lundi, décembre 18, 2006

Patinoire, terrain glissant…

"VDI magazine" a consacré une pleine page de son 2ème numéro à l’affaire de la Patinoire. Tout ce qui est écrit est juste. Malheureusement, ce qui compte n’est pas écrit. Ainsi, par exemple, le Juge de l’expropriation n’ayant pas encore statué sur l’indemnité due aux copropriétaires, ceux-ci demeurent toujours propriétaires de la servitude à ce jour. Donc, les astreintes continuent à courir, jour après jour, depuis maintenant le 1er août 2005. C’est un détail de taille, que "VDI magazine" a préféré taire.
Et puis, le conflit ne vient pas de s'achèver, au contraire : car c’est seulement après l’expropriation que commencera le véritable feuilleton judiciaire. Après l'expropriation nous aurons évidemment droit à un recours contre la décision du juge de l'expropriation. Mais c'est peu de chose au regard de la perspective d'un second recours : celui qui sera, sans coup férir, engagé contre la déclaration d'utilité publique elle-même, recours dont le succès nous coucherait par terre. Or l'annulation d'une DUP, prise sur avis mal motivé du commissaire enquêteur et dont la complaisance préfectorale a été critiquée, est une chose qui peut arriver : voir pour s'en convaincre ce qu'il est advenu de celle relative au détournement de la route à Bourg Saint Maurice...
Nous reviendrons sur tout cela - astreintes, indemnités d’expropriation, coût du contentieux, travaux supplémentaires, délais, dommages intérêts éventuels - qui porte l'addition provisoire à un chiffre sur lequel "VDI magazine" a préféré rester discret. Elle est salée.

Aucun commentaire: