dimanche, décembre 30, 2007

L'Engagement N° 8 de "Val Différence" :

Concertation et Décentralisation


Le gouvernement de Val d’Isère doit être juste et solide. Mais il faut protéger les citoyens d’un pouvoir central qui souvent croit tout savoir. Un moyen de le faire est d’engager, lorsque c’est possible, des actions de concertation et de décentralisation.

Par exemple, créer un "Conseil des Anciens" chargé de transmettre les besoins et les souhaits des personnes âgées et aider la municipalité dans l’élaboration et la gestion du « service à la personne » qui leur est destiné (transport hors commune, restauration à domicile, propositions culturelles etc.).

Autre exemple, créer et former un "Conseil des jeunes" (15 à 21 ans), présidé par un adulte et chargé de présenter au Conseil municipal des propositions dans l’intérêt des jeunes dans des domaines variés (sportifs, culturels, loisirs, scolaires etc.)

Enfin, dans chaque hameau, un "Conseil de hameau" devrait être installé.Doté d’un « exécutif », il disposerait d’un pouvoir de proposition, et même d’une marge de manœuvre financière décrété par le Conseil municipal, en vue de réaliser certaines actions locales.

L'engagement n° 8 de "Val Différence :


Conseils des Anciens et des Jeunes

Conseils de hameaux


jeudi, décembre 27, 2007

Val d'Isère,


île de beauté

…corsée


Il est une fois une dame - domiciliée ici de longue date - à laquelle la commission électorale présidée par M. Catelan refuse son inscription sur les listes électorales au prétexte que la preuve de sa domiciliation serait insuffisamment rapportée. La dame habite depuis des années au Fornet, dans la maison d’une famille connue et réputée. Ses voisins ont signé une attestation qui confirme son établissement permanent.

Cette dame, de guerre lasse, ira devant les tribunaux. Pour se plaindre de la discrimination dont elle est victime et de la fraude et de la complicité de fraude électorales qui se déroulent sous ses yeux.

Comment ne mettrait-elle pas en parallèle devant la Cour, la discrimination dont elle est l’objet au regard du traitement dont bénéficie un nombre important d’Avalins de souche ou, plus exactement, issus de souche qui votent à Val d’Isère en toute irrégularité, sous le regard complaisant du maire et de sa commission ?

Elle les connaît, bien sûr, ces nombreux et sympathiques membres de quelques familles avalines, dont la progéniture a depuis longtemps quitté le village pour vivre au loin - qui par conséquent n’y ont plus ni résidence, ni aucun domicile.

Rameutés par parents et grands parents, ils remontent régulièrement de la ville apporter leur soutien électoral aux causes familiales au mépris absolu d’un droit dont la commission électorale et notre maire ne craignent pourtant pas d’abuser au détriment de la dame du Fornet. C’est tout de même un peu « corsé »…


PS : Il est facile d’obtenir à la mairie le nom des membres de la commission électorale présidée par le maire. Nous vous rassurons : aucun ne figure sur la liste « Val Différence » !






lundi, décembre 24, 2007

Patience & longueur de temps...


…font mieux que force ni que rage

Nicolas Sarkozy, leader du Parti le plus libéral que la France ait eu depuis longtemps, a pratiqué et continue de pratiquer une ouverture en direction de ses adversaires de gauche.

Ségolène Royal, quant à elle, n’a pas craint d’aller sonner - au beau milieu de la nuit - à la porte de son rival François Bayrou pour tenter avec lui une concertation et une entente.

Avant eux, François Mitterrand s’est accommodé, quatre années durant, d’un Premier ministre Michel Rocard qu’il détestait et méprisait, parce que l’intérêt du Pays le commandait.

Bien auparavant encore, le Général de Gaulle n’avait-il pas repris les rênes du Pays à la Libération en associant les communistes à son gouvernement ?

Ailleurs et maintenant, Israéliens et Palestiniens se rencontrent et se parlent pour chercher l’apaisement des relations de leurs deux Pays. L’Europe de l’Est et celle de l’Ouest, en dépit de 60 années de séparation et de détestation, se sont réunies. Les Irlandais du Nord et du Sud se sont réconciliés pour rendre à l’Irlande les chances que leur querelle compromettait tant etc.

Mais il y a les Belges et les Avalins !

Faut-il être naïf pour leur proposer de mettre un terme aux divisions et aux rivalités qui font tant de mal à leurs minuscules Pays. Et faut-il que je sois prétentieux pour m’imaginer que je pourrais rassembler ici des gens si épris de rancœurs et de rancunes !

