jeudi, janvier 31, 2008

A propos de Paquin

médisance et
réalité...


Puisqu’un bloggeur me demande ce que j’ai fait avant de m’installer à Val d’Isère, je le raconte ici :

*68 ans. Marié, 10 enfants

*Bacs philo et math-elem. Licence en droit privé à Paris.

*Service militaire 18 mois (1962-1963). Sorti major de l’Ecole d’Officiers de Réserve de Fontainebleau, avec le grade de sous-lieutenant.


+ PDG du Groupe Sprinks – Groupe d’assurances et de réassurance

+ PDG de SIS holding (France), filiale de SIS holding AG, holding international suisse d’assurance, de réassurance, de finance et de Züblin AG (3ème tunnelier suisse).

+ Administrateur de plusieurs SICAV et de fonds obligataires, gérés par les banques de Neuflize, San Paolo et CCF

+ Président du Syndicat National des Compagnies d’Assurances Étrangères opérant en France.


°Sport pratiqué : golf. Ancien membre de l’équipe de France Junior. Champion de France (2ème série) Morfontaine 1965.

°Religion : catholique
°Langue étrangère
: anglais

°Fonctions : conseiller municipal de Val d’Isère (Savoie)

Ce trajet n’est ni formidable, ni méprisable. J’indique en passant aux curieux (ou plutôt aux malveillants) que tout en suivant mes cours à la Faculté de Droit de Paris (le soir), j’ai - par nécessité - gagné ma vie pendant toutes ces années à l'Université en qualité de secrétaire de direction à un salaire de début de 450 francs par mois dans un groupe à capitaux anglais totalement étranger à ma famille.

Cela aussi n’est ni formidable, ni méprisable. Mais c’est loin des mensonges que l’on colporte au sujet de ma jeunesse dorée et l’information devrait calmer les oisillons de souche ou de sous-souche locale qui pépient à mon sujet dans leurs bistrots familiers.

Serge PAQUIN




mardi, janvier 29, 2008

Télésiège des ..


marmottes

Une rumeur rampe, selon laquelle le nouveau tracé du télésiège débrayable des Marmottes compromettrait la course du Critérium principalement en raison de l’emplacement retenu pour l’aire d’arrivée.

Cette rumeur est surprenante pour deux raisons :

  1. La première est que le choix du tracé – comme il va de soi – a fait l’objet de discussions entre notre concessionnaire STVI et le service qualifié de la Commune. En lisant le compte-rendu de réunion de chantier de février 2007 on constate que la décision a été prise d’un commun accord de décaler la gare d’arrivée d’une dizaine de mètres, en sorte qu’elle ne gêne pas le tracé de la OK. À l’occasion de la réunion de chantier suivante, au mois de juillet, la STVI a du reste confirmé que ce déplacement était effectué.

  1. La seconde est que, en contradiction avec ce consensus, le responsable du service qualifié de la Commune aurait exprimé au mois de mars - par écrit et dans deux documents distincts - les réserves que lui inspire un tracé qui – selon lui – compromet le déroulement du Critérium et autres courses.

De deux choses l’une :

  1. Ou bien notre service qualifié a deux langages, l’un consensuel lorsqu’il se trouve en présence du concessionnaire sur le terrain, l’autre, différent, à la mairie.
  2. Ou bien les comptes-rendus des réunions de chantier ne sont pas fidèles et on peut alors s’étonner que les destinataires ne les réfutent pas lorsqu’ils les reçoivent.

Quoi qu’il en soit, sur proposition du maire, l’implantation du TSD a été approuvée et votée par un conseil tenu dans la plus grande ignorance de ce qui précède.

On se demande donc dans cette histoire qui cherche à faire porter le chapeau à l’autre, du maire, de ses services, ou de notre concessionnaire. C’est la question que nous posons ici. Car nous voudrions savoir qui est responsable d’une situation de nature à compromettre le Critérium. En tout cas pas les élus, soigneusement tenus – une fois n’est pas coutume - à l’écart de tout ce qui dérange.



dimanche, janvier 27, 2008

"Picnic...


