques minutes est qu’elles encouragent les Avalins à modérer cette situation qui est excessive, c'est-à-dire en donnant une chance à Val d’Isère que siège au conseil municipal – face à un pouvoir qui menace d’être très fort - une opposition suffisante.

Dans 3 jours, si le second tour n’infléchit pas le premier, Val d’Isère tombera dans une sorte de monarchie élective, c'est-à-dire qu’elle sera gouvernée par un système où tous les pouvoirs seront concentrés entre les mains du maire et de son proche entourage.

Ce pouvoir ne pourra être ni interpellé, ni contré. Une chape de plomb s’abattra sur l’information critique, et celle qui restera ressemblera alors à de la simple propagande, ne trouvant rien ni personne en face pour répliquer.

Pourtant, c’est utile qu’il y ait une opposition. Et c’est d’autant plus utile que le Pouvoir en place est puissant. Le rôle de l’opposition est en effet de :


1. Critiquer quand il le faut
2.
Réfléchir à l’écart des responsabilités
3.
Infléchir si possible
4.
Proposer des alternatives
5.
Et surtout, garantir une information indépendante

Au cours de toutes ces années passées, est-ce M. Catelan qui a tenu les Avalins au courant des grands dossiers qui dérangeaient? Il y a dix ans, déjà, celui dit de la Bailletta ? Celui des investissements de la STVI ? Celui des désaccords relatifs au montage des championnats du monde ? Celui du centre Sportif ? Celui de la Patinoire des Lèches ? Surtout, et plus que tout, celui d’un surendettement annoncé, conséquence d’une politique d’investissements trop généreuse ?

Oui vraiment un pouvoir en face duquel ne siège aucune opposition est un pouvoir qui n’informe pas, ou bien qui n’informe que de ce qui lui convient. En un seul mot, c’est un pouvoir totalitaire !

N’est-ce pas déjà commencé quand on entend un adversaire affirmer, au mépris de toute analyse responsable, que les caisses de Val d’Isère sont pleines ! Alors que la vérité est inverse et que la dette qui s’installe compromet au contraire gravement l’avenir de nos finances publiques ? C’est un sujet que je connais bien, que je suis de près depuis longtemps, vous le savez Benoit, et que - beaucoup l’admettent, y compris parmi mes adversaires - ma formation professionnelle me prédispose à ne pas comprendre plus mal qu’un autre !

Evidemment, ce n’est pas le Pouvoir d’un seul parti, d’un seul clan, qui informe objectivement. Partout dans le monde – et Val d’Isère ferait-elle exception au monde entier ? - c’est toujours l’opposition qui contribue à garantir l’objectivité de l’information. Ici, cela a été – pendant 7 ans - l’opposition municipale que j’ai eu l’honneur de conduire.

Avalines et Avalins, voulez-vous que cette action cesse ? Si c’est oui pour certains, alors – avec ce premier tour - c’est presque gagné pour eux. Et c’est perdu pour la grande Val d’Isère.

Il est trop tard pour affirmer que l’équipe Val Différence vaut mieux que celle qui entoure Marc Bauer. Nous l’avons fait, et le premier tour montre que vous ne nous avez pas cru. C’est trop tard, parce qu’en votant vous avez exprimé que vous préfériez Marc Bauer à Serge Paquin comme maire, et ainsi de suite pour toute sa liste qui occupe les 19 premières places du vote de dimanche dernier.

Mais si grande semble être votre préférence, peut-elle; a-t-elle le droit d’aller jusqu’à éliminer - et pour 6 longues années - toute forme de questions, de critiques, de propositions alternatives, bref toute opposition municipale à Val d’Isère?

Dans de nombreuses circonstances, certes autrement tragiques, survenues dans l’histoire de tous les pays et hélas du nôtre, ce choix-là a été fait : donner les pleins pouvoirs à un homme et à son entourage. Mon Dieu, comme le prix finalement payé en a été élevé !

On dit souvent des scrutins à deux tours : « Au premier tour, on choisit, au second tour, on réfléchit ». Je dis ce soir aux Avalins, ne privilégiez pas trop vos sentiments, privilégiez Val d’Isère, en lui offrant après-demain un conseil municipal équilibré et raisonnable !

