mardi, juillet 31, 2007

Le feuilleton du Centre

3ème épisode : « Un centre de presse à géométrie variable »

Au lendemain des élections municipales de mars 2008, l’équipe élue devra se mobiliser dans la plus grande urgence sur les 4 objectifs énumérés dans notre blog du 22 juillet. Le premier est de veiller à la bonne mise à disposition d’un centre de presse irréprochable. Car nous organiserons les championnats du monde en 2009, en dépit des cafouillages bienheureusement secoués par l’électro choc Killy.

Il ne s’agit pas en effet de jeter le bébé avec l’eau du bain sous prétexte de la remise en cause du Centre-dit-Sportif de monsieur Catelan. Val d’Isère a pris des engagements vis-à-vis de la FIS et du CLO qui doivent être tenus et qui le seront. Nos partenaires s’attendent à quoi ? À un centre de presse installé dans un Centre Sportif flambant neuf. Ils risquent de déchanter. Pourquoi ? Parce qu’il est évident qu’entre mai et octobre 2008 il sera impossible de tenir parole (fait admis par la municipalité elle-même dans "Le point sur les travaux 2009" dont elle vient de nous gratifier). Ce qui sera achevé de ce trop fameux Centre-dit-Sportif n°2 à la date du 15 octobre 2008 sera en tout et pour tout une coque en béton, vide de son second œuvre et dont l’intérieur devra être équipé provisoirement d’un aménagement éphémère. Va et vient assez coûteux pour Val d’Isère. Et belle performance pour une municipalité qui disposait d'un préavis de 5 ans pour préparer son centre de presse !

Compte tenu de l’intention de stopper l’erreur considérable que constitue cette piscine bis pour l’avenir de Val, le point capital et urgent sera d’examiner avec le concepteur réalisateur – au lendemain même des élections – les conditions de la réorientation du chantier. Il faudra aussi vite que possible discuter avec le CLO et la FIS pour savoir quel accueil nos partenaires réserveraient à l’éventualité de remplacer le centre de presse en dur par un village de tentes. Pourquoi ? Parce qu’il est souhaitable de disposer d’un joker, au cas où les discussions nécessaires à la réorientation du chantier Vers les Eaux consommeraient trop de temps. Ce serait fou en effet d’être condamnés à poursuivre un mauvais projet… faute du temps nécessaire pour le reconvertir en un bon !

Si la FIS et le CLO se déclaraient d’accord pour autoriser Val d’Isère à riper en cas de besoin seulement sur le Plan B dit « Village de tentes », la Station disposerait alors d’une certaine marge de temps pour étudier la réorientation du chantier « Vers les Eaux », à l’abri de la pression des championnats du monde.
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Avec ce 3ème épisode se termine la première moitié de notre « Feuilleton du Centre ». Dès vendredi prochain, nous commencerons la publication du 4ème épisode qui constitue la seconde moitié. Il se divise en 3 parties qui seront publiées successivement les 3, 7 et 12 août. Ce 4ème épisode s’appelle : « Plan de rechange ». L'adoption de ce plan est le bon choix que doit faire Val d’Isère pour sortir de l’ornière dans laquelle elle est embourbée.

dimanche, juillet 29, 2007

Réponse à la question posée par le blog précédent :

A la STVI, peut-être.

samedi, juillet 28, 2007

Quand on manque d’eau, faut des idées…

Dans le Var, les autorités appliquent actuellement des restrictions importantes compte tenu de la pénurie d’eau : ces restrictions frappent en tout premier lieu les jardins et leurs gazons, les piscines etc. Pourtant l’arrosage automatique du golf de Sainte Maxime crache à tout va et fairways et greens sont verts comme en Irlande…. Raison : la direction du golf et la Mairie ont passé un accord au terme duquel - moyennant des aménagements supplémentaires dans la chaine d’épuration mis en place aux frais du golf - la station rallonge le traitement des eaux usées de la ville qui, au lieu d’être rejetées comme auparavant dans la mer, sont désormais traitées "plus fin" et canalisées ensuite vers l’installation d’arrosage automatique du parcours.