...on the Pist"


Copie d'un mail adressé à monsieur le maire :

Monsieur le maire,

La restauration professionnelle en plein air sur domaine public sans autorisation administrative est-elle possible ? On peut en douter, quand on constate que « Picnic on the Pist » se défend de « restaurer » ses clients, se bornant, selon lui, à leur « livrer » les repas.

Si l’activité de « Picnic on the Pist » est régulière, ne pourrait-on alors voir se développer tout aussi bien des « Picnic on the Beach », ou des « Picnic on the Motorway », ou bien encore des « Picnic à l’Étoile », en sorte qu’on verrait un peu partout sur domaine public des professionnels proposer des piqueniques en plein air, sur les plages, sur les aires de stationnement d’autoroutes, voire sur la Place de l’Etoile, et finalement en toute liberté et en tous lieux publics sur l’ensemble du territoire national ? « Picnic Partout », en somme !

Sans grands frais, on devrait pouvoir obtenir quelques réponses claires à quelques questions simples :

I. La restauration commerciale en plein air, en n’importe quel endroit du domaine public, est-elle possible dans notre Pays ? Le Préfet ou les services juridiques du Syndicat national de l’hôtellerie et de la restauration devraient pouvoir nous le dire.

II. Si la réponse est oui – ce qui paraît douteux, si l’on en juge par les contorsions auxquelles se livre « Picnic on the Pist » pour affirmer qu’ils se bornent à « livrer » et non à « servir » leurs clients - deux questions subsidiaires se posent alors :

· La première est de savoir quelle réglementation - en matière administrative, fiscale, d’hygiène etc. - doit être respectée par les marchands de pique-niques en tous genres pour éviter de véritables distorsions de concurrence.

· La seconde est de connaître la marge de manœuvre dont dispose tout maire pour réglementer la pratique de cette activité sur le territoire de sa propre Commune, éventuellement pour l’interdire.

Je pense, monsieur le maire, que vous vous êtes déjà posé ces questions et que vous avez la réponse. Mais comme vous n’en avez pas fait part au Conseil, et que tout un pan de notre activité économique se trouve concerné, il serait bon par votre réponse que la population et particulièrement nos professionnels soient tenus au courant.

Avec ma sincère considération,

Serge Paquin

Conseiller municipal

vendredi, janvier 25, 2008

L' Engagement n° 11 : Restaurer...


Le Service à la Personne

Faire de la politique, c’est s’occuper de la vie. Objectif ? La qualité de vie, le confort et la prospérité des citoyens.

Val Différence sera attentive aux conditions de vie de ceux qui travaillent au Pays. Elle engagera des moyens propres à retenir ses Jeunes au Village en leur offrant des conditions de travail, de logement, de loisirs conformes à leurs espérances. En concertation avec ses Anciens, elle travaillera pour améliorer leurs facilités de vie, par exemple en proposant à certains un service d’aide aux déplacements. Elle sera attentive à la qualité des services de loisir et culturel susceptibles d’être mis à leur disposition.

Il est temps de se réveiller ! Le service à la Personne s’est dégradé. Les difficultés et la cherté des coûts d’établissement dissuadent certains acteurs de s’installer ou de rester à Val d’Isère. Aujourd’hui, le point le plus préoccupant est dans le domaine médical et paramédical.

Or si la Commune estime que certains services à la Personne relèvent de l’intérêt général et que leur fonctionnement est compromis, c’est son droit et son devoir de prendre les mesures pour que leurs conditions d’exercice puissent se dérouler dans de bonnes conditions. On sait bien que la pierre d’achoppement réside principalement dans les valeurs locatives dissuasives demandées à ces professionnels.

Notre proposition en 1995 consistait à mettre à disposition des locaux communaux à des conditions suffisamment attractives pour accueillir les cabinets médicaux et paramédicaux. Nous avions à cette époque proposé de construire un établissement que nous appelions « ValClinique » et que cette structure communale accueille à des conditions raisonnables les médecins, dentistes, infirmières, kinés etc. Or, le projet, qui s’était enlisé entre les mains de la municipalité sortante, n’a du sa survie qu’à sa transformation en un cabinet privé, en l’occurrence « MediVal », qui a certes aujourd’hui le mérite d’exister mais l’inconvénient de ne pas pouvoir, ni devoir, se substituer aux pouvoirs publics pour aider la profession.