Oui, réfléchissez. Réfléchissez qu’il n’est pas raisonnable, dans l’euphorie d’une victoire annoncée, de jeter le bébé avec l’eau du bain, en sacrifiant toute forme d’opposition sur l’autel d’un enthousiasme passager.

Installez au contraire véritable opposition au conseil municipal de Val d’Isère. Mais surtout ne vous dites pas : « oui, pourquoi pas, votons Paquin il sera au Conseil, il fera le gendarme ! ». Ne vous dites pas cela, parce qu’une opposition n’est jamais un homme seul ! Un homme seul, c’est Don Quichotte. Je n’ai pas cette vocation !

Une opposition digne de son nom doit se composer d’hommes et de femmes suffisamment nombreux pour mettre en commun leur expérience, leur compétence et leur force. Votez dimanche « Val Différence » liste pleine pour mettre une note de véritable différence dans cette campagne à sens unique.

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J’ai été attaqué : Tour à tour on m’a accusé de n’être qu’un retraité, un homme du passé, trop riche pour certains, trop parisien pour d’autres, d’être de gauche, autoritaire, tyrannique et finalement, comble de l’ignoble, certains m’ont affirmé gravement malade.

Je suis peut-être tout cela. Peut-être aussi par certains aspects de mon passé, de mon action, de ma réputation et finalement de ma vie, je vaux un peu mieux que ceux qui m’accablent.

Et c’est vrai aussi que je suis malade. Non pas de la terrible maladie dont on m’a a affublée. Mais malade de chagrin. Ce n’est pas le chagrin de quitter la scène politique de Val d’Isère. Avant d’en occuper un petit bout, j’ai eu une autre vie, et si je quitte cette scène, ma vie continuera.

Comment disait très bien Yves Montand après avoir perdu quelqu’un auquel il tenait beaucoup – et je vous assure que je ne tiens pas au poste de conseiller municipal de Val d’Isère autant qu’Yves Montand tenait à Simone Signoret ! – on ne refait pas sa vie. On la continue. Eh bien, je continuerai la mienne !

Mais je suis malade du chagrin de voir Val d’Isère – que je connais depuis si longtemps, et que j’aime si fort, qui a donné leurs métiers à mes deux fils aînés – atteinte d’une grave maladie, la maladie de la décadence, et qu’elle répugne à se faire correctement soigner.

Merci, Benoit.
Avalines et Avalins, je vous remercie également et je vous dis à bientôt …ou bien au revoir.

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C’est curieux…

Au premier tour, la moyenne des voix recueillies par chaque colistier de « vivons imaginons val » est 512. La moyenne des voix recueillies par chaque colistier de la liste conduite par Philippe Caillot est 69. Xavier Mattis retire sa liste au second tour en raison des résultats décevants du premier. Pourtant sa liste a recueilli près de 2.5 fois plus de voix que celle de Philippe Caillot qui, lui, prend la décision de se maintenir.

Il fait pourtant peu de doute que l’électorat de Philippe Caillot se recrute moins dans les beaux hôtels ou chez les riches commerçants que parmi les travailleurs de la Station : En maintenant sa liste, il confisque donc des voix qui, sinon, se reporteraient sans doute vers « Val Différence », encouragées à le faire par Philippe Caillot lui-même qui ne cache pas l’estime qu’il porte à Serge Paquin qu’il qualifie souvent d’ « homme de la situation ».

Il est donc raisonnable de lui demander la raison pour laquelle, en prenant la décision de maintenir sa liste au second tour, il prive « Val Différence » de voix qui se serait reportées naturellement vers elle, c'est-à-dire vers une liste dont les idées sociales ont conduit Marc Bauer a qualifié son chef Serge Paquin d’ « homme de gauche »devant caméras et radio. Ce faisant, il donne un signe fort de soutien à « vivons imaginons val ».

C’est curieux.




lundi, mars 10, 2008

Coup de projecteur sur notre contrat de candidature


Pour votre usage nous avons retranscrit dans notre blog l'intégralité du contrat de candidature publié avant l'ouverture de la campagne officielle.

En préambule nous avons repris 3 des principaux parmi nos 12 Engagements en matière de Règles et de Principes de Gouvernance.