À qui Diable cela pourrait-il bien donner des idées ?
(Source : TF1 / 27/07 – 20 :00 h.)

vendredi, juillet 27, 2007

Le feuilleton du Centre

2ème épisode : «Y a-t-il une marge de manœuvre ? »

En violation du droit, des règles, des bonnes manières qu’un maire doit appliquer dans ses relations avec son opposition, le nôtre s’entête à refuser aux élus qui y appartiennent la copie du Programme qu’il est censé avoir remis aux 3 entreprises candidates qui concourent pour enlever le marché de conception réalisation du Centre-dit-Sportif-bis. Ce refus obstiné – pour ne pas dire obsédé – entretient autour de ce projet global de 20, 25 ou 30 millions d’euros, une sorte de secret lamentable. En fait de transparence, d’ouverture et de communication, monsieur Catelan nous en aura décidément donné pour notre argent !

Reste qu’après le naufrage du vaisseau Centre Sportif n°1, coulé sous le poids d’un coût que l’opposition n’avait - sans le moindre succès - cessé de prédire, le maire et sa majorité prétendent maintenant lancer, dans un climat de rare précipitation et d’improvisation commandées par l’electro choc Jean-Claude Killy, un projet de Centre-dit-Sportif-bis que le Conseil municipal a été privé d’examiner, de débattre et de voter. Et maintenant ?

Pour tenter de comprendre l’incompréhensible, rappelons que le maire a pris – l’épée de mesdames Bachelot et Lewis dans les reins – l’engagement « solennel » de livrer le Centre de Presse au plus tard le 15 octobre 2008. Or les 3 entreprises candidates à la conception réalisation ne vont pas remettre leurs copies avant le 15 septembre 2007. Compte tenu du temps nécessaire pour ouvrir et apprécier « les plis », sélectionner le « mieux offrant », présenter au Conseil municipal – une fois n’est pas coutume - le projet, signer le permis, gérer les recours etc., on peut imaginer que l’entreprise concepteur-réalisateur recrutée ne disposera guère de temps pour démarrer son chantier en 2007. Du coup, les travaux ne commenceront sérieusement que dans les premiers jours de mai 2008. Il restera alors 5 mois seulement avant l’expiration du délai accordé par la ministre et par la FIS.

Or quand les entreprises seront à pied d’œuvre, début mai 2008 donc, un bon mois se sera écoulé depuis l’élection du nouveau conseil municipal et la prise de fonctions d’un maire. Comprenez-vous mieux maintenant pourquoi a été retenu le choix de la conception réalisation, au mépris de toute prudence et de toute conscience, sans la collaboration d’architectes et de bureaux d’études pour nous assister ? C’est tout simple, monsieur Catelan manque de temps : il est comme le lièvre de la fable qui prend le départ quand la course est presque finie. Il court à travers champs, sans souci de bousculades et de disqualification !

Dans ces circonstances, de quelle marge de manœuvre disposera l’équipe qui prendra les commandes en mars 2008 pour empêcher ou réduire le désastre, à moins bien sûr que monsieur Catelan ne se succède à lui-même ? Pourra-t-elle arrêter l’opération ? Sera-t-il encore possible de redresser la barre, retourner le projet ? C’est ce que nous allons tenter de vous présenter dans les semaines à venir.

mercredi, juillet 25, 2007

Demandez donc aussi le programme !
Sans réponse du maire à notre demande, nous lui adressons aujourd'hui un e-mail dont nous vous communiquons la troisième partie. Dans quelles mains sommes-nous tombés pour que la municipalité en arrive à refuser de communiquer à son opposition des documents aussi importants ? Si elle pense que c'est la moins mauvaise façon d'éviter les critiques, c'est une erreur de plus. Car on présume le pire des choses que l'on vous cache.
Extrait du courriel adressé ce jour au maire :

