samedi, décembre 01, 2012

Il était une fois le CLO... (3)




"Une nation périclite quand l'esprit de justice et de vérité se retire d'elle"

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 La parenthèse que nous ouvrons dans ce récit est en forme de comparaison. Comparaison n’est pas raison, direz-vous ?
Eh bien, regardez-y malgré tout de plus près :

Jacques Chirac, au terme de son immunité présidentielle, a été jugé par le Tribunal correctionnel de Paris.
Quels faits lui étaient reprochés ?
Du temps où il était maire de Paris et président du RPR, il fut, selon les termes du jugement, « l’auteur, le concepteur et le bénéficiaire d’un système d’emplois fictifs » rémunérés par la mairie de Paris mais travaillant en réalité au bénéfice de son parti, le RPR.
Le tribunal a déclaré Jacques Chirac coupable de détournements de fonds publics, de prise illégale d'intérêt et d'abus de confiance, et l'a condamné à deux ans de prison avec sursis. Jacques Chirac n'a pas jugé bon de faire appel.

Pour avoir abusé de son mandat de maire au profit d'une organisation extérieure dans laquelle il était partie prenante, l'ancien Président de la République a été condamné pour :

  1. Détournement de fonds municipaux parce que des fonds ou des biens appartenant à la Ville avaient été sacrifiés dans l'intérêt d'un tiers.
  2. Abus de confiance du maire à l’égard de ses administrés lésés.
  3. Prise illégale d’intérêt du maire ayant tiré avantage d’un système dont « il était l’auteur, le concepteur et le bénéficiaire ».

NOTRE COMMENTAIRE :

Ce que vous lirez au fil des semaines dans ce blog vous démontrera qu'une confusion orchestrée des intérêts de notre Commune et du CLO a été sciemment organisée au préjudice des Avalins.
Dans quel intérêt ? Dans celui d'un CLO auquel ses dirigeants cherchaient à épargner la faillite engendrée par leur gestion.
Par qui ? Par des responsables de la Commune qui cumulaient leurs fonctions municipales avec la direction du CLO.
Pour quelle raison ? Pour éviter le discrédit et l'opprobre de l'opinion publique. 

Considérez bien maintenant que l'affaire dite des "emplois fictifs" a causé à Paris un préjudice de 2,2 millions d'euros. C'est à dire 0.03 % du budget de la Capitale qui est d'environ 7 milliards d'euros. 
"L'affaire CLO" porte sur 8,7 millions d'euros. Rapporté au budget de notre Commune qui est de l'ordre de 30 millions, c'est... 30 % !                                                              

                                                          (à suivre, samedi prochain)






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