mardi, mai 03, 2011

Vive le Pouvoir...


M. Bauer avait raison de dire, en ouvrant la séance du conseil municipal du 18 février, que le budget 2011 avait été difficile à préparer. Il mettait cela sur le compte de « la situation économique nationale tendue ». Il aurait pu s’en prendre plutôt à la situation économique locale tendue, épousant l’avis de la Cour des Comptes qui met en cause la gestion de Val d’Isère (endettement excessif, investissements onéreux etc.)
Faut-il donner un ou deux exemples ?
Le Centre Aquasportif (ex Centre Sportif, devenu Centre Oxigen) est un équipement que le maire trouve bien à son goût. Malheureusement les contribuables de Val d’Isère en seront de leur poche à hauteur de 1,4 million d'euros : car seule une subvention communale de ce montant couvrira cette année le déficit de fonctionnement envisagé par le conseil municipal...
Quant à la jolie patinoire, dont la construction s’est avérée deux ou trois fois plus élevée que ne l'avait prévu l’ancienne mandature, elle ne fonctionnera cette année elle même que sous bénéfice d’une subvention communale de 420 000 €. Bien vu et bien joué...
"Quand on aime, on ne compte pas" affirmait au Conseil un conseiller municipal élu avec M. Catelan, marquant ainsi sa fidélité au maire le plus dépensier et le plus inconséquent que Val d’Isère ait jamais eu. Il ne sert au demeurant à rien d’en vouloir à un homme qui ne savait pas compter.
C’est un reproche que l’on ne saurait faire à son successeur : lui, du moins, compte fort bien. Aux dépens malheureusement de Val d’Isère, à laquelle il a fait abandonner une créance de 10 000 000 € due à notre Commune par le CLO.
Peut-on reprocher à ce maire sa généreuse bienveillance à l'égard d' une association dont il était en même temps le Président ? Il incombera peut-être bientôt à un Tribunal de le dire.
Nous saurons alors qui, « des rumeurs » et de nos pouvoirs publics, mentent le mieux…

mercredi, mars 16, 2011

La Fête et le maire

Lettre à M. le maire concernant la STVI et la Fête

(COPIE)


Monsieur le maire,


J’ai pris connaissance de la lettre en date du 7 mars que la STVI a adressée à nos hébergeurs. Elle les invite à conseiller à leurs clients de ne plus skier en fin d’après-midi sur l’envers de Bellevarde, la navette de retour étant exposée aux inconvénients créés par les clients éméchés qui sortent d’un certain restaurant d’altitude.


Cette lettre de la STVI devrait en interpeller certains parmi les responsables de notre station qui se souviennent certainement que nous avions attiré votre attention sur la même question au printemps 2008.

Vous savez bien que l’envers de Bellevarde (Verte, Orange, OK) constitue, en raison même de son orientation ouest et nord, le ski de prédilection d’après-midi pour tout le monde. Selon la STVI, la pratique de ce ski doit être découragée dans l’intérêt de ce que la STVI appelle la clientèle familiale. Du coup, l’envers de Bellevarde, et le train rouge qui lui succède, seraient réservés aux seuls clients qui sortent en piètre état du fameux restaurant !



Pourtant vous hésitez, depuis maintenant plusieurs années, à l’action raisonnable qui consisterait à mettre vous-même un peu d’ordre là où il en faut. L’arsenal juridique et réglementaire qui fixe les règles de l’hôtellerie, de la restauration, des débits de boisson et des night clubs et l’aide acquise de la gendarmerie devraient pourtant vous suffire. A moins que l’autorité vous fasse défaut, surtout quand il faut l’exercer dans certaines circonstances.


Puisqu’apparemment il vous est difficile d’agir de front, peut-être pourriez-vous alors envisager de le faire "de biais". Car il vous faut bien tout de même faire quelque chose – sinon auprès des dirigeants de l’établissement incriminé – ce qui serait "de front" - du moins auprès de la STVI :


En effet, voici notre clientèle découragée par les autorités de rentrer en fin d’après-midi, ski aux pieds, par la Verte, l’Orange et l’OK. Au contraire elle est invitée à rentrer à Val en remontant d’abord à la tête de Bellevarde aux moyens d’une première remontée mécanique, pour en emprunter une seconde afin de redescendre ensuite sur la station. En bref, on lui propose de troquer du bon ski contre de longs séjours assis en remontées mécaniques.


Diable, que faire ? Et pourquoi ne pas s’en prendre tout simplement à la STVI, sans doute bonne fille, mieux à votre main ? Et lui suggérer par exemple de proposer un tarif réduit « braves gens » pour tenir compte du fait qu’à Val d’Isère on ne peut skier partout qu’à la condition…d’avoir préalablement beaucoup picolé.


Car imaginez que les manières qui font le succès du restaurant d’altitude dont il est question se propagent auprès des autres restaurants d’altitude de la station, on pourrait en arriver à ce que ce que « les braves gens » ne puissent presque plus skier ou que ce soit. Il faudrait alors leur offrir des remontées mécaniques à prix très bas ou bien qu’ils se résolvent petit à petit à passer leurs vacances à La Rosière ou à Sainte-Foy.


Croyez, monsieur le maire, en l’expression de ma considération distinguée.


Serge Paquin