S’ils ne souhaitent rien changer, les Avalins doivent se mettre en quête d’un maire à l’échine souple qui se délecte et tire profit de leurs divisions.

Mais que ceux qui préfèreraient que cela change se convainquent qu’une équipe est composée d’hommes et de femmes pas forcément ni parfaits ni amis, dont le chef a pour rôle d’atténuer les divergences et d’exalter les qualités.



vendredi, décembre 21, 2007

A la Réunion publique du 20 décembre : Un choix...


...peut en cacher un autre

Hier soir, à la réunion publique de Val Différence, un moment a été consacré à un sujet bien politique : Les rôles respectifs du Conseil municipal et du Maire.

Serge Paquin a engagé l’auditoire à se méfier d’un mythe : celui du Conseil municipal qui gouvernerait la Commune et d’un maire qui serait seulement cantonné dans l’exécution de ses directives...

Il a insisté sur le fait que la réalité est différente. Il a montré en premier lieu qu’au regard d’un maire qui consacre l’essentiel de son temps aux affaires communales et qui dispose de nombreux collaborateurs, conseillers et experts, les élus ne disposent eux que d’un temps insuffisant pour étudier un nombre considérable d’affaires. Il a expliqué en second lieu que le rôle du Conseil est certes d’approuver ou désapprouver les projets et les comptes mais qu’il est privé des moyens et du droit d’imposer ses propres initiatives, car seul le maire est maître de l’ordre du jour des réunions.

En somme, le maire et sa municipalité détiennent le pouvoir exécutif, tandis que le Conseil détient le pouvoir « législatif ». On peut comparer cela à la situation qui existe entre le Président et le gouvernement de la République d’une part et l’Assemblée nationale d’autre part.

En raison de l’importance de ses pouvoirs on peut certes regretter que le maire ne soit pas élu au suffrage universel. Mais il est désigné au suffrage indirect par les conseillers municipaux élus, eux, directement par les électeurs.

Aussi, ces derniers doivent-ils y réfléchir à deux fois : À quoi cela leur servirait-il en effet de voter pour des conseillers municipaux qui, une fois en place, ne voteraient pas pour le maire qu’ils souhaitent avoir ?



mercredi, décembre 19, 2007

Notre Engagement n° 7...

Vive Val Loisirs, Vive Val Plaisir...


On va au ski pour le ski ! Mais on y va aussi pour les amis, pour le shopping, se distraire après le sport, se retrouver avant diner, boire un peu, danser, se coucher tard ! Nous devons recréer la fête, les fêtes, la Val d’antan où on allait comme on va toujours aujourd’hui à Biarritz, à Saint Tropez …ou à Megève ! Car cette Val d’Isère s’est endormie.

C’est d’abord le besoin d’un « après-ski », en fin de journée. C’est notre déficit en offre dans ce domaine qui inspire notre détermination de créer ce que nous appelons « Le Forum Vers les Eaux ». Le Forum serait le vaste espace couvert, installé à la place du Centre Sportif, qui proposerait aux jeunes et à leurs parents un lieu d’attractions et de distraction - un lieu de vie comme nous a soufflé un éminent collaborateur de la station - point de rencontre d’une clientèle qui viendrait s’y retrouver après le ski pour prendre un verre, s’amuser, organiser la soirée. Depuis le mois de janvier 2007 nous préconisons ainsi la restructuration/reconversion du Centre Sportif et la sauvegarde de notre actuelle piscine.

Quant à la nuit, l’insuffisance en établissements est patente. C’est la raison pour laquelle le projet « Cyril Bonnevie » ne doit pas être découragé. Il est dommage au demeurant que le choix du site retenu par la Commune suscite aujourd’hui autant d’opposition. Il est surtout dommage que cette opposition ne se soit pas plus clairement exprimée avant que la municipalité ne retienne l’endroit et fasse voter le Conseil municipal. C’est vraiment dommage parce que maintenant la municipalité a signé le bail emphytéotique qui empêche tout volte face sans un consensus entre la mairie et son locataire. Il est certain qu’un endroit comme le Forum eût été plus approprié.

L’engagement n° 7 de Val Différence :

Ressusciter la Val du plaisir et des jeux


Venez participer nombreux Jeudi 20 décembre à 19:00 h
à la réunion publique de Val Différence au CHO







dimanche, décembre 16, 2007

"REUSSIR 2008" vous met en garde :




le Programme ne fait pas plus l'édile que l'habit ne fait le moine !

