lundi, avril 06, 2009

L'affaire du CLO


Réponse au commentaire

déposé à 14:02



Cher blogger,


Vous avez écrit hier dans ce blog que le Conseil municipal vous donne une toute autre version que la mienne et va, dites-vous, la communiquer par écrit. Que et qui croire, vous demandez-vous, en suggérant que je vous éclaire.


Il me semble que c’est vous qui êtes le mieux placé pour choisir qui croire. Car vous avez l’avantage de connaître, contrairement à moi, la version du Conseil municipal. Vous avez de la chance du reste parce que, moi qui suis membre de ce Conseil, je vous affirme que la très sérieuse question posée par la défaillance financière du CLO n’a jamais figuré dans un compte-rendu de séance de l’année écoulée.


Je me tiens désormais assez en retrait des problèmes quotidiens de la Commune et je souhaite sincèrement bonne chance à M. Bauer et à sa majorité pour qu’ils parviennent à gouverner nos affaires dans un contexte doublement difficile, du fait du grave sur endettement légué par la municipalité précédente, et de la crise mondiale qui impactera le tourisme en général et malheureusement Val d’Isère en particulier.


J’attends évidemment avec intérêt de pouvoir lire la communication que la municipalité s’apprête à faire, selon vous, pour expliquer les raisons pour lesquelles Val d’Isère ne dispose pas des moyens d’une action efficace face au défaut de paiement inattendu du CLO.


Si j’ai soulevé cette affaire, c’est parce qu’il s’agit d’une somme très importante (égale à tous les impôts locaux d’une année) et que, à mon avis, plusieurs démarches peuvent être entreprises pour la gérer dans l’intérêt de nos contribuables.


Mais si véritablement la municipalité juge que ces 10 000 000 € sont plus ou moins perdus, je me demande de quel droit elle a en secret entériné cette situation, sans délibération du Conseil sur la marche à suivre et sans communication publique. Je ne me résous pas à croire que c’est seulement pour « couvrir » une ou deux personnalités qui appartiennent au passé et dont la gestion de cette affaire a été marquée d’une grande légèreté.



Serge PAQUIN

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