"La troisième raison, malheureusement sans doute la bonne, est que l'on vous demande un "programme défini en termes précis" selon les propres mots de la Cour des Comptes. Or le plus vraisemblable est que, de programme précis, vous n'en avez aucun. Le document qui existe doit être sous une forme tellement schématique que vous êtes mort de honte à l'idée que, diffusé hors de votre mairie, il révèle que vous vous êtes bel et bien jeté dans la conception réalisation de votre projet tête baissée, sans les études préalables, sans la circonspection, sans la prudence qui incombent au maître d'ouvrage, selon l'avis même de la Cour des Comptes. Victime du tourbillon dans lequel votre gouvernance chaotique vous a laissé sur place, incapable de manager votre projet conformément aux règles de l'art et à la prudence élémentaire vous vous êtes alors abandonné à vos 3 entreprises candidates, en leur tenant à peu près ce langage :

"Écoutez, nous, on sait pas trop ce qu'on veut faire. En tous cas, on est bien incapables de vous remettre un programme défini préalablement et en termes précis. Tout ce qu'on sait, c'est qu'on ne peut absolument pas mettre dans l'histoire plus de 19 millions d'euros vu ce qui nous est arrivé avec le Centre Sportif n°1. Alors ce qu'on vous demande, c'est de nous livrer - coûte que coûte au plus tard le 15 octobre 2008 - une coque en béton dans laquelle on empilera un second oeuvre provisoire pour qu'elle soit prête à fonctionner en centre de presse. Ensuite, à partir de février 2009, vous viderez le contenu du local et vous vous remettrez au boulot pour aménager le bâtiment le mieux que vous pourrez au prix convenu. La seule chose que vous devez absolument prévoir, c'est une piscine bien propre entourée de quelques gadgets. En fait, vous avez de l'imagination, nous on n'en a pas, alors on vous fait confiance. Il n'y a qu'une chose qu'on veut c'est la piscine à laquelle on tient énormément vu que, pour nous, c'est une question de principe, on reste contre vents et marées accrochés au projet de faire une nouvelle piscine.... Mais surtout, c'est bien compris n'est-ce pas, pas plus que 19 000 000 € parce que sinon, bonjour la deuxième vague d'ennuis qui va nous dégringoler dessus !

Monsieur le maire, nous n'avons pas l'intention d'abandonner notre demande. Remettez-nous donc s'il vous plaît le Programme que vous êtes censé avoir préparé à l'intention de votre concepteur réalisateur ou bien alors expliquez-nous pour quelles raisons vous vous y refusez. Vous ne sortiriez guère grandi devant les Avalins en restant enfermé dans un refus persistant."

dimanche, juillet 22, 2007

Le feuilleton du Centre

1er épisode : « Les 4 objectifs »

Dans un blog publié il y a 8 jours dont le titre était « Centre dit Sportif & élections municipales », nous posions la question suivante : De quelle marge de manœuvre disposera la nouvelle équipe sortie des élections en mars prochain ? Nous promettions d’y revenir. Nous le faisons en publiant aujourd’hui le 1er épisode d’une série intitulée « Le feuilleton du Centre ». Cet épisode s’appelle : « Les 4 objectifs ».

Élue en mars, constatons que la nouvelle majorité disposera d’un atout indiscutable : en effet le Centre dit Sportif ne sera pas encore construit puisque, selon toute vraisemblance, peu de béton aura pu être coulé au cours de la fin de l’année 2007. En revanche, handicap sérieux, le crédit de temps dont disposera le nouveau maire sera limité par diverses contraintes parmi lesquelles – et non la moindre – l’obligation d’avoir à livrer, en temps et heure, un centre de presse conforme aux engagements pris par Val d’Isère à Miami, le 3 juin 2004. Et cette obligation comprendra une date butoir à respecter à savoir le 15 octobre 2008, date assignée au début de juillet à monsieur Catelan par mesdames Roselyne Bachelot et Sarah Lewis (FIS).

La feuille de route de la nouvelle majorité devra dès lors concilier les 4 objectifs suivants :

1er objectif
Garantir l’installation d’un centre de presse conforme à nos engagements. Il ne s’agirait pas en effet de trahir le petit bout de confiance maintenue à Val d’Isère par des autorités exaspérées quand elles ont compris les raisons de la démission de Jean-Claude Killy.

