samedi, novembre 25, 2006

École de Musique

Après qu’on ait frôlé le sabordage, on flirte maintenant avec la politique du Pire...
Il est vrai qu’on a longtemps craint de ne pas pouvoir résister au sabordage de notre charmante petite École de Musique locale tant nos édiles s’accommodaient volontiers de livrer nos bambins au SIVOM, là-bas, en bas. Sabordage évité ! L’École demeure finalement à Val ! Demeure, oui, mais où ? Trouvé, trouvé en haut lieu : On casse 8 places au 2ème sous-sol du Parking du CHO, on cloisonne, on rehausse, on chauffe, on éclaire, on peint, on moquette et hop ! On a un local de musique grave super !
Pensez-vous, 8 parkings à 35 000 € la place, plus des travaux considérables, voilà une idée qui est une bonne idée d'édile local, à vous dégoûter de la musique pour une mandature. Pitié ! Il lui faut 30 m² ou un chouïa plus à notre petite école ! Trouvez-les au CHO, au Centre Technique de la Daille, au Village des Enfants, aux Richardes ou dans votre propre Mairie, mais de grâce, PAS LE PIRE ! Pas le parking du CHO !

vendredi, novembre 24, 2006

4X4

Le 30 août dernier, la municipalité a informé le Conseil de « l’arrivée à terme du partenariat avec le Groupe AUDHUI et la nécessité de se prononcer sur l’avenir du salon du 4X4 ». A l’unanimité moins une abstention, les élus ont pris « la décision de maintenir le salon du 4X4 comme évènement utile et indispensable à l’activité touristique et économique de la station… ».

Après avoir lancé un appel à candidature le maire est revenu, le 8 novembre dernier, devant le Conseil pour lui demander d’approuver la nomination d’un nouvel organisateur dénommé SEPELCOM. L’opposition municipale s’y est alors vivement opposée estimant que tout transfert du Salon au bénéfice d’un autre opérateur ne devait pas être entrepris sans vérifier au préalable que l’opération ne constitue pas un acte de concurrence déloyale à l’égard du Groupe Audhui qui se prévaut d’un droit de propriété sur le concept.

Le vote en faveur de SEPELCOM a été malgré tout acquis par 9 voix pour, 8 voix contre et 2 abstentions. Juste avant le vote, l’opposition a pourtant repris une nouvelle fois la parole pour exhorter la municipalité à ne pas retomber dans une décision irréfléchie comme celles de la Patinoire ou du Mont Roup, où des projets ont été réalisés pour en découvrir ensuite l’irrégularité.

(à suivre)

mercredi, novembre 22, 2006

Hébergement social

Nos « bloggers » disent deux choses justes :
1. Tout le monde ne doit pas être traité à égalité : le travailleur permanent à l’année résident principal à Val d’Isère doit bénéficier d’une priorité, en location ou en accession à la propriété.
2. Ce n’est pas une catastrophe de ne pas loger à deux minutes à pied de son lieu de travail. 99% des gens qui travaillent au cœur des grandes villes en savent quelque chose. Du reste le tabou est rompu, la STVI l’a démontré. C’est ce que dit le « blogger » du 20 novembre qui pense que, au fond, il vaut peut-être mieux habiter à une demi-heure de Val dans un bon logement à prix correct desservi par un système collectif fiable qu’au cœur de Val dans trop petit et trop cher.

Mais un « blogger » peut ne pas toujours avoir raison ! Par exemple quand il affirme que 10 € du m², ce n’est plus du logement social, c’est du logement commercial ! Ou bien quand il prétend m’avoir entendu dire au conseil municipal qu’à Val on ne fait pas du logement social. L’anonymat du « blogger », c’est tout à fait normal. Mais à condition de ne pas en abuser. Tous ceux qui travaillent avec moi savent très bien que l’hébergement social constitue l’une des trois priorités que j’assignerai à l’action municipale si nous sommes élus. Alors, lire le contraire, ça me gratte un peu !

SP

lundi, novembre 20, 2006

Réponses...

Dès la création du blog, déjà 4 commentaires ! Le premier vient de l’un de mes petits fils. Il est trop personnel pour être affiché : supprimé ! Vous pouvez consulter les trois autres en cliquant sur « comments » en bas de page.

