Le feuilleton du Centre
2ème épisode : «Y a-t-il une marge de manœuvre ? »
En violation du droit, des règles, des bonnes manières qu’un maire doit appliquer dans ses relations avec son opposition, le nôtre s’entête à refuser aux élus qui y appartiennent la copie du Programme qu’il est censé avoir remis aux 3 entreprises candidates qui concourent pour enlever le marché de conception réalisation du Centre-dit-Sportif-bis. Ce refus obstiné – pour ne pas dire obsédé – entretient autour de ce projet global de 20, 25 ou 30 millions d’euros, une sorte de secret lamentable. En fait de transparence, d’ouverture et de communication, monsieur Catelan nous en aura décidément donné pour notre argent !
Reste qu’après le naufrage du vaisseau Centre Sportif n°1, coulé sous le poids d’un coût que l’opposition n’avait - sans le moindre succès - cessé de prédire, le maire et sa majorité prétendent maintenant lancer, dans un climat de rare précipitation et d’improvisation commandées par l’electro choc Jean-Claude Killy, un projet de Centre-dit-Sportif-bis que le Conseil municipal a été privé d’examiner, de débattre et de voter. Et maintenant ?
Pour tenter de comprendre l’incompréhensible, rappelons que le maire a pris – l’épée de mesdames Bachelot et Lewis dans les reins – l’engagement « solennel » de livrer le Centre de Presse au plus tard le 15 octobre 2008. Or les 3 entreprises candidates à la conception réalisation ne vont pas remettre leurs copies avant le 15 septembre 2007. Compte tenu du temps nécessaire pour ouvrir et apprécier « les plis », sélectionner le « mieux offrant », présenter au Conseil municipal – une fois n’est pas coutume - le projet, signer le permis, gérer les recours etc., on peut imaginer que l’entreprise concepteur-réalisateur recrutée ne disposera guère de temps pour démarrer son chantier en 2007. Du coup, les travaux ne commenceront sérieusement que dans les premiers jours de mai 2008. Il restera alors 5 mois seulement avant l’expiration du délai accordé par la ministre et par la FIS.
Or quand les entreprises seront à pied d’œuvre, début mai 2008 donc, un bon mois se sera écoulé depuis l’élection du nouveau conseil municipal et la prise de fonctions d’un maire. Comprenez-vous mieux maintenant pourquoi a été retenu le choix de la conception réalisation, au mépris de toute prudence et de toute conscience, sans la collaboration d’architectes et de bureaux d’études pour nous assister ? C’est tout simple, monsieur Catelan manque de temps : il est comme le lièvre de la fable qui prend le départ quand la course est presque finie. Il court à travers champs, sans souci de bousculades et de disqualification !
Dans ces circonstances, de quelle marge de manœuvre disposera l’équipe qui prendra les commandes en mars 2008 pour empêcher ou réduire le désastre, à moins bien sûr que monsieur Catelan ne se succède à lui-même ? Pourra-t-elle arrêter l’opération ? Sera-t-il encore possible de redresser la barre, retourner le projet ? C’est ce que nous allons tenter de vous présenter dans les semaines à venir.
2ème épisode : «Y a-t-il une marge de manœuvre ? »
En violation du droit, des règles, des bonnes manières qu’un maire doit appliquer dans ses relations avec son opposition, le nôtre s’entête à refuser aux élus qui y appartiennent la copie du Programme qu’il est censé avoir remis aux 3 entreprises candidates qui concourent pour enlever le marché de conception réalisation du Centre-dit-Sportif-bis. Ce refus obstiné – pour ne pas dire obsédé – entretient autour de ce projet global de 20, 25 ou 30 millions d’euros, une sorte de secret lamentable. En fait de transparence, d’ouverture et de communication, monsieur Catelan nous en aura décidément donné pour notre argent !