2ème objectif
Arrêter immédiatement la fabrication de la nouvelle piscine (Centre dit Sportif n°2), celle de sa chaudière à bois, tout comme écarter pour l'avenir le projet de désarmement/reconversion de l’actuelle piscine.

3ème objectif
Reconvertir le site sur base d’un projet de « Forum Vers les Eaux » destiné à rassembler des installations ciblées en direction de notre cœur de clientèle. Car la chose certaine est que parmi nos plus graves déficits, il y a l’insuffisance notoire de Val d’Isère dans le domaine des infrastructures d’après-ski présentant un bon niveau d’attractivité pour notre clientèle. L’occasion est donc là de combler cette insuffisance en reconvertissant un chantier inutile dans une direction conforme à nos besoins en matière d’équipements de jeux et distractions touristiques de bonne qualité.

4ème objectif
Transférer - si cela s'avère réalisable - le financement et le fonctionnement de cette installation à un investisseur privé. Nous avons à plusieurs reprises cité la CDA/STVI qui pourrait trouver une raison à la reprise du chantier à reconvertir, compte tenu de leur expérience dans le domaine des activités de loisirs et si, en échange, la Commune était disposée au remaniement durable de la concession. Il faudra donc immédiatement se rapprocher de nos partenaires et en discuter avec eux.

Nous détaillerons ces 4 objectifs au cours du mois d'août en commençant par poser le préalable essentiel : de quelle marge de manoeuvre disposera en fait la majorité sortie des urnes municipales en mars.

samedi, juillet 21, 2007

Val d’Isère, morne plaine

Il faut accepter que les mêmes vieilles soupes ne peuvent pas être éternellement réchauffées dans les mêmes vieux pots. Notre saison estivale doit être remise à plat. Pourquoi notre municipalité n’a-t-elle jamais ouvert le débat de la refondation de la saison d’été ?

mardi, juillet 17, 2007

Centre dit Sportif et élections municipales


GTM/Dumez, GFS (Bouygues) et SPIE Batignolles sont donc les 3 candidats désignés par la commune à la candidature de la construction du Centre dit Sportif. Ces 3 concurrents disposent d’un délai qui expire le 15 septembre prochain pour la mise en concurrence de leurs services. Le conseil municipal aura alors (enfin !) le droit de connaître un projet qu’il aurait normalement dû discuter et décider lui-même. Mais au royaume de Val d’Isère, les choses ne se passent pas comme cela : le conseil est une chambre d’enregistrement qui n’intervient que quand tout est fini. Les piailleries de l’opposition n’y font rien.

Dès le 17 juillet – c'est-à-dire 5 jours après la sélection des 3 candidats – nous avons néanmoins demandé par écrit qu’une copie du programme ou cahier des charges remis aux entreprises concurrentes nous soit communiquée. C’est bien le moins, nous semble-t-il, que nous puissions faire ainsi connaissance - par la bande - du projet de Centre Sportif qui, jusqu’ici, a si bien été dissimulé aux élus.

En outre, nous connaissons tous les engagements pris par monsieur Catelan à l’égard de madame Roselyne Bachelot et de madame Sarah Lewis (FIS) : le 15 octobre 2008, le Centre Sportif sera – promis juré - en état de marche pour offrir à la Presse internationale l’accueil auquel elle est en droit de s’attendre lors de son arrivée dans les premiers jours de 2009. Espérons que notre maire n’a qu’une parole, sinon - et faute du Plan B que nous préconisons - adieu veaux, vaches, cochons, couvées…

Il est certain que monsieur Catelan va devoir retrousser ses manches. Car le groupe d’entreprises retenu ne pourra probablement guère ouvrir les hostilités avant la fin de notre prochaine saison hivernale, soit le 1er mai 2008. Or du 1er mai 2008 au 15 septembre 2008, il n’y a que 5½ mois.

Entre temps, surviendront les élections municipales du mois de mars 2008. Sont-elles susceptibles d’interférer dans le planning ? Sans aucun doute. Nous y reviendrons.