Je réponds au premier qui me reproche de privilégier le logement commercial au détriment du logement social et qui demande : « Que faites-vous, que proposez-vous ? ». Pour « faire », admettez que je suis dans une position difficile, étant seulement élu de l’opposition. C’est le Maire et sa municipalité qui peuvent « faire » et qui, du reste, s’y sont mis depuis quelques temps avec les Jardins de la Balme, l’agrandissement des Richardes, les projets Côves et Campanules. Nous les critiquons suffisamment pour ne pas leur rendre hommage (et voter avec eux) quand ils le méritent.
Le commentaire affirme que j’ai proclamé au Conseil municipal que « A Val on ne fait pas de logement social, que du logement commercial… ». Je me demande si notre intervenant ne donne pas à cette phrase le sens inverse qu’elle a. Car s’il est une chose qui nous tient à cœur, et depuis longtemps, c’est bien l’hébergement social :
Dans le n°4 (décembre 1994) du journal « Val Vainqueur », nous déclarions alors, dans un chapitre relatif à l’hébergement intitulé « Dissuader une politique d’hébergement trop massif », que la Commune devait mettre en œuvre « un plan qui dissuadera la poursuite d’une politique d’hébergement trop massif et favorisera la reconversion d’immeubles rendue souhaitable par l’insuffisance de lits sociaux ». Plus tard, dans le numéro 7 de la même publication (mars 1995), nous écrivions un article intitulé « Accession à la propriété » dans lequel on trouvait cette phrase : « Nos concitoyens doivent vivre dans le village et non dans des ghettos sociaux ! ». J’ai été ensuite maire pendant une centaine de jours et l’une des démarches importantes que j’ai tout de suite faite a été de rencontrer le directeur de l’OPAC pour lui soumettre notre idée de reconversion en lits sociaux de lits actuellement dédiés au tourisme (Val Vainqueur décembre 1995). L’OPAC a jugé l’idée intéressante et « nous a proposé de poursuivre cette piste de réflexion qui pourrait revêtir une forme expérimentale ». Six ans se sont écoulés. Dans son programme électoral 2001, Renouveau de Val a dit, en réunion publique au CHO, et confirmé par écrit dans son programme qu’« il s’agissait d’envisager la reconversion de lits actuellement dédiés au tourisme en lits sociaux… » et encourager « un programme d’aide à l’accession à la propriété qui ne devrait profiter qu’aux Avalins travaillant sur place »…
Je comprends la colère de « Cet électeur de Val ulcéré… ». Je comprends que son mécontentement le détourne de toute considération pour la « classe politique » en général. Et je ne lui en veux pas de me faire trinquer le premier. Je lui demande seulement d’y regarder à deux fois, au risque de jeter le bébé avec l’eau du bain.

Je remercie le deuxième et le troisième intervenants pour leurs encouragements. Cela réchauffe.

Serge Paquin

dimanche, novembre 19, 2006

Bienvenue sur votre blog Val Différence !


Nous ouvrons ce blog pour faciliter le dialogue entre Val Différence et les avalins. Vous pourrez nous y rejoindre à l’adresse http://valdifferenceblog.blogspot.com/ que nous vous invitons à inscrire dans vos "favoris". Communiquez-la à vos amis pour qu'ils puissent se joindre à nous en classant cette adresse, eux aussi, dans leurs "favoris".

Comme vous le savez déjà, Val Différence prépare une liste pour les prochaines élections municipales. Au fait, elles auront lieu quand, ces élections municipales ? À vrai dire, personne n’en sait trop rien ! Elles ont d’abord été reculées en mars 2008. Mais un des principaux candidats à l’élection présidentielle a annoncé que, s’il est élu en mai, il proposera que la date soit ramenée à l’automne 2007. Comme il vaut mieux prévenir que…courir, nous avons décidé de nous comporter comme si la date était avant la fin de cette année. C’est la raison de notre initiative d’ouvrir dès maintenant ce blog, bon moyen de communiquer interactivement avec tous ceux qui en ont envie, au cours des quelques mois qui viennent. Nous pourrons ainsi discuter, échanger, répondre aux critiques, ce qui est finalement la meilleure façon de se connaître et de se comprendre.

Ce blog n’est pas un journal, ce n’est pas une tribune, c’est un lieu de rencontre pour parler ensemble de Val d’Isère. Il n’appartient donc à personne, il est à tout le monde, et vous devez vous sentir libres d’y intervenir autant que vous le souhaitez. Un exemple ? Nous discutons souvent entre nous de la meilleure façon de faire campagne et, à vrai dire, nous sommes un peu indécis…et pas toujours d’accord : Vaut-il mieux privilégier les réunions publiques ou bien les rencontres en petit comité ? Faut-il plutôt s’en tenir au traitement des sujets par écrit (par exemple de façon thématique). Autrement encore ? Franchement, votre avis là-dessus nous serait utile car, quitte à y aller, autant le faire d’une façon qui plaise au plus grand nombre possible !

À +,

Serge Paquin