mardi, novembre 18, 2008

Bonneval-sur-Arc...

Liaison dangereuse !

II. Les Bréviaires, La Daille, Bonneval : mêmes causes, mêmes effets ?



Pour Bonneval, la liaison ouvrirait soudain un accès immédiat sous les spatules d’une clientèle habituée au train-train de sa petite station. De fait, elle entrerait ainsi de plein pied dans l’Espace Killy et – par la grâce d’une remontée mécanique – accéderait de façon permanente, et pour beaucoup quotidienne, à l’un des plus beaux sites de ski du monde.


Mais, gare ! Car si les clients de Bonneval disposeraient ainsi à plein temps d’un Espace Killy entretenu par les deux grandes stations voisines, ils n’en continueraient pas moins, pour l’essentiel, à consommer à Bonneval. Leur hébergement resterait bonnevalin, leurs achats et la location de leurs équipements se poursuivraient là-bas, la fréquentation des restaurants – au moins le soir - s’effectuerait sur place, comme les achats de denrées domestiques nécessaires à ceux d’entre eux hébergés en location. Ils s’inscriraient évidemment dans les écoles de ski locales, paieraient des impôts locaux à Bonneval, y réaliseraient peut-être de plus séduisantes opérations immobilières.


Qui sait même si certains clients de notre propre station n’en viendraient pas à céder à la tentation de descendre finalement à Bonneval lui-même, plus romantique et moins cher, dès lors qu’ils seraient assurés de conserver l’avantage de skier sur le même domaine ?


En un mot comme en mille, la liaison fournirait à Bonneval un avantage identique à celui octroyé dans le passé à des localités comme La Daille ou Les Bréviaires lorsque Val d’Isère ou Tignes les ont reliés par une remontée mécanique à leurs domaines skiables respectifs, et que ces hameaux sont devenus alors partie intégrante des stations.


Oui, mais avec une différence majeure : La Daille est membre de la Commune de Val d’Isère, Les Bréviaires font partie de la Commune de Tignes. Ce qui veut dire que leurs intérêts économiques, sociaux, immobiliers sont partie intégrante de leurs communes respectives. Ce n’est pas le cas de Bonneval qui est indépendant, et dont l’ensemble des intérêts est distinct, voire concurrent du nôtre.



Nous proposons à ceux d'entre vous qui souhaitent intervenir sur ce sujet de déposer leurs commentaires dans quelques jours lorsque notre publication sur cette question sera terminée.






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