Une chose encore. La démission de Jean-Claude Killy, la convocation lancée par la ministre à laquelle se sont rendus notre maire et ses collaborateurs, le vice-président du conseil général, le président de la FIS, ainsi que les raisons qui sont à l'origine de cette crise grave au retentissement international, tout cela a évidemment créé une vive émotion à Val d'Isère. En pareille occurrence ne pensez-vous qu'il eût été normal que le maire convoque son conseil pour lui rendre compte de la situation et pour lui demander son avis ? Eh bien , il ne l'a pas fait.

lundi, juillet 16, 2007

Le pire n’est jamais sûr, mais quand même…

Après les remontrances que lui ont successivement infligées Jean-Claude Killy et madame Roselyne Bachelot, notre maire monsieur Bernard Catelan a néanmoins réussi à éviter le pire, que pourtant nous lui souhaitions. L’espoir est en effet conservé que le Centre dit sportif, malgré le sévère inachèvement dont il souffrira de toute évidence au moment voulu après seulement quelques mois de travaux, soit utilisé comme centre de presse 2009.

Les dindons de la farce seront donc les Avalins condamnés à financer ce projet inapproprié et ruineux, dont au fond la seule raison d’être est sa vocation éphémère d’accueillir pour 15 jours des journalistes sportifs. À son coût prohibitif il ne faut pas oublier d’ajouter la dérisoire mais coûteuse chaudière à bois et la reconversion annoncée de notre actuelle piscine qui ne demandait pourtant rien à personne.

Les finances publiques auront donc à encaisser le double choc d’une patinoire bis et d’une piscine bis. Nous ne fournissons pas le coût global de ces grands travaux du maire. Certains trouvent en effet que nous avons le tort de donner trop de chiffres !

Mise au point

En relisant le blog de la période récente, nous recensons certains commentaires qui relèvent de l’insulte ou du ragot. Il est anormal que, sous couvert d’anonymat, il soit procédé ici à des attaques personnelles dans le seul but de nuire ou de salir. En conséquence nous supprimons ces commentaires en rappelant que ce blog est un instrument de communication et d’information politiques d’où seront éliminés les commentaires masqués qui n’expriment que rancunes ou inimités.

mercredi, juillet 11, 2007

Cher Jean-Claude Killy,

On imagine bien que votre préoccupation n° 1 n’est pas de protéger ou de couvrir le projet discutable de la municipalité de Val d’Isère. On comprend bien en revanche votre souci que les championnats du monde 2009 se déroulent dans les meilleures conditions possibles au pays qui est le vôtre. Mais par-dessus tout, nous sommes confiants de votre détermination que cette manifestation soit positive pour notre Commune et ses habitants et qu’elle reste pour tous un souvenir merveilleux.

Or, spéculer sur la réalisation en quelques mois de la construction du Centre-dit-Sportif est hautement aléatoire et constitue la certitude d’un travail précipité et mal fait. Du reste c’est déjà parti, avec la décision saugrenue de confier le chantier à un opérateur unique en conception-réalisation, opérateur qui ne sera au demeurant désigné qu’au début de l’automne, de telle sorte qu’aucuns travaux significatifs ne seront réellement engagés avant le début de mai 2008.

C’est la raison pour laquelle nous vous exhortons à convaincre la FIS et les autorités nationales de tutelle à enjoindre notre municipalité d'abandonner le projet du Centre Sportif en tant que lieu d’hébergement du centre de presse et à le remplacer par un village de presse éphémère.

Merci pour le succès des championnats du monde. Merci pour nous.

dimanche, juillet 08, 2007

Encore ! Oui, encore

Parce que les Championnats du Monde, c'est la responsabilité de la France. Parce que c'est l'honneur de Val d'Isère. Parce que les enjeux financiers sont considérables pour nous. Parce qu'il est encore temps, mais qu'on est tout près d'atteindre le point dont nous ne pourrons pas revenir. Donc, ENCORE une lettre au maire. Lisez malgré tout jusqu'au bout parce qu'après, il n' y aura plus grand chose à dire. Il y aura juste à regretter d'avoir eu plus gros yeux que gros ventre. Maintenant lisez :


Cher Bernard,

J’utilise ce ton plus familier qui est le nôtre lorsque nous nous parlons. Nous nous sommes rapidement vus samedi matin au Col de l’Iseran et tu m’as confirmé avoir bien reçu le mail par lequel je t’ai proposé une « feuille de route » pour le dossier Championnats du Monde. Malheureusement, je n’ai pas eu l’impression d’avoir réussi à te convaincre. L’affaire est si grave que je me permets encore un fois de m’adresser à toi.
1 ) Nous avons voulu et reçu la mission d’accueillir les championnats du monde 2009. Cette mission, il faut la remplir et de façon exemplaire.