Pourquoi en faisons-nous tant sur cette histoire de programmes ? Parce que les électeurs s’y laissent prendre. Du papier qui brille, des belles photos, une liste de promesses triée sur le volet auxquelles les électeurs ont envie de croire, tout ça dans une petite brochure expédiée sous pli cacheté et hop ! le tour est joué, il y en a plus d’un pour s’émerveiller : « T’as vu, z-on fait un chouette programme, la liste à Duchmoll, du beau boulot, vachement bien expliqué, ça donne vraiment envie de voter pour eux ...moi c'est clair, je vote pour eux ! ».

Le « chouette programme » n’est généralement qu’un catalogue de tous les petits besoins ramassés dans la rue pendant les trois mois qui ont précédé le scrutin et qu’on a alignés sur un « Programme à tout plaire » dont l’objectif est de ne rien omettre, non pas de ce qu’il faut faire, non pas de ce que l’on voudrait faire, non pas de ce qu’on pourra faire, mais de ce qui fera plaisir à tout le monde pour ramasser des voix.

Par exemple, s’agissant du coin, convenez que la promesse qui suit ne manquait pas d’attrait :

« Aménager la zone du coin : hôtel, commerce, cinéma, poste de l’Office du Tourisme, parking souterrain » (dans le programme électoral 2001 de Val Champion)

On est assez est loin du compte, n'est-ce pas ? La vérité est que votre responsabilité, les 9 et 16 mars prochains, n'est pas de comparer des programmes qui sentent encore l'encre. Les renards peuvent bien tourner autour de l'arbre, ne lâchez pas aussi facilement votre bulletin au profit de ceux qui feront miroiter les habituelles paillettes qui les enluminent !

Jugez plutôt les hommes, jugez leur action depuis les dernières élections, jugez ce qu'ils ont dit et fait dans le passé, jugez leurs principes, leurs conduites et leurs actes. Jugez leur comportement à votre égard. Leur implication dans les affaires de la Commune. Ont-ils vu juste ? Ont-ils vu faux ? Ont-ils tout simplement vu quelque chose ? Vous ont-ils alertés, informés, consultés ? Jugez leurs têtes de liste. Qui, parmi elles, est :

  • Le plus compétent ?
  • Le plus disponible ?
  • Le plus indépendant ?
Car on ne s'improvise pas responsables par la grâce des bulletins. L'expérience ne se décrête pas. Elle s'acquiert sur le terrain, dans les dossiers, sous les ordres de meilleurs que soi avant de prétendre au commandement.

N'oubliez surtout pas que, les 9 et 16 mars, vous devez voter pour des femmes et des hommes qui vont, en tout premier lieu, faire ce que vous désirez qu'ils fassent avec le mandat que vous leur aurez confié. Alors ne vous en remettez pas à leur propre opinion en ce qui concerne le maire pour lequel ils vont voter. Donnez-leur l'ordre de voter pour le maire que vous souhaitez. Pour cela le plus simple est d'élire des candidats qui ont déclaré qu'ils soutiennent celui que vous préférez.


Réunion Val Différence

Jeudi prochain à 19 heures au CHO


jeudi, décembre 13, 2007

L'Engagement n° 6 de "REUSSIR 2008" : Val, Mecque...

...de la montagne, de la jeunesse et du sport !

À
moins d’être «eyes wide shut », les yeux grands fermés, comme dans le dernier film de Stanley Kubrick, on voit bien que notre saison d’été a besoin d’un sérieux coup de jeune ! Il faut le lui donner avec le souvenir des jours heureux des années 70 que coulaient nos clients en juillet/août, du temps où Val d’Isère était en pôle position du ski d’été et où La Belle Étoile et le Club, en plein centre du Village, était le quartier général du tennis et de la rencontre.

Mais la situation, année après année, s’est dégradée. Pourquoi ?

Parce que le monde change. Et les atouts d’été de la Val d’Isère des années lointaines se sont effrités, sans être remplacés par d’autres. Et chez nous, il y a tout ce qu’on a dit qu’on ferait, qu’on n’a pas fait, et qu’il aurait fallu faire : Pistes de luge, piste cyclable, Espace VTT, aménagement de la Daille, Académie de golf etc. Et franchement, s'il fallait construire un Centre Sportif à vocation principale aquatique, n’aurait-il pas fallu qu’il conserve toute son attraction en été plutôt que d’être une installation enterrée ?