3 Engagements-phare


Engagement n° 1
: La satisfaction du client

Nos efforts, notre temps doivent par priorité être investis dans la satisfaction de notre clientèle. C’est la condition de notre succès donc de notre prospérité.
De notre clientèle
…oui, mais de quelle clientèle ?
Il n’y a pas UNE clientèle. Il y a PLUSIEURS clientèles. Celle qui correspond le mieux aux moyens et à l'intérêt de Val d'Isère est la bonne, c'est notre cible de clientèle !
Il faut donc définir quelle est notre cible de clientèle idéale et nous déterminer par rapport à elle.

Engagement n° 5 : Débarasser Val du tracas des voitures !
Notre « Plan Voitures » comporte 6 volets qui doivent interagir entre eux :

  1. Un volet stationnement souterrain
  2. Un volet stationnement aérien dans la Commune
  3. Un volet stationnement de dissuasion hors-Commune
  4. Un volet transports en commun tip top
  5. Un volet « Police » efficace
  6. Un volet information/communication/incitation
Résumons les grandes lignes :
  • Des parkings à prix et à emplacements modulés
  • Des transports en commun confortables, esthétiques, non polluants, bien maillés et permanents
  • Une réglementation stricte en ville
  • Une information, une communication et une incitation en direction de la clientèle
  • Un effort civique de notre population et de nos travailleurs
Val d’Isère sans voitures est une utopie. L’objectif est Val d’Isère sans pollution automobile, c'est-à-dire, pour l’essentiel, sans stationnement inesthétique et désordonné.

Engagement n°10 : Hébergement social
Pour les Avalins et nos 5000 saisonniers il faut
remettre à plat le parc, les attributions et surtout les loyers ! L’objectif doit être 10 € / m2 grâce à l’aide de la collectivité. Il faut également installer un système de restauration professionnelle pour chacun.

Pour améliorer le parc, il y a 3 pistes :
  1. Construire
  2. Récupérer des lits touristiques par préemption
  3. Créer un petit quota de lits délocalisés à l’usage de certains saisonniers éphémère

Il reste nos engagements 2, 3, 4, 6, 7, 8 ,9 ,11 & 12 ! Consultez notre contrat de candidature…


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Action urgente

1. Reconversion du Centre Sportif en une installation dédiée aux attractions, aux loisirs et aux échanges. Transfert possible du projet sur opérateur privé pour qu’il ne grève pas les finances publiques. Préparation par la Commune du cahier des charges définissant l’équipement de l’installation.

2. Sécurisation de l’Isère au Laisinant. La situation actuelle expose la Commune à un risque d’inondation majeure et rend impossible tous travaux souterrains en aval (trois projets ont été étudiés)

3. Hébergement social

Trois dispositions à mettre en oeuvre :
1.
Pour contenir les loyers dans une limite acceptable, il faut une intervention très déterminée de la collectivité locale
2.
Pour améliorer le parc avalin il ne suffit pas de construire mais aussi de récupérer par préemption des lits touristiques et les convertir en lits sociaux
3.
Il faut aussi examiner la création d’un petit quota de lits délocalisés à l’usage de certains saisonniers éphémères pour libérer des lits sociaux dans Val dans l’intérêt des Avalins et des saisonniers réguliers
(voir Tribunes Renouveau de Val nos 32, 33, 34, 35 & 36)


4. Service à la personne

· Mise en place d’un système de restauration professionnelle car il n’est pas normal que les travailleurs ne disposent que de la restauration touristique

· Service de transports à l’extérieur de la Commune pour les personnes âgées

· Station de dépannage automobile en liaison avec un garage dans la vallée

· Faciliter / subventionner l’installation des professions médicales et para médicales

· Déneigement des accès privés dans les hameaux (gratuit pour personnes âgées)

· Création ou développement de structures de formation et de fonctionnement dans les domaines culturels et de l’informatique

· Examen du rétablissement d’un niveau de concurrence acceptable dans le domaine de la distribution de l’alimentation de détail

. Examiner l’adaptation des horaires de la crèche


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· Mettre en chantier

I. Infrastructures
1. Création d’un « Musée de Val » (arts primaires et contemporains)
2.
Eclairage fronts de neige Solaise / Daille. Animations dans les raquettes
3.
Création d’un espace VTT et de luge
4.
Commercialisation de la descente 1992 & 2009 sur la Face
5.
Aménagement d’un héliport accueillant
6.
Retours faciles skis aux pieds

II. Saison d’été

1. Etude du concept « Summer Camp

2. Meilleure communication sur la montagne et la randonnée

3. Festivals de musique

III. Plan Voitures

1. Système communal de transports en commun 24/24 h
2.
Politique de parkings aériens gérés. Parking de dissuasion extra muros
3.
Réglementation précise du stationnement en ville
4.
Police municipale active et préventive
5.
Parkings souterrains gratuits 30 minutes
6.
Stationnement à emplacement et prix spéciaux pour travailleurs hébergés à l’extérieur

IV. Politique & Communication

  1. Création de Conseils de hameaux
  2. Attribution de budgets de hameaux autonomes pour travaux et embellissements
  3. Communication mairie : radio, débats radiophoniques, blog interactif, tribunes, points de presse fréquents
  4. Referendum populaire à caractère consultatif
  5. WIFI : Implantation d’un système communal permettant à n’importe quelle personne se situant sur la Commune de Val d’Isère de se connecter gratuitement ou à prix très modique.
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· À étudier

1. Aménagement de l’entrée de Val : création de la « Porte de Val »

2. Création d’une Académie de golf (practice haut de gamme encadré professionnellement)

3. Aménagement paysagé d’un plan d’eau à la Daille à vocation sportive

4. Parking de dissuasion encastré dans une carrière creusée dans la falaise de la Daille

5. Optimiser les ouvertures de la station. Conditions incitatives en direction de la clientèle et des opérateurs économiques.


· Environnement

Nous protégerons la nature à Val d’Isère. Mais nous n’oublierons jamais la place privilégiée de l’homme. L’écologie n’a pas été inventée pour punir l’humanité des excès qu’elle a commis dans le passé mais pour rendre plus harmonieuse et plus heureuse sa cohabitation avec la nature. L’écologie n’est ni une punition ni un frein à la croissance, au contraire. Elle est un progrès et un épanouissement.

Nous veillerons à entretenir une relation efficace avec le Parc et nous l’aiderons dans ses objectifs à la condition qu’il ne sous-estime, ni ne porte atteinte (comme il l’a fait dans le Vallon) aux intérêts fondamentaux de la Val d’Isère, grande station internationale dont le rang touristique doit être précieusement préservé.

Nous introduirons progressivement dans les règles de construction, de chauffage, de circulation, les techniques susceptibles d’assurer l’économie des ressources énergétiques et la réduction de la pollution.


FIN


samedi, mars 08, 2008

Vendredi 7, au CHO...


Le « Rendez-vous de fin de campagne » proposé aux Avalins par Val Différence s’est déroulé devant une salle bien remplie, et dans une atmosphère bon enfant. Ce rendez-vous était l’occasion pour nos colistiers d’une présentation en « live », chacun s’appliquant à apporter sa touche personnelle - souvent émouvante ou spirituelle - au débat de cette campagne.

Puis Val Différence a proposé ensuite la projection d’un documentaire intitulé « la descente en enfer », en l’occurrence la descente mythique de Kitzbühel et l’incroyable fête populaire qui rassemble, chaque année, des dizaines et de dizaines de milliers de visiteurs en liesse. Enfin, autour d’un verre de jus de fruit de l’amitié, une discussion s’est engagée, par petits groupes animés par nos colistiers, qui s’est prolongée jusqu’à 22 :00 h.

Double-cliquez sur le tableau ci-dessous, vous verrez mieux les visages et nos noms...


Le groupe Val Différence...

mercredi, mars 05, 2008

La vie continue...


Avalines et Avalins,

Penser que le choix de votre maire se jouera « à la loyale » entre Marc Bauer et moi, le mieux « voté » devenant le maire, est faux.

Le maire sera élu par celui qui aura le plus grand nombre de conseillers municipaux avec lui, ce qui n'est pas pareil.

Ce jour là, si un parti n’a pas derrière lui au moins 10 conseillers élus, le choix du maire dépendra des arrangements et des compromis entre chefs de camps. La partie de bonneteau pourra alors commencer...

Rappelez-vous 2001 ! Après le 2ème tour des élections, Bernard Catelan avait 6 élus, Jean-Christophe Moris en avait 3, Xavier Mattis en avait 2. Et il y avait 1 élu indépendant, Philippe Caillot.

Serge Paquin, lui en avait 7 . Qui s’est retrouvé élu ?

Pourtant j’étais celui des candidats au poste de maire qui avait reçu le plus de suffrages des électeurs, et de beaucoup.

Pourtant, à la tête d’un petit groupe de 3 élus Jean-Christophe Moris héritait d’une liste dont le chef Guy Mattis était battu.

Pourtant tout le monde croyait que tel autre soutiendrait au poste de maire celui des candidats qui aurait reçu le plus de suffrages des électeurs.

Pourtant, pourtant…

Pourtant les arrangements ont débouché sur une coalition dans laquelle les chefs de petits partis et l’élu indépendant ont joué le rôle décisif : Ils ont soutenu celui qui promettait le mieux.

Bilan : M. Bernard Catelan a été choisi comme maire, soutenu - comme la corde soutient le pendu ! - par un petit club composé des 3 chefs des 3 petits partis faiseurs de roi ! Ainsi le candidat indépendant, apparemment si innocent s'est trouvé au centre de la manoeuvre en faveur de Catelan. Il du reste été récompensé par le poste de 1er adjoint...ce qui lui a permis de partager la responsabilité de la plupart des erreurs de la mandature, même s'il s'en défend aujourd'hui. Ce montage n’avait rien de répréhensible au plan légal. Il s’est avéré un naufrage au plan politique.

Et maintenant ? Maintenant prenez conscience du véritable coupable de cette situation : LE PANACHAGE !

Le Panachage, apparemment raisonnable puisqu'il exprime le souci d'améliorer la composition du conseil municipal, est en réalité une catastrophe politique qui consiste pour l’électeur à faire une chose…et, dans la minute suivante, à immédiatement faire la chose contraire !

En effet, si vous voulez Untel pour maire, vous votez pour lui. Mais si dans le même temps vous rayez ensuite 5 ou 6 de ses colistiers pour les remplacer par le même nombre sélectionné sur la liste de son adversaire, vous faites alors le contraire. Vous votez POUR votre CANDIDAT et en même temps CONTRE lui, en contribuant à élire des conseillers municipaux qui n'ont qu'une idée en tête : faire passer leur tête de liste ...dont vous ne voulez pas !

Un mot encore. Certains disent : je vote pour celui-là parce qu’il sera utile comme contre poids dans l’opposition. J’y ai cru, ou plutôt je l’ai espéré pendant 7 ans. Je me suis trompé.

En espérant être digne de votre confiance,
Croyez, chers Avalins en l’assurance de mes sentiments dévoués.


Serge Paquin

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Hier soir, vendredi 7, au CHO...

Le « Rendez-vous de fin de campagne » proposé aux Avalins par Val Différence s’est déroulé devant une salle bien remplie, et dans une atmosphère bon enfant. Ce rendez-était l’occasion pour nos colistiers d’une présentation en « live », chacun s’appliquant à apporter sa touche personnelle - souvent émouvante ou spirituelle - au débat de cette campagne.

Puis Val Différence a proposé ensuite la projection d’un documentaire intitulé « la descente en enfer » en l’occurrence la descente mythique de Kitzbühel et de l’incroyable fête populaire qui rassemble, chaque année, des dizaines et de dizaines de milliers de visiteurs en liesse. Enfin, autour d’un verre de jus de fruit de l’amitié, une discussion s’est engagée, par petits groupes animés par nos colistiers, qui s’est prolongée jusqu’à 22 :00 h.

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L’un des colistiers de la liste « Imaginons vivons Val d’Isère » est donc Maître Narboni.

Maître Narboni habite l’immeuble « L’Illaz ». Et maître Narboni est un des piliers de la copropriété de « L’Illaz » qui a attaqué notre Commune et obtenu sa condamnation à démolir l’immeuble voisin « Le Mont Roup », construit il y a moins de dix ans pour accueillir des logements sociaux.

Ce qui est préoccupant dans cette histoire n’est pas la présence de monsieur Narboni sur la liste Bauer. Il est assez probable que les Avalins y regarderont à deux fois avant d’élire ce monsieur.

Mais ce qui interpelle est le comportement bizarre des dirigeants de la liste Bauer-Reversade-Mattis qui recrutent bien curieusement pour former leurs bataillons...

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Suite à notre démarche auprès de la Compagnie des Alpes, celle-ci nous a confirmé dans un entretien téléphonique de ce matin intervenu entre M. Didier Roland directeur général et Serge Paquin que messieurs Nguyen et Chabert s'abstiendraient de participer à la réunion publique organisée ce soir par "vivons imaginons val".

Il semble que ces deux personnes ont été tout simplement abusées, la véritable intention étant d'exploiter à leur insu leur présence à des fins électorales.

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Copie de notre lettre en date du 1er mars à la sous préfecture :


"Madame la sous-préfète,

Nous avons reçu de nos conseils l'avis de vous faire connaitre ce qui suit :

Le maire de Val d'Isère a confirmé avoir autorisé une importante liste candidate aux prochaines élections à se rendre dans les locaux de travail communaux - auprès du personnel communal ou para-communal - pour y faire campagne. Selon certains témoins, ce prosélytisme politique aurait même eu lieu, en partie, pendant les heures de service.

Cette situation nous semble répréhensible à plusieurs égards et nous avons peine à croire que le chef de la Commune s'en soit rendu responsable et que les chefs des services concernés s'en soient rendus complices.

Reste que les personnels - tenus à une obligation de réserve - se sont littéralement trouvés pris en otage par des gens qui, demain, seront peut-être leurs chefs mais qui, s'ils ne le sont pas, les auront compromis vis à vis de leurs adversaires.

Nous souhaiterions savoir, madame la sous-préfète, si vous jugez que la situation que nous venons de vous décrire est conforme à la légalité républicaine. Dans l'espoir de recevoir votre avis aussi rapidement qu'il vous sera possible,

Croyez, madame la sous-préfète, en notre respectueuse considération.

Serge Paquin
ancien maire"

Madame la sous-préfète a immédiatement répondu qu'il nous incombait de faire inscrite cette irrégularité au procès-verbal de l'élection et, si nous le jugeons nécessaire, de saisir ensuite le tribunal administratif.


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Incompétence ou...pire ?


Que penser d’une petite bande éprise de pouvoir sur les autres et qui n’en a aucun sur elle-même ? Quelles responsabilités publiques accordées à des gens incapables d’assumer les leurs ?

Se rendre sur le lieu de travail des personnels communaux, pour s'y livrer auprès d’eux à de la propagande politique est illégal. Illégal et indécent à l'égard de ces personnels.

Monter une réunion publique et y inviter des dirigeants de la compagnie propriétaire de la STVI, c’est illégal. Illégal et indécent à l’égard de ces responsables, sans doute piégés à leur insu.

Dans cette façon de faire, le plus préoccupant n’est pas les avantages électoraux que cette petite bande escompte tirer de ses coups. Le plus préoccupant est que ces gens agissent ainsi. Car ce ne peut être que par incompétence ou pire.

Voudriez-vous être gouvernés par des incapables ou par des gens qui trichent ?

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Réponse à Mme Cosson-Serre, bloggeuse nocturne de 01 :50 am…

Respectant plus vos idées que vous ne semblez respecter ma personne, je me borne à remettre droit deux points que vous affirmez de travers :

1. Messieurs Nguyen et Chabert n’étaient pas promis au piège que vous me prêtiez l’intention d’avoir voulu leur tendre. Ils allaient plutôt tomber dans celui de leurs amis qui, à leur insu, s’apprêtaient à les compromettre dans la campagne électorale d’une commune dont la Compagnie dont ils sont dirigeants est délégataire de service public.

La direction générale de la CDA les a en conséquence invités à la réserve exigée par leurs fonctions. Si vos amis gagnent les élections ils auront tout le loisir d’inviter ces messieurs, une fois en place. Je gage alors que la réunion accueillera un public plus nombreux que celle d’hier.

  1. Mettre fin à 12 ans (c’est en réalité 13, madame) de mauvaise gestion est une bonne idée. C’est la mienne depuis que je dirige l’opposition municipale. Installer M. Catelan à la tête de la mairie, il y a 13 ans, en était en revanche une mauvaise. Cela a pourtant été celle de vos amis. Renseignez-vous auprès d’avalins mieux renseignés que vous ne l’êtes, sans doute par un petit cercle rapproché qui peut-être vous enfume. Une femme avertie...
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A compter de ce jeudi 7 mars 16:00 h et jusqu'à lundi 10, ce blog cessera,
en raison de la proximité du scrutin, d'accueillir les commentaires des bloggeurs. Bien entendu vous pourrez continuer à y consulter les messages postés par Val Différence sur la fenêtre d'accueil.

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