jeudi, août 09, 2007

Le feuilleton du centre (fin)

4ème épisode : Plan de rechange (3ème partie)

3) Le « Forum Vers les Eaux »

Voici en résumé les 3 réalités auxquelles nous devons faire face :

1) Première réalité : La perspective de nous retrouver avec sur les bras le Centre-dit-Sportif de monsieur Catelan, installation coûteuse à construire, ruineuse à entretenir et surtout installation décalée par rapport au goût et aux besoins de notre cible de clientèle. Le choix en a été du reste fait non dans l’intérêt de notre clientèle mais par des responsables municipaux aveuglés par les championnats du monde.

2) Deuxième réalité : la station de Val d’Isère souffre d’un déficit incontestable dans le domaine des infrastructures d’attractions et de loisirs proposées après le ski à sa clientèle. Il est donc souhaitable qu’elle se dote d’installations appropriées. Ce n’est pas une raison pour se tirer dans le pied en construisant n’importe quoi, comme on le voit faire dans cette affaire.

3) Troisième réalité : Avec ce projet de Centre-dit-Sportif qui s’ajoute à une longue liste, cette mandature, qui a dépensé sans discernement, s’apprête à léguer un endettement communal considérable.

C’est ce constat qui nous conduit à souhaiter la reprise de « Vers les Eaux » par un opérateur indépendant, si c’est possible, la CDA / STVI. La CDA est, chacun le sait, un professionnel expérimenté de l’industrie des loisirs. Mais, direz-vous, pourquoi devrait-elle aller se fourrer dans cette galère ? Elle a racheté la STVI parce qu’il s’agit d’un des plus beaux parcs français de remontées mécaniques, ce n’est pas pour construire et gérer des bowlings, des cybercafés, des practices de golfs « indoors » ou quoi que ce soit de ce genre !

Certes. Mais elle y trouverait une contrepartie : ce serait la pérennisation de sa concession actuellement menacée par une échéance assez proche (12 ans). Or, à compter de cette échéance, que peut-il advenir ? Sans doute Val d’Isère lancera-t-elle un appel d’offres pour déléguer à nouveau la concession au mieux offrant. On voit mal qui cela pourrait être, hormis la STVI.

Mais Val d’Isère pourrait tout aussi bien, en 2020, décider de profiter de l’expiration de sa concession pour mettre purement et simplement fin à toute délégation, jugeant - après tant d’années - qu’elle a acquis l’expérience et qu’elle dispose des moyens de gérer elle-même son service public de remontées mécaniques qui est si rentable.

On peut penser que ce risque - éloigné de 12 ans certes, mais bien réelle - ne peut laisser indifférente une grande entreprise comme la CDA à laquelle serait offerte l’opportunité de l’écarter en consolidant la position de sa filiale avec une « concession durable ».


FIN


Ici s’achève « Le feuilleton du Centre ». Nous avions très à cœur qu’il soit terminé avant le conseil municipal qui se tient ce soir. Vous a-t-il convaincu des deux choses essentielles ? :

1. La première est qu’une somme d’argent considérable est en cause (10 fois plus que la Patinoire des Lèches par exemple). C’est un montant comme jamais, dans toute son histoire, Val d’Isère n’en a dépensé. Évitons que cela ne soit le plus grand gaspillage réalisé dans uns station de sports d’hiver !
2. En second lieu, la situation – pour mal engagée qu’elle soit aujourd’hui – n’est pas irréversible. Encore faut-il que les Avalins s’y mettent tous. Or viendra le jour – le 27 septembre probablement - où le maire devra soumettre au vote de son conseil le choix du groupe d’entreprises qu’il préfèrera aux deux autres pour rouvrir le chantier à « Vers les Eaux ». Ce jour-là, Val d’Isère n’aura pas seulement besoin d’une opposition municipale. Elle aura besoin de tous les Avalins. Et leur comportement constituera un vrai test. Car il ne faudrait pas que le désintérêt de la population de Val d’Isère serve d’excuse à notre municipalité, ou pire de caution.

