dimanche, mars 02, 2014

Cahuzac, Copé, Bauer : Envers et revers des pouvoirs …



Trois responsables politiques ont estimé ou déclaré être victimes de diffamation. A Paris, ce sont Jérôme Cahuzac et Jean-François Copé.

A Val d’Isère, c’est Marc Bauer.


Le premier a juré, les yeux dans les yeux plongés dans ceux du Chef de l’Etat, du Premier ministre et dans ceux des députés : « je n’ai pas, je n’ai jamais eu, un compte bancaire non déclaré en Suisse ». Il mentait.

Le deuxième m’a écrit et je lui ai répondu. Si cela vous intéresse, vous pourrez lire sa lettre et ma réponse sous quelques jours dans ce blog. « Outré et scandalisé », il y affirme « son intégrité la plus totale ». C’est rassurant.
Du reste, il soutient que son détracteur – l’hebdomadaire LE POINT - accuse sans preuve, qu’il est « la victime de personnes mal intentionnées qui usent des méthodes les plus abjectes ».  
Sa lettre laisse transparaître une émotion à fleur de nerfs, mais elle est dénuée des arguments probants dont il reproche à l'article du POINT d'être lui-même dépourvu. Il conclut en garantissant que « sa probité est à la hauteur de son implication au service des valeurs qu’il défend pour nous et avec nous ».Tant mieux !

J’accuse depuis plusieurs années le troisième – Marc Bauer - d’imposture et de forfaiture pour avoir organisé et perpétré la spoliation de sa Commune par une machination qui a coûté 8,7 millions d'euros à ses concitoyens. Rappelez-vous son communiqué du 8 avril 2009 :

« Le CLO a-t-il une dette envers la Commune ?
Réponse : NON »

C'était un mensonge qu'il a fini par admettre treize mois plus tard à l'Assemblée générale du CLO tenue le 6 mai 2010, et dans une lettre qu'il ma adressée le 20 juillet suivant. Poursuivi par les arguments et les accusations que j'ai portées contre lui tout au cours de son mandat,  Marc Bauer, maire de Val d'Isère et président du CLO, s'est emmuré dans le mutisme, faisant gros dos, en attendant que la Justice le rattrape ou qu’elle l’oublie. Accusé aussi gravement, pourquoi - s'il était diffamé - ne m’a-t-il pas traîné au tribunal ? Certainement parce qu’il pressentait que je n’attendais que cela pour confirmer à la barre ce qui avait été démontré contre lui en détail dans ce blog !


Nous savons que M. Cahuzac, du temps où il s’enferrait dans le mensonge, avait promis de porter plainte contre son accusateur MEDIAPART. Il n’a pu le faire, submergé par la vérité.

M. Copé, lui aussi, promet de poursuivre l’hebdomadaire LE POINT. Attendons.

M. Bauer, quant à lui, se terre. 


Serge Paquin



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