Livrons ici une piste de réflexion : il nous semble que Val d’Isère l’été dispose d’un potentiel structurel et humain formidables. Cet atout, ce potentiel, devrait lui permettre d’explorer le projet d’une vaste activité « Summer Camp ». Il s’agirait d’accueillir des Jeunes en « camps » de sports organisés par thèmes, certains offrant des stages Ski-VTT, d’autres des stages Tennis-Vélo etc…, le tout couplé le cas échéant d’une dose culturelle, par exemple le perfectionnement d’une langue étrangère et même des ateliers de rattrapage scolaire dans certaines matières .

Pour ce faire,ne disposons-nous pas de 4 atouts précieux que bien d’autres nous envieraient ? :

1. Un site exceptionnel sur le plan naturel et environnemental

2. Des infrastructures sportives en grand nombre

3. Une capacité d’hébergement disponible

4. Un personnel d’encadrement sportif facile à mobiliser

L’Engagement n°6 de Val Différence :

Réinventer l’été


Venez le 20 décembre discuter avec nous de cette question, et de bien d’autres, au CHO à 19 h. Merci à ceux qui ont réglé leur cotisation 2008 à Renouveau de Val. Et merci aux autres de penser à le faire. Nous sommes en effet confrontés à quelques dépenses…




mardi, décembre 11, 2007

Calomniez, calomniez...


il en reste toujours quelque chose


Certaines personnes, mécontentes de ce qui est écrit dans ce blog, s’en prennent au « blog à Paquin » qu’elles tiennent pour l’auteur des reproches dont elles sont l’objet.

C’est méconnaître comment fonctionnent les blogs : D’un côté il y a l’administrateur du blog qui écrit régulièrement des messages appelés « posts ». À la fin de chaque post les lecteurs peuvent cliquer sur un bouton appelé « commentaires » (comments). Le blog les renvoie alors dans une zone dédiée où ils peuvent prendre connaissance des commentaires déjà déposés par d’autres bloggeurs, commentaires auxquels ils peuvent ajouter les leurs, s’ils le souhaitent.

L’administrateur du blog (moi en l’occurrence) n’a aucune responsabilité dans ces dépôts de commentaires qui n’engagent que leurs auteurs. Mon seul rôle est de retirer les commentaires insultants, injurieux ou diffamatoires. C’est ce que j’ai fait 6 ou 7 fois depuis le début du blog sur lequel 1800 commentaires ont été déposés.

Encore un point : certains suspectent que je m’écris à moi-même des « commentaires » anonymes ! Ce sont des gens qui me connaissent mal ; les autres savent que quand je veux dire quelque chose, je ne me cache pas derrière le comptoir d’un bistrot.

Serge PAQUIN




samedi, décembre 08, 2007

Erreur ou mauvaise foi ?...

ou pire ?…


La mairie a publié récemment dans le n°6 de « Val d’Isère 2009 » de novembre dernier le coût à jour du budget de construction de son futur Centre Sportif : € 22 170 252 TTC.

Ce chiffre correspond à celui présenté par Bouygues, récent vainqueur de l’appel à concurrence lancé pour réaliser les travaux. Oui mais…

Oui mais…la mairie a oublié d’ajouter le prix déjà payé à JAPAC, maître d’œuvre remplacé, et aux entreprises qui ont réalisé le terrassement et le dévoiement des réseaux. Elle a oublié aussi le chauffage, non compris dans le « lot » du concepteur-réalisateur. Elle a fait aussi l’impasse sur tout chiffrage de travaux supplémentaires pourtant habituels. Et bien entendu, elle n’a rien compté pour le désarmement/reconversion de la piscine actuelle, commandé pourtant par le choix de réaliser ce nouveau projet. La mairie fait comme quelqu’un qui - partant en vacances - ne compterait que le devis proposé par l’hôtel mais oublierait les frais du voyage, les repas non pris à l’hôtel, l’argent de poche et les faux frais !

Le plus choquant n’est pas la grave sous estimation du budget. Ce qui est choquant est qu’à chaque fois que la Mairie publie un chiffre, il est différent, très différent, de celui publié précédemment. Sans vous lasser, il suffit de rappeler que, en août 2007, la municipalité a annoncé - dans « Le Point sur les travaux 2009 des championnats du monde FIS de ski alpin» tiré à 3000 exemplaires – le prix de son tout nouveau centre sportif. Elle appelait cela le « coût d’objectif ». Les Avalins apprenaient alors que le projet n°2 coûterait… 13 800 000 € !

En août 2007 : € 13 800 000. En novembre 2007 : € 22 170 252 TTC.

On dit que les chiffres sont gens menteurs. Ils ont bon dos, les pauvres !

Serge Paquin

PS : Mes amis me conseillent de ne plus parler de chiffres, d’endettement et du Centre Sportif. Les gens en ont assez me disent-ils, tu les embêtes et tu fais le bonheur de tes adversaires qui te font passer pour un raseur entêté. Je leur désobéis parce que – pendant cette campagne électorale - vous avez droit à la vérité et non à une visite guidée sur un petit nuage. Or vous jugerez la prochaine mandature à la façon dont ces sujets seront gérés. Ces questions me soucient depuis bien longtemps, vous le savez, et je pense que la politique du canard ou de l’autruche qui se cachent la tête dès qu'il y a du danger n’est pas celle que vous attendez de vos futurs responsables.

Jeudi 20 décembre – 19 :00 h : Réunion publique Val Différence au CHO !




mercredi, décembre 05, 2007

Dans la série "Idées fausses","REUSSIR 2008" vous met en garde...

... contre l’idée fausse n°5 :



Le meilleur candidat est celui qui sait nous faire rêver...

Pourvu que les prochaines élections ouvrent une voie nouvelle ! Une voie différente où de bons principes de gouvernance nous ramèneront vers le développement et la prospérité ! Est-ce si déroutant de proposer quelques principes simples ?

  • La qualité doit primer la quantité
  • L'imagination doit secouer les habitudes
  • Le recentrage sur nos métiers doit remplacer la dispersion d’initiatives improvisées
  • La satisfaction de la clientèle doit redevenir prioritaire
  • Les charges de fonctionnement doivent faire l'objet d'un contrôle exigeant
  • Les investissements ne doivent plus satisfaire des caprices passagers
  • L’endettement du Pays doit être réduit

Ces principes fondent les propositions faites par Val Différence dans le cadre de « REUSSIR 2008 ». Est-ce trop sérieux ? Est-ce insuffisamment « glamour » ? Peut-être bien… Mais c’est le bon choix et nous pensons que les électeurs sont revenus des promesses et des mensonges qui tapissent les programmes électoraux.

Ils comprennent que la conduite de nos affaires publiques est une lourde affaire où il n’y a de place ni pour l’improvisation, ni pour l’amateurisme, ni pour le copinage.

Au vu des résultats du passé et en écoutant maintenant le babillage de certains, les Avalins prennent conscience que le pire n’est pas l'ignorance mais de juger sans importance les choses que l'on ne comprend pas. N'est-ce pas le cas de ceux qui nous reprochent de "parler tout le temps de chiffres" ? Et puis, les Avalins savent aussi que l’expérience et la compétence s’acquièrent au boulot, pas au bistrot !

Au fait, dans la série des promesses poursuivons la revue de celles qui figuraient dans les Programmes des élections 2001 par les « partis » qui ont ensuite gouverné ensemble jusqu'à maintenant :

"Réaliser la protection des berges de l'Isère" (Le défi Jeunesse)

ou encore :

« Aménagement de la patinoire avec système de réfrigération et gradins abrités » (Val Champion et En Avant, Val d’Isère !)

En somme, selon des promesses 2001, notre bonne vieille patinoire aurait dû être conservée et améliorée, tandis que, par priorité, on aurait effectuer la sécurisation de l’Isère au niveau du Laisinant...



À ceux d’entre vous qui sont membres de Renouveau de Val – tout comme à ceux qui souhaitent le devenir – nous adressons nos remerciements pour leur cotisation 2008 (25 € une personne / 40 € un couple). Si nous vous démarchons ainsi c’est parce que vous représentez notre seul et unique moyen de financement, la mairie s’étant refusée depuis 7 ans à nous accorder la moindre subvention matérielle ou financière.


P.S. du 6 décembre : Je prends connaissance dans "Val d'Isère 2009" N°6 d'un article sur "Le Centre Sportif" qui publie (en tout petits caractères) le coût : € 22 170 252 TTC. On a quitté l'imcompétence, dépassé la mauvaise foi et atteint les rives marécageuses du mensonge pur et simple. Nous y reviendrons.





vendredi, novembre 30, 2007

L'engagement n°5 de "REUSSIR 2008" est de ...










...débarrasser Val du tracas des autos par une politique gobale de la Voiture

Le coût d’une place de parking souterrain est de l’ordre de € 25 000. On peut s’étonner – et regretter - que nos pouvoirs publics aient si volontiers investi en parkings et fait si peu d’efforts pour explorer les autres solutions susceptibles d’apporter une contribution à l’amélioration du stationnement. Il nous semble en effet qu’une politique globale de la voiture mérite d’être envisagée, mettant en œuvre différents autres moyens, sans doute plus impliquant, mais moins dramatiquement coûteux que l’empilage des parkings souterrains.

L'approche globale impacterait les différents aspects suivants :

  • La modernisation de nos transports en commun
  • Une gestion beaucoup plus agressive du stationnement aérien
  • Une politique de communication, voire d’incitation, pour encourager notre clientèle à rejoindre Val sans voiture
  • Le civisme de nos propres concitoyens pour qu'ils utilisent moins leur voiture, conscients qu'ils doivent être du coût pour notre collectivité de la construction de parkings souterrains supplémentaires.

Une bonne politique « Voitures », c’est un tout. Un tout qu’il est ruineux et inefficace de prétendre régler exclusivement à coups de parkings souterrains dont le coût est exorbitant quand on sait le petit nombre de semaines où ils sont amortissables.

Notre « Plan Voitures » pourrait comporter 6 volets qu’il faut faire interagir entre eux :

  1. Un volet stationnement souterrain
  2. Un volet stationnement aérien dans la Commune
  3. Un volet stationnement de dissuasion hors-Commune
  4. Un volet transports en commun
  5. Un volet « Police »
  6. Un volet information/communication/incitation

Au mois de janvier 2007, Renouveau de Val a consacré sa tribune n°33 à la présentation d’un projet détaillé. Résumons-en les grandes lignes :

  • Des parkings à prix et à emplacements modulés (de Val jusque dans…la vallée)
  • Des transports en commun confortables, esthétiques, non polluants et bien maillés (ce qui implique une renégociation avec la STVI)
  • Une réglementation stricte en ville que notre police municipale doit faire scrupuleusement appliquer
  • Une information, une communication et une incitation en direction de la clientèle
  • Un effort civique de notre population et de nos travailleurs

L’objectif n’est pas Val d’Isère sans voitures. Car Val d’Isère sans voitures est une utopie. L’objectif est Val d’Isère sans pollution automobile, c'est-à-dire, pour l’essentiel, sans stationnement inesthétique et désordonné. Ce ne serait déjà pas si mal.

L’engagement n° 5 de Val Différence :


Débarrasser Val d’Isère du tracas des voitures




mardi, novembre 27, 2007

Dans la série idées fausses, "REUSSIR 2008"


...vous met en garde contre : L'idée fausse n°4, selon laquelle les promesses engagent ceux qui les font !

Pourquoi Val Différence vous met-elle en garde contre les promesses ? Parce que la politique nous enseigne qu’il est imprudent de leur faire crédit. Toujours des exemples ? En voici :

  • « Encouragement d’initiatives culturelles d’ouverture : club informatique pour adultes et pour enfants, activités théâtrales, expositions d’arts, concerts, spectacles, débats et conférences » (« Val Champion »- programme 2001).

ou bien encore :

  • "Un bureau Orientation-Formation sera mis en place à la mairie pour que les jeunes y trouvent la possibilité de s'épanouir hors-ski..." ( "En Avant, Val d'Isère !" -liste Mattis-Moris, programme 2001)

Mais, direz-vous, si on ne peut pas se fier aux promesses, comment juger les candidats ? Et d’abord, quelle différence y a-t-il entre la « promesse » des autres qu'il ne faudrait pas croire et les « engagements » de Val Différence qui seraient plus crédibles !

Nous l’avons expliqué dans ce blog, au début de novembre ; dire par exemple : « Nous rétablirons l’équilibre des finances publiques compromis par l'aggravation de l’endettement consolidé de la Commune », c’est un « engagement ». Mais dire : « On construira une patinoire sur le parking des Lèches », c’est une « promesse ». Une « promesse » porte sur un fait, une chose concrète et précise.

S’engager, c’est garantir que l’on appliquera certaines règles de gouvernance que l’on a décrites et expliquées. C'est définir les lignes de force du projet politique que l'on entend mettre en oeuvre. C'est afficher des principes que l'on s'engage à respecter dans le domaine moral, social, commercial et financier. Promettre, ce n'est, le plus souvent, que racoler les gens en faisant miroiter la garantie de quelques satisfactions individuelles ou localisées.

La bonne foi oblige à admettre que l'on peut fort bien ne pas respecter ses engagements. Selon nos adversaires, les nôtres ne seraient que "parlottes politiciennes" ! C'est en cela que la responsabilité de l'électeur est lourde. Aussi qu'il se souvienne - lorsqu'il devra choisir - de l'avis de ce grand penseur : "Ce n'est pas l'esprit qui fait les opinions, c'est le coeur".


samedi, novembre 24, 2007

Quand on veut tuer son chien...


...on dit qu'il a la rage


Hormis quelques amabilités qui me dénient toute compétence à être le maire de Val d’Isère, un bloggeur drapé dans l’habituel anonymat a exprimé hier que, n’étant ni restaurateur ni commerçant, mon aptitude à faire maire est plus que douteuse. Il s’est écrié, je le cite :

« Vous parlez de clientèle, de cible, que connaissez-vous de la clientèle, quel contact avez-vous eu avec celle-ci ? Commerce, hôtels, moniteur, restauration…sur quel vécu se situe vos belles analyses… »

Je réponds à cet opposant :

« Val Différence organise une réunion publique le 20 décembre. Venez y reposer votre question. J’y répondrai en donnant le détail de ce qu’a été, de 1957 jusqu’à mon retrait de la vie active en 1996, le déroulement de ma carrière ainsi que de mes responsabilités dans le syndicalisme professionnel. Ce sera pour vous l’occasion de découvrir que l’hôtellerie ou la restauration n’ont pas le monopole des expériences commerciales et marketing, et que ce qui a été appris en aval du tunnel de la Daille peut utilement resservir…en amont ! Ce qui est vrai des expériences commerciales et marketing est du reste également vrai des expériences juridiques, sociales, financières et comptables qui sont utiles pour diriger une lourde Commune comme la nôtre »

J’ajoute ici qu’il est contradictoire de se féliciter qu’un candidat se présente sans intérêts économiques personnels et de lui reprocher en même temps…de ne pas en avoir !

Je précise enfin que je n’ai pas 67 ans comme l’a indiqué récemment un de nos bloggeurs. J’en ai 68. Cela ajoutera de l’eau au moulin de ceux qui ne se privent pas de déplorer mon âge. Je me consolerai de leurs critiques en me souvenant que le Général de Gaulle avait exactement le même âge lorsque les français l’ont rappelé pour diriger notre Pays en 1958. Cela ne lui a pas si mal réussi.

Serge Paquin



mercredi, novembre 21, 2007

L'engagement n°4 de "REUSSIR 2008" est ...


...d'agir en faveur du redressement
de notre hébergement touristique :


Tel lit, tel client !


Les trois outils principaux de la saison hivernale sont :

  • L’excellence du ski
  • La fantaisie de notre après-ski
  • La qualité de notre hébergement touristique

Pour le ski, nous avons des atouts forts : notre domaine skiable, ses remontées mécaniques et son enneigement artificiel. Également des écoles de ski professionnelles, une sécurité et un service de santé de bonne qualité. Mais il faut ouvrir quelques chantiers : retours faciles skis aux pieds, ski hors-pistes, la récupération et l’acheminement des skieurs, la diversité et la qualité de la restauration d’altitude.

Pour l’après-ski, beaucoup reste à faire, avant et après le diner.

Pour l’hébergement touristique, une action volontariste doit être engagée. Notre structure d’hébergement est déséquilibrée, orientée « volets clos », c'est-à-dire pléthore de lits insuffisamment occupés et pas assez de lits à taux d’occupation élevé (hôtellerie, parahôtellerie, location professionnelle). Nous conduirons l’action nécessaire pour mobiliser les lits, c'est-à-dire favoriser l’augmentation des lits à meilleur taux d’occupation et nous rechercherons les moyens susceptibles d’améliorer la rotation des " lits froids ".

Cette action doit être conjuguée avec la volonté d’œuvrer en faveur de l’amélioration de la qualité de notre hébergement touristique. Car il faut accepter deux choses :

1. La première est que l’on reçoit les clients que l’on mérite. À quoi cela sert-il de disposer de nombreux atouts si le principal s’avère insuffisant ? Selon l’adage « Tel lit, tel client », nous sommes confrontés au fait que notre clientèle ne sera jamais supérieure - en pouvoir d’achat et en taux de fréquentation - à la qualité des lits que nous sommes en mesure de lui proposer. On voit bien, pour donner un exemple, que 12 000 lits de résidences secondaires n’offrent qu'une quarantaine de jours de fréquentation par saison hivernale.

2. La seconde est que – contrairement à une idée reçue – l'augmentation du nombre des hôtels est favorable à l'activité globale de l’ensemble du parc hôtelier, et non le contraire comme certains ont pu le craindre dans le passé. En créant de nouveaux hôtels, on ne crée pas une concurrence préjudiciable à ceux qui existent, mais l’inverse. Car un parc hôtelier abondant favorise en retour la demande, en quantité et en variété.

« Tel lit, tel client » doit donc être la règle qu’il faut privilégier si l’on souhaite recruter une clientèle de meilleure qualité.