Dans un autre registre, il en va de même pour le garage. La présence d’autre commerçants est compromise aussi, et même si elle n’a pas le caractère d’intérêt général de l’activité médicale, il n’en reste pas moins que leur disparition serait dommageable pour notre clientèle et aussi pou notre population.

Dans un autre ordre d’idées, il importe d’examiner les conditions du rétablissement d’un niveau de concurrence acceptable dans le domaine de la distribution de l’alimentation de détail. Il est anormal que les Avalins (et maintenant certains clients eux-mêmes) parcourent plus de 60 k pour se ravitailler dans la vallée. Une enquête a été faite pour prendre la mesure du problème. Il est de taille et il faut espérer qu’une concertation active avec les professionnels permettra d’améliorer ce Service prioritaire à la Personne.

L’engagement n° 11 de Val Différence :


Restaurer la qualité
du Service à la Personne




mercredi, janvier 23, 2008

STOP AUX UTOPIES ...

Pour du bon golf à Val d'Isère !


Ceux d'entre vous qui ont de la mémoire se souvienent peut-être de l'Association pour le golf à Val d'Isère (AGVI) que j'ai créé en 1985 en faveur d'un "Club de Practice de golf" à Val d'Isère. Devant le nombre important de personnes qui avaient adhéré, Monsieur Degouey m'avait alors confié une "mission d'études" sur les possibilités d'implantation.

Pour mener à bien ce travail j'avais demandé à mon ami Hervé Frayssineau de venir passer deux ou trois jours à Val d'Isère pour nous donner son avis. Monsieur Frayssineau, outre son hcp de 0 ou de +1 et ses nombreux titres de champion de France national et international, était à l'époque DTN de la Fédération Française de Golf (FFG). A la suite de sa visite, Thierry Sprecher, architecte de golf réputé (qui avait, ou qui était sur le point, de réaliser le golf de Méribel) avait bien voulu, à titre gracieux, déposer un avant-projet envisagé au Fornet. La municipalité ne donna pas suite.


Depuis lors, pensant toujours à "faire quelque chose" pour le golf, j'ai invité au printemps 2005, pour un court séjour à Val d'Isère, Monsieur Hubert Chesneau, directeur général de la FFG et architecte DPLG. Monsieur Chesneau étant également architecte de golf me semblait particulièrement qualifié, le Président de la Fédération de l'époque, M. Claude Cartier, lui ayant confié la maîtrise d'oeuvre du Golf National à Saint-Quentin en Yvelines (FFG) qui est dédié - avec le succès que l'on sait - aux grandes épreuves nationales et internationales (en particulier l'Open de France).

Au terme de sa visite, M. Chesneau m'adressa son avis dans une longue lettre datée du 19 mai 2005. En voici deux ou trois extraits :

" Il semble en effet que la topographie générale, et les emprises foncières disponibles, interdisent d'envisager sérieusement la réalisation d'un parcours de golf, fût-il de 9 trous seulement, à la hauteur des espérances d'une clientèle de qualité.
L'emprise minimum envisageable d'un parcours de 18 trous ne saurait être inférieure à 40 hectares, à condition de ne pas présenter des pentes moyennes supérieures à 5/7 %, et encore, celles-ci ne devant pas être principalement "en travers".
Sans doute il se trouvera toujours un concepteur qui pourrait vous proposer un projet de golf à Val d'Isère, mais l'expérience du golf que j'ai vécue depuis 20 ans en France montre que malheureusement de nombreux golfs ont été réalisés , dans le courant portant du développement du golf, sans examen préalable fin des contraintes techniques, donc des coûts de construction puis d'exploitation, ni des cibles de clientèle à atteindre."

Monsieur Chesneau conclut en revanche à la possibilité de créer un centre d'initiation et d'entraînement ou "Académie de Golf " sur 5 ou 6 hectares, d'un coût d'investissement et d'exploitation plus réalistes.

