samedi, août 11, 2007

La Patinoire patine grave…

Il aurait pu être une fois un joli lac glacé sur lequel, au clair de la lune, au son long des violons, des jeunes filles en jupon eussent virevoltées au feu étincelant des lumières et des lampions, sous les yeux émerveillés des riverains accoudés à leurs balcons. Il n’en aurait coûté que 1 800 000 €, promettait enthousiaste la municipalité. On était en 2003, l’Affaire n’avait pas encore éclaté.

Quatre ans ont passé. L’Affaire est finie. On a la patinoire. Mais le son des violons est perdu pour toujours, les feux de la glace ne brilleront jamais. Dès la nuit venue – elle vient tôt sous nos cieux - la Patinoire sera muette et aveugle.

Il en aura finalement coûté tout compris : construction, astreintes, avocats, huissiers, coût de l’argent bloqué plus de 3 ans dans un chantier pétrifié… 3 400 000 €. C’est beaucoup pour une patinoire mal aimée, mal votée, sans musique, sans éclairage, fermée à 21:00 h et interdite l’été aux skate-boards, rollers et autres distractions bonnes pour les « djeun’s » mais qui déplaisent à nos responsables épris du calme propre aux villes d’eaux et aux maisons de retraites.

La municipalité, - bien honnête comme on le sait - se demande de quel montant elle devrait loyalement déprécier une installation amputée de ses attraits par les concessions qu’il a fallu consentir aux hôtels et autres résidences riveraines, pour poursuivre jusqu’au bout son caprice.

La réponse, nous la lui proposons : elle devrait admettre une dépréciation égale à la différence entre son projet romantique de l’année 2003 et ce qu’il en reste en l’an de grâce 2007. Il y a de quoi donner un joli coup de « poussette » aux 3 400 000 € de base. Cela fait cher du salto.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

"Parmi les raisons de notre désaccord avec ce PLU, il y a principalement que :
- Ce PLU est calqué sur le PPR qui est pour nous une véritable arnaque municipale.
- Les grandes orientations de ce PLU n’ont pas été soumises et débattues avec les élus actuels, la commission d’urbanisme n'étant en fait que peu représentative et surtout n'ayant qu'un pouvoir consultatif.
Pratiquement il faut affirmer que ce PLU est l’œuvre exclusive de la seule municipalité docile exécutant de la commission. J'ajoute qu'il n'est pas très sportif de sa part d'avoir programmé l'enquête publique à un moment où 95 % des copropriétaires sont absents de Val d’Isère."

Anonyme a dit…

La première priorité de la future municipalité du mois de mars prochain, c'est de prendre en compte les témoignages de tous les Avalins sur les avalanches, de rectifier le PPR et le PLU qui va avec.