mercredi, janvier 02, 2013

Il était une fois le CLO... (8)



Redouter l'ironie, c'est craindre la raison
(Sacha Guitry)




Les
7 Questions (2)

Mais il se trouve que le plan de Marc Bauer - la mauvaise solution - est un tissu de contradictions. Du reste, puisque le maire soutient, envers et contre tout, que le CLO n'a pas de dette à l'égard de la Commune, qu'il réponde ici à une courte interview. 

Ce sont les 7 Questions :
  1. Sur quoi portait donc  l'engagement pris par J-C Killy  en 2005  ?
  2. Quel était  l'objet du contrat signé le 12 décembre 2007 avec M. Fabre qui réitérait cet engagement ?
  3. Pourquoi les budgets de la Commune des années antérieures, jusques et y compris celui de 2008 (alors que vous étiez le maire !) ont-ils régulièrement  enregistré la "Participation CLO"en ressource d'investissement ?
  4. Pourquoi le CLO a-t-il réglé deux acomptes en 2006 et en 2007 ?
  5. Si le CLO ne nous devait rien, qu'alliez-vous faire à  l’Elysée en juin 2009
  6. Queles étaient donc les graves "difficultés financières de notre Commune"? 
  7. Pourquoi avez-vous suggéré à l'Etat d'accorder une subvention au CLO ? Pourquoi "en faveur" du CLO, alors que, selon vous, notre Commune avait des difficultés financières mais que le CLO ne nous devait rien ?


Monsieur le maire, à peine hissé au rang de président du CLO, vous engagez la Commune dans une manoeuvre consistant à modifier notre  contrat avec le CLO en un incompréhensible "contrat d'objectifs n'obligeant les parties qu'à une obligation de moyens". 

Mais comble du comble, six mois plus tard,  lors du vote du budget 2009, "l'obligation de moyens" elle-même disparait des comptes de la Commune ! Le CLO n'est plus tenu à rien ! C'est une véritable  valse à 4 temps ! :
  1. Au 1er temps, il y a un vrai contrat de location et un un vrai loyer.
  2. Au deuxiéme temps, le contrat de location est "complété" (c'est écrit sans rire). On danse sur l'air d'un improbable  "contrat d'objectifs n'obligeant les parties qu'à une obligation de moyens...
  3. Au troisième temps, le contrat d'objectifs et l'obligation de moyens passent à la trappe.
  4. Au 4ème temps, la danse est finie : Plus de participation CLO dans nos comptes. La Commune empruntera une dizaine de millions d'euros supplémentaires . Le CLO peut dormir tranquille !
  Quant aux " rumeurs", M. le maire, votre "Communiqué" leur cloue le bec : 
  « Le CLO a-t-il une dette de 10 000 000 envers la commune ?
 Réponse : NON ! "

Eh bien , monsieur le maire, nous montrerons aux Avalins  quand, comment, et où - à deux reprises distinctes - vous admettrez que vous mentiez. 


                                 (samedi prochain : message personnel de Serge Paquin)




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