C'est, à plus de 20 ans de distance, ce que disait l'AGVI en 1985...

Serge PAQUIN




lundi, janvier 21, 2008

Flicage ?


COPIE d'un MAIL adressé le 18 janvier :


ATTN : Monsieur Bernard Catelan
(copie à l’ensemble des élus)

Monsieur le maire,

Je viens d’apprendre avec surprise que – sans consultation ni même information du Conseil municipal - la Commune a procédé à l’installation d’un système de vidéosurveillance dans le village.

Je ne suis pas un « droitsdel’hommiste » forcené et - contrairement à certains – j’accepte que parfois une liberté individuelle s’efface devant la nécessité de sauvegarder la sécurité générale. Il est certes déplaisant de restreindre la liberté des gens d’aller et de venir sans être contrôlés, mais ce peut être le prix à payer dans les grandes villes pour réduire les délits et les crimes qui sont commis sur la voie publique.

Mais les droits de l’homme dictent que la liberté de chacun doit s’arrêter là où commence celle d’autrui. Il n’est pas anormal que, dans certains cas, et surtout dans certains endroits, le droit à la sécurité de tous commande une restriction du droit à l’intimité de certains.

Cependant Val d’Isère n’est pas une grande ville où la multitude dilue l’inconvénient qu’il y a à contrôler la vie privée de gens innombrables, perdus dans une foule anonyme. Val d’Isère est au contraire un petit village où tout le monde connait tout le monde et où est bien déplaisante l’idée qu’un visionneur anonyme puisse contrôler (et enregistrer ?) sur un écran le va-et-vient d’une personne qu’il connait, qui peut être un ami, un collègue, un parent.

C’est la raison pour laquelle je vous saurais gré d’accepter qu’un débat ait lieu sur cette question à l’occasion de notre prochain conseil.

Croyez, monsieur le maire, en l’expression de ma meilleure considération.

Serge PAQUIN




vendredi, janvier 18, 2008

Engagement n°10 : Priorité à...


L'hébergement social

C’est un défi qu’il faut relever. Pour les Avalins qui y ont droit et pour nos 5000 saisonniers que nous peinerons à recruter si nous les logeons mal. Nous devons également envisager un système de restauration professionnelle indépendant car il n’est pas normal que les travailleurs soient parfois dans l’obligation de recourir à la restauration touristique.

Pour améliorer le logement social, il y a 3 pistes que nous avons détaillées dans plusieurs numéros consécutifs de la Tribune de Renouveau de Val :

· La première est qu’il faut que la collectivité publique cesse de s’accrocher à l’idée que les logements sociaux doivent s’autofinancer par les loyers. Sinon, ce ne sont plus des logements sociaux. Il faut donc admettre clairement que pour contenir les loyers dans une fourchette acceptable il faut qu’ils soient suffisamment subventionnés. Et il faut également plus de vigilance et de justice dans la distribution des logements : on ne peut pas subventionner des passe-droits.

· La deuxième est qu’il faut récupérer des lits touristiques et les verser dans le parc des lits sociaux. Le mérite est double : d’abord on supprime certains lits recruteurs d’une clientèle qui n’est pas forcément la meilleure. Ensuite, les lits sociaux ainsi créés sont dispersés dans la Commune et non concentrés dans des « quartiers » : c’est favorable pour leurs occupants et également pour la vie des immeubles où ils se trouvent.

· La troisième est qu’il faut examiner la création d’un petit quota de lits délocalisés à l’usage de certains saisonniers éphémères pour libérer des lits à Val d’Isère dans l’intérêt des Avalins et des saisonniers réguliers.

L’engagement pris ici par Val Différence est prioritaire : Il y va d’abord de la reconnaissance du droit des travailleurs à un confort légitime, à un prix raisonnablement proportionné à leurs moyens. Il y va aussi du service à notre clientèle dont la qualité dépend de la satisfaction et du bien-être de ceux qui travaillent pour eux.

L’ engagement n°10 de Val Différence :

Priorité à l’accès et
à la qualité de l’hébergement social




jeudi, janvier 17, 2008

Conseil municipal du 16 janvier...


Plan Local
d'Urbanisme (PLU)


Jacques Le Privey, conseiller municipal, est intervenu hier soir à la réunion du Conseil municipal dans les termes suivants :

« Plusieurs raisons m’incitent, chers collègues, à vous déconseiller de voter le PLU. Je n’invoquerais ce soir que la principale.

Ce PLU se calque entièrement sur le PPRN, Plan de Prévention des Risques Naturels, que notre conseil municipal a refusé à l’unanimité, il y a quelque temps. Nous étions alors tous tombés d’accord, majorité et opposition réunies, pour le juger injuste, inexact et, essentiellement, parce qu’il provoquera fatalement des victimes, un jour ou l’autre.

Il est vrai que sous une autre mandature, on a bien vu qu’il suffisait d’être Président de la Commission d’urbanisme pour construire à l’endroit où seule une stèle à la mémoire de 39 victimes aurait dû être érigée.

Est-ce cet exemple qui a encouragé votre majorité à élaborer ce PPRN et ce PLU ?

C’est un euphémisme de dire que vous avez fait tout votre possible pour vous masquer à vous-même la vérité sur les avalanches de notre commune.

De nombreux exemples peuvent en attester, et à moins de deux mois du changement de municipalité, la sagesse aurait été de laisser aux futurs élus la relecture de cet épineux dossier. »




mardi, janvier 15, 2008

Réponse à un ami bloggeur...

au sujet de la Peur...


Un ami bloggeur vient de déposer un commentaire intéressant. Il se termine ainsi :

« Ce qui est le plus agassant, c'est l'attente de ces listes. Messieurs les candidats et je m'adresse à vous aussi mr Paquin, pourquoi attendre pour donner vos listes. C'est la peur des kankans ou celle d'affronter l'adversaire ????
A bon entendeur!!!!!!!!!!!! »

La peur des cancans ? La peur d’affronter l’adversaire ? Crois-tu cela sérieusement ? Depuis 15 ans l’opinion que tu as de moi est-elle que je suis retenu par la peur ? Crois-tu vraiment que c’est la peur qui a caractérisé mon comportement au cours de mes campagnes électorales, ou bien lorsque je n’étais pas même élu, pour me dresser, à la fin des années 1990, contre les investissements insuffisants de la STVI ou encore contre l’absurde abdication de la mairie devant l’État et son Parc dans l’affaire de la Bailletta ?

Crois-tu que c’est la frilosité qui a tenu ma main en rédigeant 39 tribunes de Renouveau de Val en 7 ans et 150 blogs au cours des 13 derniers mois ? Ou bien en étant le seul à avoir organisé régulièrement des réunions publiques ouvertes à tous ?

Non, cher camarade blogger, ni la peur des cancans, ni la peur de l’adversaire. Mais un chagrin : celui - peut-être - de n'être finalement pas capable de clôturer ma liste dans des conditions convenables.

Car la peur est ailleurs, ami. Elle est chez toutes ces femmes et tous ces hommes de bonne volonté que je rencontre, qui me soutiennent, qui m’encouragent, mais qui se sentent muselés par un environnement maffieux qui leur fait craindre reproches ou représailles familiales ou professionnelles s’ils vont avec Paquin. N’est-ce pas du reste la raison pour laquelle 99 % des 2000 commentaires déposés sur ce blog restent anonymes ?

Voilà la raison, camarade blogger. Mais elle est grave ! Car cela veut dire que dans notre belle démocratie avaline, des citoyens motivés, qui aimeraient s’engager pour soutenir leur camp, ne le font pas, PAR PEUR !

Serge PAQUIN



lundi, janvier 14, 2008

Le sens des mots, le choc des idées...

Ouverture et complot



Il ne faut pas confondre ouverture et complot !

L’ouverture est l’effort de gens opposés dans le passé mais qui veulent surmonter les différences qui les séparaient lorsqu’ils assumaient des responsabilités municipales, afin de coopérer pour l’avenir à un projet aux côtés d'un homme dont l’autorité est reconnue et acceptée par les uns et les autres.

