Hébergement social
Nos « bloggers » disent deux choses justes :
1. Tout le monde ne doit pas être traité à égalité : le travailleur permanent à l’année résident principal à Val d’Isère doit bénéficier d’une priorité, en location ou en accession à la propriété.
2. Ce n’est pas une catastrophe de ne pas loger à deux minutes à pied de son lieu de travail. 99% des gens qui travaillent au cœur des grandes villes en savent quelque chose. Du reste le tabou est rompu, la STVI l’a démontré. C’est ce que dit le « blogger » du 20 novembre qui pense que, au fond, il vaut peut-être mieux habiter à une demi-heure de Val dans un bon logement à prix correct desservi par un système collectif fiable qu’au cœur de Val dans trop petit et trop cher.
Mais un « blogger » peut ne pas toujours avoir raison ! Par exemple quand il affirme que 10 € du m², ce n’est plus du logement social, c’est du logement commercial ! Ou bien quand il prétend m’avoir entendu dire au conseil municipal qu’à Val on ne fait pas du logement social. L’anonymat du « blogger », c’est tout à fait normal. Mais à condition de ne pas en abuser. Tous ceux qui travaillent avec moi savent très bien que l’hébergement social constitue l’une des trois priorités que j’assignerai à l’action municipale si nous sommes élus. Alors, lire le contraire, ça me gratte un peu !
SP
1 commentaire:
Grattez-vous, grattez-vous :) (pour reprendre avec un peu d'humour vos derniers mots).
mais ne reniez pas vos propos... j'ai une très bonne mémoire et ai assisté à ce fameux conseil... où plusieurs de l'assistance étaient choqués... donc je ne prétends pas, j'affirme avec sérénité.
Je vous rappelle que vos papiers sur le logement que vous évoquez dans un message précédent datent de 10 ans... mais bon... vous avez le droit de changer d'avis, en mieux! :) et de vous poser le problème du logement.
A l'approche des élections peut-être est-il enfin important de s'apercevoir de la fuite de population hors de Val.
Quant à se loger à quelques kilomètres du travail, pourquoi pas... mais bon c'est aussi vider Val d'Isère de son âme et de ses habitants, pour en faire une station et non plus un village, et quel intérêt au bout d'une route dangereuse et parfois fermée l'hiver pour des tarifs guère différents d'ici, et puis c'est quoi la banlieue de Val? c'est Bourg, sainte Foy, Séez? via une route de haute montagne ne l'oublions pas... et en hiver ça compte pour la disponiblité auprès des employeurs.
Et je persiste 10€/m² par mois, ce n'est pas du logement social... je ne suis pas un nanti, et dépenser plus de 33% d'un salaire pour se loger est une aberration...(je vous rappelle que lorqu'on prend un crédit logement, celui-ci vous est interdit si celui vous entraine au-delà de 33% d'endettement) et l'alternative à Val est simple, se ruiner dans un loyer... soit ne même pas réussir à se ruiner dans une accession à la propriété tellement c'est cher... soit être logé par son employeur, à condition qu'il soit en mesure de financer ces coûts très lourds.
Et je ne veux pas subir cette doctrine déjà entendue chez quelques-uns, du "si t'es pas content tu vas voir ailleurs", du genre Val est une telle merveille qu'il faut en baver pour en bénéficier... surtout chez les classes moyennes... et nouvellement arrivées...
Alors si je suis un tout petit poil à gratter, cela me ravit,d'autant plus si j'arrive à lancer un débat sans faux-semblants sur votre blog.
Je suis pour une politique opérationnelle, au fait des réalités, et non de la politique politicienne.
Il faut savoir se poser de bonnes questions... Pourquoi Val, qui a le budget d'une ville de 40000 habitants, offre moins de possibilités toute l'année, qu'un village de 1300 habitants au fin fond de la France. Nous sommes toujours dans le grand écart village/station...
Je ne souhaite plus polémiquer sur le logement, m'étant largement exprimé sur le sujet sur ce blog, sauf à lire des contre-vérités. Mon anonymat n'est pas lâcheté mais pratique, je n'ai juste pas envie de m'inscrire une fois de plus sur ce site uniquement pour vous répondre.
Bonne soirée à vous, en toute cordialité.
Olivier, Val d'Isère.
Enregistrer un commentaire