2) Cette mission comportait un cahier des charges. Un point de ce cahier stipulait notre obligation de mettre à disposition du CLO un local de 4 000 m2 pour accueillir la presse.

3) Notre dossier de candidature a proposé que le « Centre Media » soit implanté sur le front de neige. Aucune précision n’était exigée quant à ses caractéristiques, hormis sa taille.

4) Ce qui est clair est que la forme, la nature, le type de construction de ce Centre Media étaient laissés à notre discrétion. Nous ne sommes donc tenus que par une taille (4 000 m2) et par une zone d’implantation (le front de neige).

5) Je ne reviens pas sur la décision d’installer ce que l’on a appelé ensuite « Centre de Presse » dans un « Centre Sportif » de 6 000 m2 à construire. Cette décision a du reste été finalement abandonnée au mois de mars dernier devant un coût que ta majorité en est arrivée à juger elle-même comme inacceptable.

6) En dépit du temps qui s’écoule dangereusement tu as alors pris la décision d’envisager une reconversion en faveur d’un projet moins grand, moins équipé, donc présumé moins cher - un « Centre Sportif bis » en somme - dont nous ne savons pas grand-chose si ce n’est la nécessité de le réaliser « à l’arraché » en adoptant une technique de construction que nous avons désapprouvée, la conception-réalisation.

7) Des inquiétudes relatives à la construction de ce Centre de Presse et à divers autres retards, Jean-Claude Killy a tiré les conséquences que l’on sait. Sa décision « électrochoc » n’est pas, je l’espère, irréversible, à condition du moins que tu t’avères prêt à lui donner des gages sérieux de ressaisissement. D’où la « feuille de route » que je me suis permis de t’adresser cette semaine.

8) Cher Bernard, ce rappel écrit des faits - mieux que ce que j’ai pu dire, un peu sur tous les tons et depuis maintenant deux ans, autour de la table de notre conseil, - va, je l’espère, te convaincre de reconsidérer un projet qui – tu t’en rends évidemment compte - suscite une vive réprobation dans notre population.

En conclusion :

I. Nous ne sommes tenus l’égard de la FIS par aucun engagement autre que celui de livrer une ou plusieurs installations de bonne qualité, dignes de recevoir – sur 4 000 m2 environ – la presse sportive pendant la durée des épreuves.

II. Une nouvelle piscine à Val d’Isère - fut-elle de haut de gamme et agrémentée de divers accessoires tels que jacuzzis ou autres saunas - ne constitue pas une infrastructure prioritaire et même utile pour notre cible de clientèle. Ses frais de fonctionnement seront, en outre, très élevés et sa fréquentation peu satisfaisante.

III. Or ce projet était et restera dramatiquement coûteux à réaliser. D’autant qu’il ne faut pas oublier d’y ajouter une chaudière à bois devenu inutile (2 500 000 €), puis ensuite le désarmement de l’actuelle piscine faisant alors doublon et sa reconversion en Dieu ne sait pas encore quoi. Le coût global n’est pas affiché puisque l’on ne connaît pas le profil de votre projet de Centre Sportif bis, ni le prix du désarmement et de la reconversion de la piscine actuelle. Mais il n’est pas déraisonnable de penser que tout cela se terminera aux environs d’une trentaine de millions d’euros (c'est-à-dire le chiffre qui vient de vous faire prendre la fuite devant la réalisation du Centre Sportif n° 1).

IV. Un Centre de presse éphémère est possible, souhaitable, approprié.

V. Le futur du chantier « Vers les Eaux » mérite mieux que l’improvisation et la précipitation tardives. Je te propose que la réflexion sur l’avenir de cette zone soit effectuée calmement, à l’écart des contraintes et des délais imposés par les championnats du monde.