L’ouverture est fondée sur des principes et des valeurs de gouvernance partagés et sur le fait que, à Val d'Isère, les hommes et les femmes disponibles pour s’investir dans les responsabilités sont en nombre trop limité pour qu’on entretienne leurs divisions et leurs disputes.

Le complot est autre chose. C’est le regroupement de gens aux valeurs et aux intérêts séparés et même concurrents, qui s’associent à titre provisoire dans le but d’accomplir une action au service exclusif de leurs avantages. Il s’agit très peu de faire quoi que ce soit ENSEMBLE. Il s’agit essentiellement de faire une chose CONTRE quelqu’un d’autre, parce que les membres du complot, pourtant généralement concurrents voire ennemis, vont y trouver un avantage commun immédiat.

La liste Bauer n’est ni un rassemblement, ni une ouverture. Ce sont des intérêts disparates et même adverses, coagulés ensemble pour barrer la route à Val Différence, qui menace d'imposer une gestion communale insuffisamment respectueuse de certains intérêts. Il faut donc faire barrage et pour cela toutes les coalitions, associations et complicités nécessaires, d’ici au 9 mars prochain, sont bonnes à signer. Un complot, en somme.

Et après ? Après : bonjour la curée !

dimanche, janvier 06, 2008

L'engagement n° 9 de Val Différence :


Rigueur et Productivité


Nous sommes dans le rouge ! Il faut s’en dégager et rendre des marges de manœuvre à notre gestion publique. Les dépenses de fonctionnement doivent être revisitées, euro par euro. Pas un euro ne doit sortir sans que son rendement n’ait été correctement analysé. Productivité : c’est un mot absent du dictionnaire avalin ! Nous le réhabiliterons pour faire mieux avec moins de moyens.

Il faut arrêter les saupoudrages en tous genres, les initiatives coûteuses et souvent capricieuses, les « animations » mécaniques, les subventions complaisantes etc. Il faut au contraire concentrer nos moyens sur les choses qui vaillent pour la santé et la prospérité de notre village :

  • La satisfaction du client
  • Le Service à la Personne

C’est pourquoi il faut reconvertir le projet « Centre Sportif » tel qu'il est prévu, en reconsidérant son financement et sa destination finale. Ce projet a en effet le tort de cumuler 3 inconvénients majeurs :

  1. C’est un gouffre financier au niveau de l’investissement
  2. C’est un projet complètement décalé par rapport à notre cible de clientèle
  3. Le coût de fonctionnement en serait insupportable

Le maire en place en 2008 aura fort à faire pour s’accorder avec nos partenaires :

  • Le Ministère de la Jeunesse, de la Santé et des Sports
  • La FIS
  • Bouygues, concepteur-réalisateur a qui est confié le Centre Sportif.
Oui, il y aura fort à faire, et en un laps de temps court. C’est la raison pour laquelle la majorité élue doit avoir un plan précis et ne pas perdre de temps pour le mettre en œuvre après son élection. Inutile de dire que pas un seul cheveu de la tête du centre de presse 2009 ne sera touché, le projet devant en tout état de cause être conduit sans modification jusqu'à la coque entre mai et octobre 2008.

L’engagement n° 9 de Val Différence :

Gérer « serré » en supprimant le gaspillage

et en traquant les gains de productivité.




mercredi, janvier 02, 2008

Communiqué de...

Val Différence



Notre mouvement s’est séparé de Philippe Caillot en conséquence du désaccord de ce dernier au sujet de la politique d’ouverture souhaitée par Val Différence.

Comme nous l’avons écrit - et répété à notre récente réunion publique - il n’est pas efficace de gouverner contre les autres. Le fait qu’on ait pu être en désaccord avec des gens dans le passé ne justifie pas leur rélégation. C’est du reste au nom de cette idée que nous avons accueilli Philippe Caillot au sein de Val Différence en 2006 après que monsieur le maire ait mis un terme à son mandat de 1er adjoint quelques temps auparavant.