Reste qu’après le naufrage du vaisseau Centre Sportif n°1, coulé sous le poids d’un coût que l’opposition n’avait - sans le moindre succès - cessé de prédire, le maire et sa majorité prétendent maintenant lancer, dans un climat de rare précipitation et d’improvisation commandées par l’electro choc Jean-Claude Killy, un projet de Centre-dit-Sportif-bis que le Conseil municipal a été privé d’examiner, de débattre et de voter. Et maintenant ?
Pour tenter de comprendre l’incompréhensible, rappelons que le maire a pris – l’épée de mesdames Bachelot et Lewis dans les reins – l’engagement « solennel » de livrer le Centre de Presse au plus tard le 15 octobre 2008. Or les 3 entreprises candidates à la conception réalisation ne vont pas remettre leurs copies avant le 15 septembre 2007. Compte tenu du temps nécessaire pour ouvrir et apprécier « les plis », sélectionner le « mieux offrant », présenter au Conseil municipal – une fois n’est pas coutume - le projet, signer le permis, gérer les recours etc., on peut imaginer que l’entreprise concepteur-réalisateur recrutée ne disposera guère de temps pour démarrer son chantier en 2007. Du coup, les travaux ne commenceront sérieusement que dans les premiers jours de mai 2008. Il restera alors 5 mois seulement avant l’expiration du délai accordé par la ministre et par la FIS.
Or quand les entreprises seront à pied d’œuvre, début mai 2008 donc, un bon mois se sera écoulé depuis l’élection du nouveau conseil municipal et la prise de fonctions d’un maire. Comprenez-vous mieux maintenant pourquoi a été retenu le choix de la conception réalisation, au mépris de toute prudence et de toute conscience, sans la collaboration d’architectes et de bureaux d’études pour nous assister ? C’est tout simple, monsieur Catelan manque de temps : il est comme le lièvre de la fable qui prend le départ quand la course est presque finie. Il court à travers champs, sans souci de bousculades et de disqualification !
Dans ces circonstances, de quelle marge de manœuvre disposera l’équipe qui prendra les commandes en mars 2008 pour empêcher ou réduire le désastre, à moins bien sûr que monsieur Catelan ne se succède à lui-même ? Pourra-t-elle arrêter l’opération ? Sera-t-il encore possible de redresser la barre, retourner le projet ? C’est ce que nous allons tenter de vous présenter dans les semaines à venir.
5 commentaires:
Pourquoi pas construire un beau casino (de jeux) a la place de cette nouvelle piscine .(un projet cible sur les gens qui nous font vivre)
Chamonix et Megève sont très satisfaits ?
Bonne idée ausi le casino....si l'Etat nous autorise à en ouvrir 1!
En tous les cas au journal de 13 h ce jour sur TF1, notre maire à afirmé tout fier qu'il n'y avait aucun retard....On n'a plus qu'a dormir tranqille!
En tous les cas on fait la une de l'actualité, et la presse vaut des scoops: va t'elle s'arèter sur une réponse politiquement corecte de " aucun retard"?
Faut pas se laissés enfumés.Le retard, ça compte mais c'est apres. Ce qui compte avant, c'est de le laisser fabriquer une picine à X millions qui ne rime à rien.On se retrouvera avec la chose sur les bras sans interet pour la clientele, des frais enorme de gestion chaque année et nos caisses à sec. Alors apres il y ale retard qui n'existerai plus. Il dit qu'il y aura pas de retard mais par rapport a quoi puisqu'il n'yaura que du beton coulé. Bravo de 2004 à 2008 de se prendre pour un hero d'avoir ete capable de faire sans retard une performance aussi fantastique: un blockauss en beton . Si Paquin est maire il aura qu'à se demerder avec le bébé. Belle heritage.remarque que les client qui iront pas se glacer dans sa piscine pourron toujours aller patinée un peu devant le Christiania :ce serat reposant sans sono, sans éclairage, fermé à 9 heurs. On devrrai les pendre
Dans toutes les mairies y'a du bazard mais dans la vôtre c'est quand même impressionnant. !!!
Merci au blog de nous avertir de la situation: au moins je sais qu'avant 2009 je vendrai mon bien à très bon prix et surtout je ne paierai plus d'impots locaux qui sans aucun doute augmenterons vu les gros frais engagés pour ces Championats.
Aux infos nationales, on aura jamais autant parlé de Val !!!
mais pas en bien ...
En tant qu'étranger je ne me mêlerai pas aux affaires de la station. Mais on parle souvent des TO anglais, et je suis le TO anglais qui fais venir mes compatriotes à Val d'Isère depuis le plus longtemps. Mes clients contribuent au moins six millions d'euros par saison d'hiver aux revenus de la station (4.000€ par Avalin), et ont dépensé entre cent et deux cent millions d'euros ici depuis que mon frère Dick m'a fait découvrir Val d'Isère il y a trente ans. Mes impressions pourraient eventuellement intéresser certains à un moment où Val d'Isère a beaucoup de décisions à prendre.
Il est vrai que je comprends mal plusieurs projets actuels. La patinoire silencieuse d'une drôle de forme, entourée de bâtiments; la nouvelle piscine pour remplacer l'ancienne, qui me semblait plus que suffisante; une chaudière à bois pour protéger les forêts, sauf que nous aurons brûlé les arbres dans la chaudière; un centre presse pour quelques articles en bas de la page 'Sport' que personne ne lit.
Dans une station gérée plus comme un business et moins comme un village, ces décisions se prendraient rapidemment et facilement, sans polémique, pour des raisons purement économiques.
Mais une des forces de Val d'Isère est le débat vif autour de chaque question, les insultes, les accusations, les commentaires anonymes! Quand finalement une décision est prise, elle est normalement la bonne. Sinon, Val d'Isère ne serait plus la meilleure station du ski au monde.
Je suis ravi d'entendre le débat autour de toutes les questions du moment, dans ce blog, dans les bars, dans la rue, aux Clarines. Si des erreurs coûteuses peuvent être écartées, tant mieux. On paie déjà assez en taxes professionnelles et taxes locales.
Mais malgré tout il ne faut pas oublier que Val d'Isère est un endroit magique, un village privilégié, un outil fantastique.
Bien sûr, tout peut s'améliorer. On entend des critiques des restaurants et des supermarchés. Il y a plusieurs très bons restaurants dans le village et autant sur les pistes. Leurs prix sont peu plus élevés qu'à Paris, malgré les difficultés de la restauration en montagne. Idem les supermarchés. Je suis persuadé que si le blogger qui cherche des produits bio demandait avec quelques autres amateurs de ces produits (ma femme par exemple), les magasins les obtiendraient. Entre Cash 2000 et le Spar à la station d'essence, on est mieux servi que dans la plupart de communes.
Et dans l'ensemble Val d'Isère reste la meilleure station. Si les Britanniques viennent si nombreux ici, c'est parce que Val d'Isère vaut le coût, aussi élevé soit-il. Nous pouvons skier en Suisse, Autriche ou Italie, ou même au Canada ou aux Etats-Unis, pour à peu près le même prix. Mais plus d'Anglais skient à Val d'Isère que dans toutes les stations réunies des US et Canada!
Val d'Isère a un enneigement exceptionnel, une neige de culture sans pareil, des pentes de rêve, des remontées mécaniques fantastiques, les meilleures écoles de ski au monde, une meilleure cuisine que la plupart de stations de ski, un aprés-ski célèbre, un village de plus en plus charmant d'année en année, et un accueil hors du commun. (Bientôt il y aura peut-être également la première patinoire silencieuse au monde ainsi que le seul parking chauffé au bois!)
J'espère que vous continuerez à débattre chaque décision comme en ce moment. Il serait dommage de gaspiller de l'argent sur des choses dont vous n'avez pas besoin. Mais surtout ne vous déprimez pas. Vous avez une énorme chance d'habiter à Val d'Isère. Si vous ne me croyez pas, venez avec moi au Pays de Galles!
Enregistrer un commentaire