Serge Paquin

8 commentaires:

Anonyme a dit…

Vous ne nous parlez pas de votre colistier impliqué semble-t-il avec la justice ? Ni de la subvention demandée au conseil municipal pour un certain Pierre…

TH a dit…

Pétitions
Nous sommes dans la civilisation de l’excès. La politique et Val n’y échappent pas. Le système s’auto amplifie par le «media business». On est dans une civilisation où l’écart entre les avantages reçus par le vainqueur et les autres s’accroît de jour en jour. Il n’est pas étonnant qu’il y ait tant de tricheurs. Il ne faut pas être hypocrite : tricher aide à gagner.
Val Différence ne nous parle pas non plus des pétitions lancées à Val sur le 4X4 et le PLU. Elles pourraient déclencher un mouvement populaire, au-delà des intérêts partisans ou individuels.
A vos signatures donc, pour ou contre…
TH

Anonyme a dit…

si le colistier est le même auquel je pense ne vous faites pas de soucis pour lui, tout est OK rien a lui reprocher.

Anonyme a dit…

Que tous ces sous-entendus et allusions sont fatiguants et inutiles. Comment les Avalins, que je respecte, peuvent en arriver à ce niveau. C'est d'une profonde tristesse, presque pathétique.
Allez, que la campagne electorale commence vraiment, lachez vos bombes, et remettons nous au travail et améliorons Val pour nos clients...

Anonyme a dit…

Réponse à Anonyme jeudi 9 août 2007 12 h 50 qui a dit :
« Ni de la subvention demandée au conseil municipal pour un certain Pierre… »...

Si « Pierre », c’est moi, je précise que je n’ai demandé ni a fortiori reçu aucune subvention de la Commune.

En revanche, le conseil municipal – qui se réunit ce soir-même - émettra peut-être un avis favorable au projet de contrat qui m’est proposé par le Club des Sports.

Aux termes de ce contrat, souscrit pour un an, je reçois une rémunération fixe et une rémunération liée à mes résultats de courses. J’attire l’attention de mon honorable concitoyen sur le fait que tous les athlètes de Val d’Isère qui courent en Coupe du Monde bénéficient d’un contrat de sponsorship du même type. Ils s’engagent en échange à fournir à la Station un certain nombre de prestations et d’exclusivités d’images.

Si le conseil approuve le projet du contrat que lui a soumis pour moi le Club des Sports, nous serons la saison prochaine 3 athlètes dans ce cas.

Au demeurant j’attire l’attention du respectable intervenant sur le fait que si la Commune m’allouait une subvention ce ne serait certainement pas en raison de l’influence que mon père exerce sur monsieur le maire…

Anonyme a dit…

Réponse à Anonyme jeudi 9 août 2007 12 h 50 qui a dit :

« Vous ne nous parlez pas de votre colistier impliqué semble-t-il avec la justice ?... »

Tu n’as pas trop l’air sûr de toi, mon gars ! Et tu as raison : je n’ai aucun colistier « impliqué » avec la justice.
Serait-ce le cas, je ne vois pas bien en quoi ce blog devrait servir de poubelles aux rancunes, rancœurs et jalousies en tous genres.

Anonyme a dit…

Fred les Avalins qui ont pour beaucoup des casseroles n'ont pas intérêt à se dévoiler trop tôt, sous peine qu’on leur rappelle leur passé.

Anonyme a dit…

Vous dites que la station souffre d'un déficit incontestable dans le domaine des infrastructures d'attractions et de loisirs proposées après le ski a sa clientèle.
Mais faut-il encore savoir lesquelles ?

Il serait sûrement intéressant à demander à notre clientèle se quels en pense. Toutes grandes entreprises sonde régulièrement ses clients.

Il faudrait pouvoir développer un listing d'idée.

Personnellement je ne pense pas que les idées d'un bowling ou d’une nouvelle soient adaptées.
J'imagine que la création d'une descente pour des luges d'enfants (comme a Courchevel) ou l’amélioration du centre de karting sur glace seraient peu être des idées plus judicieuses.

L’idée de se servir du CDA pour fiancer nos activités est bonne . faut il encore savoir que le CDA est une société qui achete et rationalise. Le CDA a une vision comptable de ses activités et ne sera pas capable de nous aider à trouver les bonnes idées car ce n’est pas son métier.
C‘est à nous de travailler pour inventer notre avenir. Il ne faut pas attendre de miracle du CDA.