J’ai compris, mon cher Bernard, que vous vous retrouverez chez la ministre de tutelle, le 12 juillet. J’ai lu dans la presse que Jean-Claude Killy se rendra peut-être à cette convocation. Mon dernier argument (ce n’est guère le plus glorieux, mais c’est le plus fort) est que si tu maintiens ton projet de « Centre Sportif bis » tu ne pourras jamais, à tort ou à raison, convaincre jeudi prochain tes interlocuteurs de ta capacité à tenir les délais. Le doute jouera alors contre toi et le risque est important d’un capotage complet de toute l’histoire. Pour gagner la guerre, il faut savoir perdre une bataille.

Bien cordialement à toi,
Serge Paquin

jeudi, juillet 05, 2007

Ci-dessous lettre adressée ce jour à monsieur le maire par Serge Paquin


Ref : Championnats du monde 2009


Monsieur le maire,

Voici une feuille de route, permettez –-moi de vous la proposer :

1) Travaux de pistes

Vous venez de vous engager à la radio en garantissant que les travaux de pistes seront finis à l’automne. Tant mieux !

2) Jean-Claude Killy

Cet engagement pris par vous à la radio avaline, confirmez-le par écrit à Jean-Claude Killy. Joignez à votre lettre un rapport précis d’état des lieux et un calendrier précis relatant semaine par semaine le déroulement programmé des travaux à terminer. Dans la même lettre, exhortez Jean-Claude Killy à reprendre son poste à l’automne s’il s’avère que vous avez bien tenu parole et que les travaux sont achevés.

3) Centre de Presse

Arrêtez immédiatement tout le travail en cours au sujet du centre aquatique : Jury, préparation du cahier des charges, appel à candidatures, recrutement d’un concepteur-réalisateur etc. ARRETEZ TOUT ! Bâcler un projet d’intérêt très discuté, très coûteux et très durable par obsession de livrer à temps un centre de presse éphémère est pire qu’un crime, c’est une faute. ARRETEZ du coup la chaudière à bois qui ne sert à rien, pas même à satisfaire ceux parmi nous qui sont le plus épris d’écologie. Oubliez courageusement tout cela ! « Vers les eaux » est un chantier qu’il faut fermer définitivement dans la perspective des championnats du monde et qu’il faudra rouvrir après dans celle de l’intérêt touristique durable de Val d’Isère, en prenant tout son temps.

Dans le même temps, vous devez vous rapprocher de Jean-Claude Killy et de la FIS et leur présenter le projet d’un village de tentes centralisé ou bien de quelques petits hameaux de tentes éparpillés sur le front de neige et/ou implantés à son immédiate proximité. Ce village ou ces hameaux accueilleront de façon excellente le centre de presse auquel vous devez réserver au maximum 4000 m2. Ce genre de villages, je les ai pratiqués sur les golfs du monde entier où s’installent, le temps de la compétition, organisateurs, sponsors, prestataires, presse, souvent les salles à manger qui accueillent la clientèle des fabricants etc. Je tiens à votre disposition, monsieur le maire, de nombreuses photos d’une installation de ce type utilisée par Saint-Moritz pour recevoir plus de 30 000 spectateurs à l’occasion de leurs courses de galop et de trot sur glace.

Monsieur le maire, 4000 m2 c’est un espace de 65 m X 60 m. Quatre « hameaux », ce serait 35 m X 30 m. Evidemment il faut un peu plus pour ménager les circulations. De grâce, faites maintenant le bon choix ! Il n’y a que les gens faibles qui ne cèdent jamais…

Je réserverai une certaine diffusion à cette lettre. Croyez, monsieur le maire, en l’expression de ma meilleure considération.

Serge Paquin

lundi, juillet 02, 2007

Communiqué

Certains s’étonnent de mon silence. En cas de crise, le remède ne provient pas de l’excitation et des menaces de l’opposition. Le remède dépend d’un Pouvoir courageux qui accepte de tirer les conséquences de sa responsabilité. Sinon, c’est au peuple de s’exprimer.

Serge Paquin