L’Engagement n° 4 de Val Différence :


Privilégier la qualité et le taux de fréquentation
des lits touristiques




dimanche, novembre 18, 2007

Dans la série des idées fausses, "REUSSIR 2008"...


vous met en garde contre :

L'idée fausse n°3, celle de croire que le maire est élu par les électeurs. Eh bien, non !

Ne jugez pas les candidats qui se présentent en gobant leurs promesses préélectorales, enveloppées dans de jolis programmes sur papier glacé, rédigés à la dernière minute. Ce sont le plus souvent des miroirs aux alouettes ! Parmi les quelques candidats qui briguent le poste de maire, posez-vous plutôt les questions suivantes :

Lequel est l’homme le plus compétent ?

Lequel est l’homme le plus disponible ?

Lequel est l’homme le plus indépendant ?

Quand vous aurez fait votre choix, souvenez-vous alors que ce n’est pas de vous que dépend sa désignation !

Car si les électeurs élisent bien les conseillers municipaux, ce sont ensuite ces derniers - les "grands électeurs" comme on dit - qui, une fois eux-mêmes élus, vont élire le maire, dès la première réunion du nouveau conseil. Aussi ne tombez pas dans l'erreur qui consiste à désirer une chose...et à faire son contraire. Or c'est précisément ce que font certains le jour du scrutin qui, en panachant, font finalement élire des conseillers municipaux qui ne voteront pas pour le maire qui avait leur préférence.

Le panachage est un enfer pavé des meilleures intentions ! Car il est compréhensible que chacun souhaite envoyer au Conseil les 19 personnes qui ont sa préférence. Ne se dit-on pas qu'en désignant les meilleurs, on aura le meilleur Conseil ?

Bien sûr. Mais ce faisant, il est simple de voir aussi que chacun des 19 élus votera ensuite pour le maire de son choix et non...du vôtre !

Si parmi les candidats qui prétendent au poste de maire vous estimez qu'il y en a un qui est plus compétent, plus disponible et plus indépendant, bref une personne qui a votre préférence, alors n'hésitez pas : votez pour les colistiers qui soutiennent sa candidature.

Sinon, soyez-en sûrs, vous risquez fort d'ouvrir la boite de Pandore d'où sortira, à votre grand étonnement puis - mais trop tard - à votre grand mécontentement, le maire dont vous ne vouliez pas !





mardi, novembre 13, 2007

L'engagement n°3 de "REUSSIR 2008"...


Fréquentation n'est pas consommation

Un plus grand nombre de clients peu consommateurs valent moins pour la Station qu’un moins grand nombre qui sont plus dépensiers. Du reste, l’augmentation du nombre de nos clients étant limitée par nos possibilités d’hébergement, le progrès pour la Station, pour la Commune, pour les acteurs économiques, ne peut provenir que de l’amélioration du profil moyen de consommation de nos clients.

Il y a seulement deux pistes saines :

1) À nombre de lits constants, réussir à augmenter malgré tout le nombre de nuitées-clients vendues

2) Améliorer notre productivité

Première observation :

Nos moyens pour augmenter le nombre de nuitées-clients par saison sont limités par notre capacité globale d’hébergement. Nous avons 27 000 lits et il est probable que ce chiffre ne pourra pas augmenter sensiblement dans l’avenir (sauf urbanisation d’un nouveau secteur).

Deuxième observation :

Notre chiffre d’affaires collectif ne peut donc augmenter que par l’amélioration du taux de fréquentation de nos lits. 100 lits fréquentés à 85% valent mieux que 200 lits fréquentés à 35%. Pourquoi nous sommes-nous tant acharnés depuis près de 25 ans à construire surtout les seconds - lits froids ou volets clos - plutôt que les premiers ? Nous devons mobiliser tous les opérateurs et particulièrement la STVI pour cette bataille du taux de fréquentation.

Troisième observation :

Un nombre déterminé de clients dépensiers valent mieux pour la Station qu’un nombre plus élevé de clients moins consommateurs. Le meilleur moyen d'améliorer notre productivité consiste à mériter une augmentation progressive du profil de consommation de notre clientèle.

De cette analyse découle 3 choses :

1) Notre offre doit être tendue vers la satisfaction du client

2) Nous devons focaliser sur l'amélioration progressive du profil de consommation de notre clientèle. Cela ne tombe pas du ciel, cela se gagne.

3) Une augmentation volontariste du taux de fréquentation de nos lits doit compenser leur limitation en nombre.

L’Engagement n° 3 de Val Différence :


améliorer le profil de consommation
et le taux de fréquentation de la clientèle